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Manuel

Table des matières

  1- Licence et préambule
  2- Présentation
  3- Configuration nécessaire
  4- Fonctionnement de l'interface
     a) L'interface fenêtre textuelle
     b) L'interface ligne de commande
  5- L'utilisation du programme
  6- La sauvegarde d'élément
     a) Choix du support:
     b) Choix de l'élément source:
     c) Partie à sauver:
     d) Emplacement des fichiers de swap:
     e) Choix du fichier:
     f) Choix de la taille du fichier:
     g) Choix de la compression:
     h) Choix du fichier de log:
     i) Fenêtre de sauvegarde:
     j) Création du fichier d'options:
     k) Exemples:
  7- La restauration d'élément
     a) Choix du fichier:
     b) Choix du fichier de log:
     c) Choix de l'élément destination:
     d) Fenêtre de restauration:
     e) Exemples:
  8- La copie d'élément
     a) Choix du support:
     b) Choix de l'élément source:
     c) Partie à sauver:
     d) Choix de l'élément destination:
     e) Fenêtre de copie:
     f) Exemples:
  9- La copie de fichier
 10- La vérification de fichier
 11- La mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven
     a) Choix du support où Windows est installé:
     b) Choix de l'élément où Windows est installé:
     c) Nom du répertoire où Windows est installé:
     d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:
     e) Choix de la partition à mettre à jour:
     f) Lettre de la partition à mettre à jour:
     g) Confirmation:
     h) Exemple:
 12- La mise à jour de la configuration de démarrage de Windows Vista/Seven
     a) Choix du support amorçable:
     b) Choix de l'élément amorçable:
     c) Choix du fichier de configuration de démarrage:
     d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:
     e) Choix de la partition à mettre à jour:
     f) Entrée de démarrage à mettre à jour:
     g) Confirmation:
 13- La mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK
     a) Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:
     b) Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:
     c) Confirmation:
 14- La correction de la définition physique d'un disque dans un secteur de démarrage
     a) Choix du support où corriger le secteur de démarrage:
     b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage:
     c) Correction de la valeur du premier secteur:
     d) Choix de la nouvelle définition physique:
     e) Entrée de valeurs manuelles:
     f) Correction de la valeur du numéro de support:
     g) Confirmation:
 15- Le remplacement d'un secteur de démarrage ou d'un superbloc par sa copie
     a) Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc:
     b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc:
     c) Choix de la copie à utiliser:
     d) Explorer la partition:
     e) Confirmation:
 16- La simulation d'un élément
     a) Utilisation du driver:
     b) Simulation d'élément:
     c) Remarques:
 17- La création de fichiers sur un lecteur NTFS
 18- L'annulation des mauvais secteurs d'un système de fichier
     a) Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés:
     b) Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés:
     c) Confirmation:
     d) Exécution:
 19- L'exploration de partition
     a) Choix du support où est la partition à explorer:
     b) Choix de la partition à explorer:
     c) Fenêtre d'exploration:
     d) Fenêtre de visualisation:
     e) Fenêtre d'édition:
     f) Destination de la copie:
     g) Exécution de la copie:
     h) Exécution en mode ligne de commandes:
 20- L'exploration de sauvegarde
 21- Le changement de la partition de démarrage
     a) Choix du disque où est la table des partitions:
     b) Choix de la partition de démarrage:
     c) Confirmation:
 22- Créer les fichiers de marquage des lecteurs à utiliser
 23- Charger un fichier d'options ou de marquage
 24- Format du fichier d'options
 25- Le montage de partition
 26- Notes sur les éléments sauvegardables
     a) Le disque complet:
     b) Le Master Boot Record:
     c) Les premiers secteurs du disque:
     d) La table des partitions (MBR):
     e) La table des partitions (GPT):
     f) Les partitions (tous les secteurs):
     g) Les partitions (uniquement les secteurs occupés):
     h) Les partitions FAT (12, 16 et 32) (DOS/Windows):
     i) Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs (Linux):
     j) Les partitions NTFS:
     k) Le secteur de démarrage/superbloc:
     l) Les disquettes:
     m) Les périphériques DOS/Windows/Linux:
     n) Les fichier bruts:
 27- Différences entre les versions DOS et Windows
     a) Toutes les versions Windows:
     b) Windows avant Windows 95:
     c) Windows 95/98/Me:
     d) Windows NT/2000/XP/Vista/...:
     e) Windows 64 bits:
 28- Différences entre les versions DOS et Linux
     a) Toutes les versions Linux:
     b) Les versions sécurisées de Linux:
     c) Linux 64 bits:
 29- Fichier de log
 30- Ce qui n'est pas supporté
 31- Ce qui n'a pas pu être testé
 32- Remerciements


1- Licence et préambule

Ce programme peut être copié et redistribué librement. Il ne peut en aucun cas être vendu que ce soit seul ou inclus dans un autre programme. Tout ce qui est dans ce paquetage doit être conservé ensemble dans sa forme originelle.

Ce programme est fourni tel quel sans aucune garantie. Aucune poursuite ne pourra être engagée contre l'auteur en cas de dommages causés par ce programme.

Ce fichier est la version complète du manuel et contient de nombreux détails. Si vous débutez avec Partition-Saving, vous pouvez commencer par lire le HOWTO pour comprendre le fonctionnement global, puis revenir à ce fichier si vous voulez plus de détails.

Toutes les remarques sont les bienvenues.


2- Présentation

Ce programme a pour but de réaliser la sauvegarde, la restauration et la copie d'éléments d'un périphérique de stockage. Un élément peut être un disque dur complet, une disquette, le Master Boot Record (le premier secteur du disque dur contenant le code de démarrage), la table des partitions ou une partition. Ceci permet de sauver le contenu d'un disque dur pour pouvoir ensuite le restaurer en cas de problème sans nécessiter de passer du temps à tout réinstaller et reconfigurer.
Ce programme est composé d'un exécutable permettant de réaliser les tâches suivantes:

Pour tout renseignement sur le partitionnement ou sur le programme veuillez vous référer aux informations additionnelles.


3- Configuration nécessaire

Matériel:

Logiciel: Pour utiliser la version DOS, il vous faudra une disquette ou un CD de démarrage DOS (ou une partition DOS sur votre disque dur). Si vous n'en avez pas, vous pouvez utiliser la disquette fournie avec Partition-Saving (cf. la documentation spartbdk) pour créer une disquette ou un CD de démarrage. Vous pouvez également créer votre propre disquette (cf. la question 10 de la FAQ).
Pour utiliser la version Windows, il vous faudra une deuxième installation de Windows ou un CD WinPE ou BartPE (le manuel en français) ou utiliser la console de réparation de Windows Vista/Seven car le programme ne peut pas sauver/restaurer le système actif.
Pour utiliser la version Linux, il vous faudra une deuxième installation de Linux ou un liveCD ou utiliser la console de réparation qui est présente sur la plupart des CD d'installation car le programme ne peut pas sauver/restaurer le système actif.
Il est déconseillé d'utiliser ce programme sous un émulateur pour accéder à un disque non émulé (surtout s'il fonctionne dans un environnement multitâches).
Le programme doit être utilisé après un démarrage de l'ordinateur qui ne laisse aucun OS en mode de veille prolongée car dans ce cas, les modifications faites par ce programme peuvent empêcher le redémarrage de cet OS ou l'OS peut défaire ce que ce programme a fait.
Il vous faut également une partition FAT, NTFS ou ext2 (ou tout autre système de fichier pour lequel vous avez un driver DOS permettant d'y accéder) afin de créer le fichier de sauvegarde (cela n'est pas nécessaire si vous voulez utiliser uniquement la copie de partition puisque aucun fichier n'est créé).


4- Fonctionnement de l'interface

Deux types d'interfaces sont disponibles:

L'interface par défaut est la première. La seconde est là uniquement afin de résoudre des problèmes d'incompatibilités avec certains ordinateurs.
Pour savoir comment choisir l'interface veuillez vous référer au chapitre 5.
a) L'interface fenêtres textuelles

Cette interface se pilote au clavier ou à la souris. Les touches communes à toutes les fenêtres sont:

Si aucun élément ne semble sélectionné, appuyez sur une de ces touches pour sélectionner le premier ou le dernier selon la touche choisie.
En général, la touche Entrée actionne le bouton Ok (si ce n'est pas un bouton qui est sélectionné) et la touche Escape actionne le bouton Annuler.
Les différents éléments d'une fenêtre sont présentés ci-dessous:
b) L'interface ligne de commande
Cette interface est plus basique et ne s'utilise qu'au clavier. A tout moment l'appui sur la touche Escape arrête l'exécution du programme.
Les différents éléments sont les suivants:


5- L'utilisation du programme

Utilisation:
savepart.exe [-l en|fr|fr_2] [-cm|-nm|-pm] [-f <fichier d'options>] [-fp <fichier de marquage de partition>|-fd <fichier de marquage de périphérique>] [-ff <fichier de marquage de lecteur>] [-fnc] [-ncd] [-ncs] [-nvd|-vd] [-nvf|-vf] [-tds] [-cui|-tui|-tuix|-bui|-buix] [-beep|-beep=<nb>] [-utf8|-noutf8] [-force] [-nocrc] [-noroot] [-hiber=warn|exit|ignore] [-term <terminal>] [-termopt <option pour exécuter une commande dans un terminal>] [-a|-b|-c|-d|-e|-g|-i|-k|-m|-n|-r|-s|-t|-u|-v|-w|-x|-z]
Pour utiliser la version Windows, spartwin.exe (32 bits) ou spartw64.exe (64 bits) doit être utilisé à la place de savepart.exe.
Pour exécuter la version Linux, spartlnx.run (32 bits) ou spartl64.run (64 bits) doit être utilisé à la place de savepart.exe.
Dans les versions Windows et Linux les mêmes options sont disponibles, cependant certaines seront sans effet (voir ci-dessous).

  -l: cette option vous permet de choisir la langue à utiliser. Vous ne devez l'utiliser que si la langue reconnue automatiquement n'est pas correcte. Si une erreur apparaît avant que cette option ne soit analysée, le message d'erreur sera affiché avec la langue détectée automatiquement. Les langues reconnues sont:

Sous DOS, la détection de la langue positionne celle-ci en français lors de la détection de paramètres de configuration utilisée en France, au Canada français, en Guyane française, aux Antilles françaises et en Polynésie française. Dans les autres cas, la langue est positionnée en anglais.
Sous Windows, la détection de la langue positionne celle-ci en français, si la configuration de langue est positionnée en français, sinon la langue est positionnée en anglais.
Sous Linux, la détection de la langue positionne celle-ci en français, si la variable d'environnement "LANG" ou "LC_CTYPE" commence avec "fr" (quelle que soit la casse), sinon la langue est positionnée en anglais. Si des caractères sont incorrectement affichés (soit avec des carrés ou des points d'interrogation), il se peut que vous deviez modifier la configuration du terminal de UTF-8 à la page de code de votre pays (par exemple ISO-8859-1 ou ISO-8859-15 pour la France) et il faut relancer le programme.
Le paramètre fr_2 est uniquement là au cas où les accents seraient mal affichés. Il n'est pas automatiquement détecté.

  -cm: cette option est la méthode par défaut d'utilisation de la souris.

  -pm: cette option est une autre méthode d'utilisation de la souris si jamais la première ne marche pas (c'est la méthode par défaut lors de l'utilisation de la version DOS sous Windows NT/XP). Elle peut faire que des double clics ne soient pas détectés. Cette option est équivalente à -cm dans la version Windows. Dans la version Linux, le programme n'essaie pas d'installer son propre gestionnaire de souris et s'appuie complètement sur le gestionnaire de ncurses.

  -nm: cette option permet d'empêcher l'utilisation de la souris. Vous ne devez l'utiliser que si l'utilisation de la souris semble poser problème avec les 2 méthodes d'utilisations données ci-dessus.

  -f <fichier d'options>: cela vous permet de donner un fichier d'options afin d'utiliser le mode batch. Pour connaître le format de ce fichier d'options, veuillez vous référer au chapitre 24.

  -fp <fichier de marquage de partition>|-fd <fichier de marquage de périphérique>: cette option vous permet d'utiliser un autre moyen de choisir la partition (-fp) ou le périphérique (-fd) à sauver ou restaurer: le programme cherche le fichier de marquage que vous donnez (en scannant l'ensemble des partitions ou des périphériques) et utilise la partition/le périphérique sur lequel le fichier est trouvé. Pour avoir plus d'informations sur ces options, veuillez vous référer au chapitre 22.

  -ff <fichier de marquage de lecteur>: cette option vous permet d'utiliser un autre moyen de choisir le lecteur où est le fichier de sauvegarde: le programme cherche le fichier de marquage que vous donnez (en scannant l'ensemble des partitions ou périphériques, puis tous les lecteurs) et utilise le lecteur sur lequel le fichier est trouvé en utilisant le nom de ce fichier comme base du nom du fichier de sauvegarde. Pour avoir plus d'informations sur cette option, veuillez vous référer au chapitre 22.

  -fnc: cette option désactive la confirmation de la partition/du lecteur trouvé lors de l'utilisation des options -fp, -fd et -ff.

  -ncd: cette option désactive la vérification que le fichier créé/lu ne doit pas se trouver sur l'élément sauvé/restauré. Il est conseillé de ne l'utiliser que si l'attribution des lettres de lecteur DOS est incorrecte. Cette option n'a aucune influence dans les versions Windows et Linux (la vérification ne peut pas être désactivée).

  -ncs: cette option désactive la vérification de la taille libre sur le lecteur où le fichier de sauvegarde est créé. Cela permet de contourner le cas de driver ne rapportant pas une taille libre correcte, mais vous devez faire attention en utilisant cette option de ne pas donner une taille maximale de fichier trop grande sinon la sauvegarde échouera.

  -nvd|-vd: cette option désactive/active la vérification que les secteurs sont correctement écrits. Elle est désactivée par défaut. Ceci accélère la restauration, mais peut empêcher la détection de secteurs défectueux. La vérification que les secteurs sont correctement écrits ne peut pas être activée dans les versions Windows et Linux (sauf pour les lecteurs de disquettes dans Windows 9x).

  -nvf|-vf: cette option désactive/active la vérification que les fichiers sont correctement écrits et que les secteurs sont correctement écrits quand l'accès par périphérique DOS est utilisé. Elle est désactivée par défaut. Ceci accélère la sauvegarde (et la restauration dans le second cas), mais peut faire que les fichiers créés ou les périphériques restaurés soient incorrects dans le cas où le disque où ils sont écrits commence à être défectueux. La vérification que les fichiers sont correctement écrits ne peut pas être activée dans les versions Windows et Linux.

  -tds: cette option d'activer la vérification de la taille du disque en fonction du contenu de la table des partitions (pour les disques à accès étendu) ou par détection du nombre de cylindres (pour les disques à accès standard). Cette option n'est nécessaire que si les partitions n'apparaissent pas lors de l'affichage de ce qui peut être sauvé/restauré.

  -cui|-tui|-tuix|-bui|-buix: cette option vous permet de sélectionner l'interface graphique à utiliser:

Si cette option n'est pas donnée, c'est l'interface type fenêtres textuelles qui est utilisée. Cette option ne doit être utilisée que si cette interface pose problème (par exemple rien ne se passe quand le programme est lancé). Dans ce cas il faut commencer par essayer avec l'option -bui, puis si cela ne marche toujours pas avec l'option -cui.

  -beep|-beep=<nb>: des bips sont générés à intervalles réguliers lors de la sauvegarde/restauration (veuillez lire la description de l'option "beep=" pour avoir plus de détails). Sans valeur, les bips sont générés toutes les 10 secondes, sinon ils sont générés toutes les <nb> secondes.

  -utf8|-noutf8: force l'utilisation ou la non-utilisation des capacités UTF-8 d'un terminal dans la version Linux. Le comportement par défaut est de détecter ce support automatiquement.

  -force: permet de tester tous les systèmes de fichier sur une partition, même s'ils ne sont pas cohérents du type de partition. Lors de la restauration, force celle-ci même si la destination ne respecte pas les contraintes stockées dans la sauvegarde (dans ce cas, il n'y a AUCUNE GARANTIE sur le résultat). Les contraintes qui sont toujours vérifiées sont que le type de support est le même (vous ne pouvez pas restaurer la sauvegarde d'un disque sur une partition), que la taille des secteurs est la même et que le support a une taille au moins égale à la taille dans la sauvegarde. Les contraintes qui ne sont pas vérifiées dépendent de ce qui est dans la sauvegarde, mais peut être que la définition physique (nombre de têtes, cylindres, premier secteur) soit la même ou le support n'est pas plus grand que la taille maximale. Cela peut amener à de la place inutilisée ou à une définition de partition incorrecte la rendant illisible ou non bootable. L'utilisation de certaines possibilités de ce programme peuvent corriger certains de ces problèmes (par exemple la correction de la définition physique). Cette option ne doit être utilisée qu'en cas de problèmes et quand vous savez ce que vous faites.

  -nocrc: fait que le programme ne se termine pas avec une erreur si le checksum du fichier de sauvegarde est erroné. Selon les options de sauvegarde, la restauration peut échouer pour d'autre raison (par exemple lorsque le fichier est compressé, l'algorithme de décompression va certainement être incapable de décompresser les données). Comme le fichier de sauvegarde est endommagé, le résultat de la restauration sera corrompu.

  -noroot: fait que le programme ne vérifie pas si l'utilisateur a les droits administrateur. Cela évite uniquement l'affichage d'un message d'alerte disant que tous les supports peuvent ne pas être visibles en l'absence des droits administrateurs.

  -hiber=warn|exit|ignore: ce que le programme doit faire s'il trouve un système d'exploitation en hibernation. Un système d'exploitation en hibernation n'a pas écrit toutes les données sur le disque et ne les rafraichira pas au démarrage, donc toute modification du disque peut entraîner des incohrérences ou corruptions. Par défaut le programme recherche ces systèmes pour vous avertir s'il en trouve un.

  -term <terminal>: cette option est une option spécifique aux versions Linux et Windows.
Dans la version Linux, si le programme détecte qu'il ne s'exécute pas dans un terminal, il se relance dans un terminal en utilisant la commande "xterm" (ce mécanisme est utile si vous double-cliquez sur le programme depuis un explorateur de fichiers). Cette option permet de forcer la commande pour créer le terminal X dans lequel exécuter le programme à la place de "xterm" (cette commande doit accepter l'option "-e" pour pouvoir exécuter un programme). Si <terminal> est égal à "no", le programme n'essaie pas de lancer de terminal même s'il détecte qu'il n'est pas exécuté dans un terminal.
Dans la version Windows, le programme essaie de lancer une nouvelle console pour s'assurer que le mode d'édition rapide est désactivé (pour autoriser l'utilisation de la souris). Utiliser cette option (quelque que soit la valeur de <terminal>) permet de désactiver ce comportement.

  -termopt <option pour exécuter une commande dans un terminal>: cette option est une option spécifique à la versions Linux. Elle permet de donner l'option utilisée par le programme de terminal pour exécuter une commande avec des arguments. Elle vaut "-e" par défaut qui est la valeur pour le programme "xterm".

  -a|-b|-c|-d|-e|-g|-i|-k|-m|-n|-r|-s|-t|-u|-v|-w|-x|-z: cette option vous permet de sélectionner l'action à réaliser:

Si cette option n'est pas donnée, le programme vous demande ce que vous désirez faire prise d'écran. Pour la description des différentes actions, veuillez vous référer aux chapitres suivants.

Le code de retour du programme est le suivant:

Remarques:


6- La sauvegarde d'élément

C'est la partie exécutée si sous utilisez l'option -s ou si vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant (en dehors du mode batch):


           Choix du support
                  |
                  V
      Choix de l'élément source
                  |
                  V
          [Partie à sauver]
                  |
                  V
 [Emplacement des fichiers de swap]
                  |<------------------------+---+
                  V                         |   |
           Choix du fichier                 |   |
                  |                         |   |
                  V                         |   |
Choix de la taille maximum du fichier       |   |
                  +-------------------------+   |
                  V                             |
      [Choix de la compression]                 |
                  |                             |
                  V                             |
      [Choix du fichier de log]                 |
                  |                             |
                  V                             |
        Fenêtre de sauvegarde                   |
                  +-----------------------------+
                  V
    Création du fichier d'options
                  |
                  V
                 Fin
a) Choix du support: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque, le lecteur de disquette, le périphérique DOS/Windows/Linux ou le fichier brut sur lequel se trouve l'élément à sauvegarder.
Le mode d'accès au disque dur est précisé: Dans le cas des lecteurs de disquette, l'accès est obligatoirement standard, dans le cas des périphériques DOS/Windows/Linux, il apparaît étendu pour Partition-Saving mais comme c'est le driver DOS/Windows/Linux qui fait l'accès, c'est lui qui choisit le mode.
b) Choix de l'élément source: prise d'écran
Avec cette fenêtre vous pouvez sélectionner la partie du disque à sauvegarder. Pour les disquettes, cette fenêtre n'apparaît pas.
Pour les périphériques DOS/Windows, vous pouvez sélectionner le périphérique à sauver dans la liste vous présentant tous ceux que le DOS/Windows connaît comme ayant un accès par secteur. Pour la version DOS, ils seront limités à ceux ayant un système de fichier FAT puisque c'est le seul système de fichier reconnu par le DOS. Pour les périphériques Linux, il donne la liste des périphériques de blocs qui apparaissent dans les fichiers /etc/fstab, /etc/auto.master, /etc/autofs/auto.master et qui ne sont pas montés ou tous les périphériques détectés si le fichier /dev/fuse existe.
Pour les fichiers bruts, vous pouvez choisir le nom du fichier à utiliser comme fichier de support.

Remarques:

c) Partie à sauver: prise d'écran
Cette fenêtre n'apparaît que si la partition choisie est un des types dont il est possible de ne sauver que les secteurs occupés. Dans ce cas elle vous propose les choix suivants: Dans le cas où la partition ne serait pas une partition pour laquelle il est possible de ne sauver que les secteurs occupés ou dans le cas où vous auriez choisi un élément en relation avec le disque, cette fenêtre n'apparaît pas et tous les secteurs sont sauvés.
Pour avoir plus de renseignements sur la sauvegarde des secteurs occupés, veuillez vous référer au chapitre 26.

Remarque:

d) Emplacement des fichiers de swap: prise d'écran
Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez choisi l'option "L'élément sans les fichiers de swap" ou "L'élément sur lui-même sans les fichiers de swap" dans la fenêtre précédente. Elle permet d'indiquer au programme dans quel répertoire se trouvent les fichiers de swap. En plus du répertoire que vous indiquez ici, le programme recherche également ces fichiers sur le répertoire racine (vous pouvez bien sûr lui donner à nouveau le répertoire racine ici). En règle générale les fichiers de swap se trouvent soit sur la racine soit dans le répertoire Windows. Pour sélectionner le répertoire vous devez vous déplacer dans l'arborescence (en affichant les sous-répertoires d'un répertoire en pressant la touche "+" quand celui-ci est sélectionné en cas de besoin) jusqu'à ce que vous l'atteigniez puis appuyer sur la touche Entrée ou cliquer sur le bouton Ok.
e) Choix du fichier: prise d'écran
Dans cette fenêtre vous pouvez choisir le nom et l'emplacement du fichier de sauvegarde. Pour cela vous pouvez taper dans la ligne "Fichier" le nom du fichier (avec éventuellement son emplacement) ou en sélectionner un dans la liste des fichiers ou vous déplacer dans l'arborescence à l'aide de la liste des lecteurs et des répertoires. Par défaut "*.*" est affiché sous DOS et Windows ou "*" sous Linux, ce qui signifie que tous les fichiers sont affichés. Vous pouvez également créer des répertoires (cela NE doit PAS être fait sur la partition sauvée, même si vous avez choisi de la sauver sur elle-même) ou monter une partition. Le montage de partition permet d'accéder à une partition qui n'est normalement pas accessible par le DOS/Windows, notamment les partitions NTFS (pour la version DOS) ou ext2 si vous désirez y écrire un fichier dessus. Pour avoir plus d'informations sur le montage de partition, veuillez lire le chapitre 25.
Une deuxième fenêtre vous donne la possibilité d'utiliser le nommage automatique et un fichier de log. Le nommage automatique consiste à générer automatiquement un nom de fichier si plusieurs sont nécessaires. Pour cela le programme prend le nom du premier fichier et remplace (ou ajoute selon le cas) les deux derniers caractères (les trois derniers si plus de 100 fichiers sont nécessaires) de l'extension par le numéro du fichier (en considérant que le premier fichier porte le numéro 0). Par exemple si votre premier fichier s'appelle "disk_c.par", le second sera "disk_c.p01", le troisième "disk_c.p02", ..., le cent-unième "disk_c.100". Le fichier de log permet d'enregistrer tous les messages d'erreur (cf. le chapitre 29).
Une troisième fenêtre vous informe des lecteurs avec leur espace libre ainsi que la taille de la partition (sans tenir compte du fait que seuls les secteurs occupés peuvent être sauvés et de la compression).

Remarques:

f) Choix de la taille du fichier: prise d'écran
Cette fenêtre vous permet de choisir la taille maximum que vous désirez pour le fichier. Si plus de place est nécessaire pour pouvoir sauver l'élément, un nouveau fichier vous sera demandé quand celui-ci sera plein. Si la taille libre sur le lecteur est inférieure à 10 Mo, la taille demandée est en ko, sinon elle est en Mo. Cette taille maximum ne peut pas dépasser le minimum entre la taille disponible sur le lecteur et 2047 Mo. Si vous avez utilisé l'option "-ncs", la taille disponible sur le lecteur n'est pas vérifiée.
Si vous entrez 0, vous revenez à la fenêtre de choix de fichier.
Pour entrer la taille, vous pouvez soit la donner en utilisant la ligne de commande soit en choisissant une taille prédéfinie dans la liste.
g) Choix de la compression: prise d'écran
Si vous disposez de suffisamment de mémoire, une fenêtre vous demande avec quel niveau de compression vous voulez compresser les données. Cela va de 0 (pas de compression) à 9 (compression maximale). Le niveau généralement utilisé par les programmes de compression est le niveau 6. Plus vous choisissez un niveau de compression élevé, plus le temps d'exécution sera long (par contre cela influence peu le temps de décompression).
Si vous n'avez pas assez de place mémoire, une fenêtre vous en informe. Dans ce cas aucune compression n'est réalisée (<=> niveau 0).
Cette fenêtre n'apparaît qu'après la demande du premier fichier (pour les fichiers suivant le même taux de compression est utilisé).
L'algorithme de compression utilisé est l'algorithme du programme gzip.
h) Choix du fichier de log:
Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez coché l'option pour créer le fichier de log lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous devez donner le nom du fichier où stocker tous les messages d'erreur affichés par le programme. Vous pouvez vous référer au chapitre 29 pour avoir plus de détails sur le fichier de log.
i) Fenêtre de sauvegarde: prise d'écran
Cette fenêtre vous informe de l'avancement de la sauvegarde.
La ligne d'avancement du haut donne l'avancement par rapport à l'ensemble de l'élément sauvé. La ligne d'avancement d'en dessous donne l'avancement par rapport à la taille maximale du fichier. Par conséquent il n'est pas anormal que cette ligne ne soit pas à 100% lorsque la sauvegarde se termine.
Le temps restant est le temps restant estimé. L'exactitude de celui-ci est fortement influencée par le fait de compresser ou non les données et de sauver ou non tous les secteurs.
La liste des erreurs est la liste des erreurs détectées lors de la lecture des secteurs du disque. Si vous avez les mêmes à la restauration et si lorsque vous utilisez un programme de vérification de disque (tel que la vérification de surface avec scandisk), de mauvais secteurs sont signalés, ces erreurs ne portent pas à conséquences (s'il n'y avait pas de données sur ces secteurs au moment de la sauvegarde, mais ça c'était à l'OS de le détecter).
Si la taille maximum de fichier que vous avez donnée n'est pas suffisante pour sauver tout l'élément (la ligne d'avancement de fichier atteint 100%), un nouveau nom de fichier vous est demandé avec à nouveau sa taille maximum (si vous utilisez le nommage automatique, celui-ci sera généré automatiquement, avec la même taille maximum que le premier).
Tant que la sauvegarde est en cours vous ne pouvez pas appuyer sur le bouton Ok (seul le bouton annuler est actif pour pouvoir arrêter la sauvegarde). Quand la sauvegarde est terminée, le bouton Ok devient actif, le bouton annuler inactif, et la ligne marquée "Etat" passe de "En cours ..." à "Terminé.".
j) Création du fichier d'options: prise d'écran
Si vous n'avez pas utilisé le mode batch (ou si des options ont été ajoutées par rapport à celles fournies en batch), une fenêtre vous demande si vous voulez créer le fichier d'options qui vous permettra d'utiliser le mode batch pour les prochaines sauvegardes/restaurations de cet élément. Si vous répondez "oui", une fenêtre vous demandera le nom du fichier. Ce fichier contiendra toutes les options que vous avez positionnées. Une autre fenêtre est affichée pour vous permettre d'ajouter un commentaire au début de ce fichier (le programme ajoute automatique les ";" avant le commentaire).

Remarques:

k) Exemples:
Considérons que vous avez 2 disques partitionnés comme décrit ci-dessous (à coté du type de partition se trouve les dénominations <DOS>|<Linux>):
Disque 1
Partition principale 1:
DOS FAT 32              (C:|hda1)
Partition principale 2:
DOS étendue             (  |hda2)
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
DOS FAT 32           (E:|hda5)
Partition étendue 2 de la
partition principale 2:
DOS VFAT 16          (F:|hda6)
Partition principale 3:
Linux extfs2            (  |hda3)
Partition principale 4:
Vide                    (  |hda4)
Disque 2
Partition principale 1:
DOS FAT 32              (D:|hdb1)
Partition principale 2:
DOS étendue             (  |hdb2)
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
DOS FAT 32           (G:|hdb5)
Partition principale 3:
Vide                    (  |hdb3)
Partition principale 4:
Linux swap              (  |hdb4)

Si vous désirez sauver la partition contenant le lecteur D:, vous exécutez savepart.exe -s, puis:

A partir de ce point, la sauvegarde se déroule. Si les 620 Mo ne suffisent pas pour sauver toutes les données, vous devez donner l'emplacement et le nom d'un deuxième fichier, puis sa taille maximale, .... Une fois la sauvegarde terminée, vous pouvez décider de créer le fichier batch ou pas. Si vous créez le fichier batch et gravez les fichiers sur un CD, mettez le fichier batch avec le premier fichier et n'oubliez pas de modifier le chemin d'accès au(x) fichier(s) de sauvegarde dans ce fichier batch.

Si vous désirez sauver la partition Linux, vous devez:

puis continuer comme pour le premier cas (comme la partition Linux se trouve sur le premier disque, il est conseillé de créer le fichier sur un lecteur du deuxième disque).


7- La restauration d'élément

C'est la partie qui est exécutée lorsque vous utilisez l'option -r ou sélectionnez cette option quand le programme vous la demande.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant (en dehors du mode batch):


            Choix du fichier
                   |
                   V
        [Choix du fichier de log]
                   |
                   V
     Choix de l'élément destination
                   |<-----------------------------+
                   V                              |
        Fenêtre de restauration                   |
                   +---------> Choix du fichier --+
                   V
                  Fin
a) Choix du fichier: prise d'écran
C'est la même fenêtre que celle de sélection de fichier lors de la sauvegarde.
L'en-tête du fichier sélectionné est vérifié et une erreur est signalée si celui-ci est incorrect.
Le nommage automatique peut être sélectionné afin que le nom des fichiers suivants soit généré automatiquement (il faut bien sûr que la règle de nommage décrite dans le chapitre 6.e soit respectée). Vous pouvez également monter une partition si le fichier de sauvegarde se trouve sur une partition non accessible par DOS/Windows/Linux.
b) Choix du fichier de log:
Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez coché l'option pour créer le fichier de log lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous devez donner le nom du fichier où stocker tous les messages d'erreur affichés par le programme. Vous pouvez vous référer au chapitre 29 pour avoir plus de détails sur le fichier de log.
c) Choix de l'élément destination: prise d'écran
Cette fenêtre donne la liste des éléments compatibles avec celui sauvé dans le fichier. Vous devez choisir un des éléments dans cette liste pour faire la restauration.
En haut de la fenêtre une description de l'élément sauvé est donnée. En dessous c'est la liste des éléments compatibles. Au cas où le support où vous voulez restaurer la sauvegarde n'apparaît pas, vous pouvez utiliser l'avant dernier choix dans la liste affichée pour choisir ce support pour voir pourquoi il n'est pas compatible.
Comme derniers choix, vous pouvez créer ou modifier un fichier brut. La création créera (ou remplacera si le fichier existe déjà) un fichier qui contient l'ensemble du contenu du support sauvé (il sera donc aussi grand que ce support). La modification mettra à jour un fichier déjà existant (celui-ci devra être cohérent en terme de taille).
Pour plus de détails sur la compatibilité entre les éléments veuillez consulter le chapitre 26.
Si aucun élément compatible n'est trouvé, un message vous le signale et le programme se termine.

!!!!! Attention !!!!!: prise d'écran
La restauration efface toutes les données actuellement présentes sur l'élément choisi. De plus vous NE devez PAS choisir le disque (dans le cas de la sauvegarde d'un disque complet) ou la partition sur laquelle se trouve le fichier vous permettant de faire cette restauration (il serait en effet effacé lors de la restauration et ne serait donc plus accessible ce qui entraînerait une erreur et l'arrêt de la restauration).
Une fenêtre de warning vous signale si le fichier se trouve sur le disque ou la partition à restaurer. Elle est affichée uniquement pour le premier fichier (car pour les suivants vous NE devez PAS accéder au disque ou à la partition que vous restaurez) et elle n'est pas affichée dans le cas où vous utilisez l'option "-ncd".

d) Fenêtre de restauration: prise d'écran
Cette fenêtre vous permet de suivre l'avancement de la restauration.
La ligne d'avancement du haut donne l'avancement pour le fichier.
La ligne d'avancement d'en dessous donne l'avancement pour l'élément choisi.
Le temps restant est le temps restant estimé. L'exactitude de celui-ci est fortement influencée par le fait que les données aient été compressées et que tous les secteurs aient été sauvés ou pas.
La liste des erreurs contient les erreurs détectées lors de l'écriture des secteurs sur le disque. Si ces erreurs sont les mêmes que lors de la sauvegarde, il n'y a pas de conséquences (si ce ne sont pas les mêmes ou s'il y en a moins ou plus vous risquez d'avoir perdu des données: passer scandisk (ou un programme équivalent pour l'OS donné) pourra peut-être résoudre le problème).
Si l'élément a été sauvé en plusieurs fichiers, ils vous sont demandés au fur et à mesure de l'avancement.
Tant que la restauration est en cours vous ne pouvez pas appuyer sur le bouton Ok (seul le bouton annuler est actif pour pouvoir arrêter cette restauration). Quand la restauration est terminée, le bouton Ok devient actif, le bouton annuler inactif, et la ligne marquée "Etat" passe de "En cours ..." à "Terminé.".

!!!!! Attention !!!!!:

e) Exemples: 
Avec le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, vous désirez restaurer les partitions précédemment sauvées.
Dans le cas de la sauvegarde du lecteur D:, vous exécutez savepart -r et Une fois la restauration terminée, rebootez votre ordinateur afin que le DOS prenne en compte le fait que le lecteur D: a été modifié.

Si vous désirez restaurer la partition Linux, vous procédez comme ci-dessus. Dans ce cas seul la 3ème partition du premier disque vous sera proposée vu que c'est la seule partition Linux présente (la partition Linux swap n'a pas le même système de fichier).


8- La copie d'élément

C'est la partie qui est utilisée quand vous utilisez l'option -c ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous le demande.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


           Choix du support
                  |
                  V
      Choix de l'élément source
                  |
                  V
          [Partie à sauver]
                  |
                  V
    Choix de l'élément destination
                  |
                  V
           Fenêtre de copie
                  |
                  V
                 Fin
a) Choix du support: 
Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.a).
b) Choix de l'élément source: 
Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.b).
c) Partie à sauver: 
Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.c).
d) Choix de l'élément destination: 
Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "restauration d'élément" (chapitre 7.c) en remplaçant les références au fichier par la partition à copier.
e) Fenêtre de copie: 
Cette fenêtre vous permet de suivre l'avancement de la copie.
La ligne d'avancement du haut donne l'avancement pour l'élément à copier.
La ligne d'avancement d'en dessous donne l'avancement pour l'élément destination.
Le temps restant est le temps restant estimé. L'exactitude de celui-ci est fortement influencée par le fait de copier ou non tous les secteurs.
La liste des erreurs contient les erreurs détectées lors de la lecture des secteurs sur l'élément à copier ou lors de l'écriture des secteurs sur l'élément destination. Si des erreurs apparaissent, il est fortement conseillé de passer scandisk ou un programme équivalent.
Tant que la copie est en cours vous ne pouvez pas appuyer sur le bouton Ok (seul le bouton annuler est actif pour pouvoir arrêter cette copie). Quand la copie est terminée, le bouton Ok devient actif, le bouton annuler inactif, et la ligne marquée "Etat" passe de "En cours ..." à "Terminé.".

!!!!! Attention !!!!!:

f) Exemples:
Avec le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, vous désirez copier la partition contenant le lecteur D: sur la partition contenant le lecteur E: (à condition que sa taille soit compatible).
Pour cela vous lancez savepart -c et: A partir de ce point la copie se déroule. Une fois celle-ci terminée, vous devez rebooter l'ordinateur.


9- La copie de fichier

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -d ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette partie vous permet de dupliquer des fichiers tout en changeant leur taux de compression ou leur taille maximum. Dans le cas où la sauvegarde contient tous les secteurs d'un disque ou d'une partition, vous pouvez ne copier que les secteurs d'une partition donnée ou que ses secteurs occupés (pour pouvoir ensuite restaurer le fichier sur une partition de taille différente).

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


                    Choix du premier fichier
Contient tous les secteurs    |    Contient les secteurs occupés
           +------------------+------------------+
           V                                     |
   Demande si extraction                         |
           |    Pas d'extraction                 |
           +------------------------+            |
Extraction |                        |            |
           V                        |            |
Vérification des fichiers sources   |            |
           |                        |            |
           V                        |            |
Choix de la partie à copier         |            |
           |                        |            |
           +------------------+-----+------------+
                              |
                              V
             Choix du premier fichier destination
                              |
                              V
                            Copie
                              |
                              V
                             Fin

L'exécution commence par vous demandez le nom du fichier source (veuillez vous référer au chapitre 7.a).

Si le fichier contient une sauvegarde de tous les secteurs, le programme vous demande si vous voulez n'en extraire qu'une partition (pour un disque) ou que les secteurs occupés (pour une partition, disquette ou un périphérique DOS)prise d'écran.

Si vous ne voulez extraire qu'une partie du fichier, le programme vous demande tous les fichiers de sauvegarde afin de les vérifier. Pour la suite de l'exécution, ces fichiers doivent pouvoir être accessibles simultanément. Il est préférable de ne pas choisir cette option si la sauvegarde avait signalé des secteurs défectueux. Une fois les fichiers vérifiés, le programme demande ce que vous voulez copier (ceci est similaire aux chapitres 6.b à 6.d), puis réalise la copie mais en simulant une sauvegarde (comme dans les chapitres 6.e à 6.h).

Si vous ne choisissez pas d'extraire une partie du fichier, ou si vous n'avez pas le choix, le programme vous demande le nom et la taille du fichier destination ainsi que le taux de compression (veuillez vous référer aux chapitres 6.e, 6.f et 6.g), puis la copie commence. La fenêtre d'avancement donne en haut l'avancement pour le fichier source et en bas celui pour le fichier destination. Si jamais plusieurs fichiers sources ou plusieurs fichiers destination sont nécessaires ils vous seront demandés au fur et à mesure du besoin.

Remarques:


10- La vérification de fichier

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -t ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Elle vous permet de vérifier que les fichiers de sauvegarde sont valides. Cette vérification consiste à contrôler l'en-tête des fichiers, la taille et le checksum des données (une fois que celles-ci sont décompressées si elles sont compressées). Si une sauvegarde a été faite en plusieurs fichiers, vous êtes obligés de contrôler tous les fichiers. Aucune donnée n'est écrite sur le disque ou n'est modifiée dans les fichiers.

L'exécution consiste en la demande du fichier source (veuillez vous référer au chapitre 7.a). La fenêtre d'avancement donne en haut l'avancement pour le fichier source. Si la sauvegarde a été faite en plusieurs fichiers, les fichiers suivant vous seront demandés.


11- La mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven

C'est la partie qui est utilisée quand vous utilisez l'option -u ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous le demande.

Windows 2000 et suivants stockent l'emplacement des partitions dans la base de registres afin de conserver l'association entre ces partitions et la lettre de lecteur correspondante. L'emplacement des partitions est composé de 2 éléments et dépend du type de table des partitions:

Si vous copiez une partition sur un autre disque (sans copier la table des partitions) ou si vous déplacez le début d'une partition (pour une table des partitions MBR), il faut mettre à jour ces informations dans la base de registre pour chacune des partitions que vous avez déplacées afin que Windows soit toujours capable de leur associer la même lettre de lecteur. Dans le cas de la restauration d'une partition alors qu'elle n'a pas été déplacée, cela n'est pas utile.

L'exécution comprend 2 parties: une première pour désigner l'emplacement où Windows est installé afin que le programme trouve le fichier de base de registres, la seconde pour donner la partition à mettre à jour dans cette base de registres. Si vous copiez la partition Windows 2000/XP/Vista/Seven, l'installation de Windows à utiliser est bien sûr celle sur la partition destination de la copie.

Il faut noter que cette option ne permet pas de créer une nouvelle lettre de lecteur dans le registre: vous pouvez uniquement affecter une lettre de lecteur déjà existante. Cela n'est pas un problème du fait que le besoin de cette option est d'affecter la lettre de lecteur de la partition source à la partition destination lors de la restauration/copie sur une partition destination qui est différente de la partition source.
Si vous avez besoin de créer une nouvelle lettre de lecteur, vous pouvez soit utiliser le gestionnaire de disque Windows (si ce n'est pas pour la partition système) ou éditer la base de registres en démarrant avec un CD WinPE ou BartPE.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


          Choix du support où Windows est installé
                             |
                             V
         Choix de l'élément où Windows est installé
                             |
                             V
          Nom du répertoire où Windows est installé
 +-------------------------->|
 |                           V
 |  Choix du disque où est la partition à mettre à jour
 |                           |
 |                           V
 |         Choix de la partition à mettre à jour
 |                           |
 |                           V
 |         Lettre de la partition à mettre à jour
 |                           |
 |                           V
 |                      Confirmation
 |                           |
 |                           V
 |          Changer une autre lettre de lecteur ?
 |                       oui |
 +---------------------------+
                             | non
                             V
                            Fin
a) Choix du support où Windows est installé: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque ou la liste des périphériques DOS/Windows sur lequel se trouve l'installation de Windows dont la base de registres doit être mise à jour.
b) Choix de l'élément où Windows est installé: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve l'installation de Windows dont la base de registres doit être mise à jour.
c) Nom du répertoire où Windows est installé: prise d'écran
Il faut sélectionner le répertoire d'installation de Windows. En règle générale ce répertoire s'appelle "WINDOWS", sauf si vous avez précisé un autre nom lors de l'installation. Si vous donnez un nom de répertoire incorrect ou si la version de Windows installée n'est pas correcte vous aurez un message d'erreur vous signalant que le fichier de base de registres n'a pas pu être trouvé.
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque sur lequel se trouve la partition dont vous désirez modifier la définition dans la base de registre.
e) Choix de la partition à mettre à jour: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition dont vous désirez modifier la définition dans la base de registre.
f) Lettre de la partition à mettre à jour: prise d'écran
Cette fenêtre donne la liste de toutes les lettres de lecteur modifiables avec leur définition actuelle. La première colonne est la lettre de partition, la seconde est l'identificateur du disque sur lequel est la partition et la troisième est l'octet de début de la partition sur le disque. La dernière colonne répète les 2 informations précédentes telles que données par regedit.
Vous devez choisir dans cette liste quelle lettre vous voulez affecter à la partition sélectionnée grâce aux deux fenêtres précédentes. Le programme ira modifier la définition pour cette lettre afin d'y mettre les valeurs définies en haut de la fenêtre.
g) Confirmation: prise d'écran
Le programme vous demande la confirmation de la modification de la base de registre. Il donne le nom de la clé qui sera modifiée, son ancienne et sa nouvelle valeur. La valeur est composée de 12 chiffres en hexadécimal, les quatre premiers étant le numéro du disque, les 8 derniers l'offset de la partition sur le disque (c'est le même format que la dernière colonne de la fenêtre précédente).
h) Exemple:
Disque 1
Partition principale 1:
Windows XP (C:)
Partition principale 2:
Partition étendue
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
Données (E:)
Partition étendue 2 de la
partition principale 2:
Fichier de swap (F:)
Disque 2
Partition principale 1:
Windows XP (D:)
Partition principale 2:
Partition étendue
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
Données (G:)
Vous avez copié votre partition Windows XP du disque 1 sur le disque 2. Dans ce cas il faut que la lettre de lecteur du Windows XP sur le disque 2 devienne C: pour que ce Windows soit capable de booter. Il faut donc modifier la base de registre du Windows XP du disque 2 pour échanger les lettres des lecteurs.
Pour cela il faut lancer Partition-Saving, choisir l'option de mettre à jour la base de registre, choisir le disque 2 et la première partition comme partition où est installé Windows. Ensuite vous sélectionnez la première partition du premier disque et lui affectez la lettre D:. Puis vous lancez Partition-Saving une deuxième fois, sélectionnez à nouveau la première partition du deuxième disque comme partition d'installation de Windows, puis sélectionnez la première partition du deuxième disque et lui affectez la lettre C:. Si jamais vous avez également copié la partition de données, il faut que vous fassiez le même échange pour les deuxièmes partitions avec les lettres E: et G:.
Une fois cela fait, si vous bootez avec le Windows XP du premier disque vous avez toujours la même configuration que celle ci-dessus (celle-ci n'est pas modifiée). Mais maintenant si vous bootez avec le Windows XP du deuxième disque, vous avez (en considérant que vous avez également échangé les lettres de lecteur des partitions de données):
Disque 1
Partition principale 1:
Windows XP (D:)
Partition principale 2:
Partition étendue
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
Données (G:)
Partition étendue 2 de la
partition principale 2:
Fichier de swap (F:)
Disque 2
Partition principale 1:
Windows XP (C:)
Partition principale 2:
Partition étendue
Partition étendue 1 de la
partition principale 2:
Données (E:)
Note: une fois cela réalisé, changer le nom des partitions pour éviter de se mélanger serait une bonne idée.


12- La mise à jour de la configuration de démarrage de Windows Vista/Seven

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -w ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Afin de gérer le démarrage, Windows Vista/Seven stocke dans un fichier quelles sont les partitions amorçables et leur emplacement sur le disque selon un formalisme proche de celui de l'association des lettres de lecteur avec une partition. Ceci est similaire au fonctionnement du fichier BOOT.INI de Windows XP, mais à la différence que le fichier ne peut pas être édité car il est binaire.
Cette option vous permet de modifier ces informations si jamais vous déplacez une partition système (soit qu'elle est transférée sur un autre disque, soit que sa position de début sur le disque soit modifiée) et que Windows Vista/Seven est installé sur votre ordinateur.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


                 Choix du support amorçable
                             |
                             V
                 Choix de l'élément amorçable
                             |
                             V
              [Choix du fichier de configuration de démarrage]
                             |
                             V
         Choix du disque où est la partition à mettre à jour
                             |
                             V
              Choix de la partition à mettre à jour
 +-------------------------->|
 |                           V
 |           Entrée de démarrage à mettre à jour
 |                           |
 |                           V
 |                      Confirmation
 |                           |
 |                           V
 |              Changer une autre entrée
 |                       oui |
 +---------------------------+
                             | non
                             V
                            Fin
a) Choix du support amorçable: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande sur quel support se trouve le fichier contenant les informations de démarrage. Généralement ces informations sont sur la partition amorçable de l'ordinateur qui se trouve sur le premier disque dur. Cette partition est souvent une petite partition de 100 Mo apparaissant au début du disque ou la partition d'installation de Windows.
Ces informations de démarrage se trouvent dans un fichier nommé "\Boot\BCD", vous pouvez éventuellement vous baser sur l'existence de ce fichier pour savoir quel support choisir (note: ce fichier peut être caché).
b) Choix de l'élément amorçable: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande quelle est la partition contenant les informations de démarrage.
c) Choix du fichier de configuration de démarrage: prise d'écran
Cette fenêtre est optionnelle. Elle est affichée uniquement si aucun fichier de configuration de démarrage n'est trouvé ou si les 2 sont trouvés.
Le fichier de configuration de démarrage est "\Boot\BCD" pour les BIOS MBR et "\EFI\Microsoft\Boot\BCD" pour les BIOS UEFI. Si les deux ou aucun d'entre eux existe, le programme vous demande lequel utiliser. Vous pouvez également entrer le nom d'un autre fichier.
Comme la fenêtre n'est pas affichée si un seul des deux fichiers est présent, si vous voulez utiliser un autre fichier, vous pouvez le donner via l'option "boot_BCD_file" du fichier d'options.
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande quel est le disque contenant la partition qui a été déplacée et qui nécessite une mise à jour des données de démarrage.
Généralement seules les partitions systèmes (celles contenant une installation de Windows puisque Windows ne gère pas les autres systèmes) nécessitent une telle mise à jour, celles ne contenant que des données n'ont pas besoin de cela car elles n'ont pas de données de démarrage.
e) Choix de la partition à mettre à jour: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande quelle est la partition qui a été déplacée.
f) Entrée de démarrage à mettre à jour: prise d'écran
Cette fenêtre liste l'ensemble des entrées de démarrage actuellement définies avec leur configuration actuelle. Au-dessus de la liste se trouve la description de la partition choisie: les valeurs affichées prendront la place de celles affichées dans la liste pour l'entrée choisie.

Les entrées généralement présentes sont les suivantes:

Ainsi qu'il est décrit ci-dessus, plusieurs entrées peuvent référencer la même partition. Si vous déplacez la partition correspondante, il faudra donc mettre à jour toutes ces entrées une à une. Ce qui est décrit est pour une installation typique, vous devez vous baser également sur les valeurs actuelles pour savoir quelles sont les entrées qui sont liées à une même partition.

Si une entrée a ses données à 0, cela peut dénoter soit une incohérence dans les données de cette entrée, soit un problème du programme pour arriver à les lire. Il vaut mieux être prudent en la mettant à jour, cela peut amener d'autres incohérences.

Si une entrée a son nom entre "{...}", c'est que le programme n'a pas réussi à déterminer son nom et utilise les noms par défaut selon le type de l'entrée. Si le nom est "{Nom non trouvé}", c'est que même le type de l'entrée n'a pu être déterminé.

Si une fenêtre vous affiche auparavant que des entrées n'ont pas pu être lues, ces entrées ne sont pas affichées et vous ne pourrez pas les mettre à jour.

Exemple:
La prise d'écran donne l'exemple dans le cas où Windows Vista n'a pas été installé sur la partition amorçable (cela se voit par le fait que 2 identificateurs différents apparaissent). Si vous déplacez la partition Vista, il faut mettre à jour les 2 premières entrées tandis que si vous déplacez la partition amorçable, il faut modifier les 3 dernières entrées.
Si Windows Vista avait été installé sur la partition amorçable, les 5 entrées auraient eu la même identification et il faudrait mettre à jour ces 5 entrées si la partition est déplacée.

g) Confirmation: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification de l'entrée que vous avez sélectionnée.


13- La mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -b ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Afin de gérer le multiboot avec une autre version de DOS ou Windows, Windows XP/Vista/Seven sauve le secteur boot de l'autre version de Windows dans le fichier BOOTSECT.DOS ou BOOTSECT.BAK sur cette partition et modifie le secteur boot pour mettre le sien à la place (celui-ci demandant quelle version de Windows lancer en fonction de la configuration multiboot). Si vous choisissez d'exécuter l'ancienne version de Windows, il lit alors le contenu du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK et l'exécute. Par conséquent si vous copiez sur un autre disque ou déplacez le début de la partition pour l'autre version de Windows, il faut que ce fichier soit modifié pour refléter cela. Cette option permet de réaliser cela.

Attention: cette option ne fait que modifier certains paramètres de BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK pour refléter les changements qui ont pu être fait dans le secteur boot de la partition, elle ne permet en aucun cas de créer ou compléter un fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK.

L'exécution consiste en choisir la partition où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK pour qu'il soit mis à jour par rapport au secteur boot courant de cet élément. Elle se déroule selon le diagramme suivant:


 Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK
                         |
                         V
Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK
                         |<-------+
                         V        |
                    Confirmation  |
                         |        |
                         +--------+
                         |
                         V
                        Fin
a) Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque, la disquette ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel se trouve le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK à modifier.
b) Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK à modifier.
c) Confirmation: prise d'écran
Le programme vous demande la confirmation de la modification du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK. Si vous confirmez, il sera modifié pour mettre à jour certains des paramètres en cohérence avec ceux contenus dans le secteur boot actuel de l'élément.
Cette confirmation est demandée pour chacun des fichiers à modifier (d'abord BOOTSECT.DOS puis BOOTSECT.BAK). Si l'un d'entre eux n'existe pas ou a un mauvais format, vous aurez un message d'information ou d'erreur. Du fait que l'existence de ces fichiers dépend des versions de Windows installées, ce n'est pas nécessairement une erreur qu'un des fichiers n'existe pas.
Si vous voulez modifier d'autres fichiers que ceux par défaut, vous pouvez donner le nom du fichier à modifier par l'option "file=" du fichier d'option.


14- La correction de la définition physique d'un disque dans un secteur de démarrage

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -a ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option permet de modifier le nombre de têtes et de secteurs par piste qui sont stockés dans les secteurs de démarrage FAT et NTFS.
Cela est utile si vous avez un problème du type "NTLDR manque" ou "IO.SYS non trouvé" lors du démarrage et que si vous explorez la partition vous voyez ces fichiers (si vous ne les voyez pas c'est qu'il faut les y copier via le programme SYS pour DOS/Windows 9x ou via la console de récupération pour Windows NT/2000/...). Cette erreur peut provenir du fait que la définition physique du disque dans le secteur de démarrage correspondant est incorrecte (note: SYS et la console de récupération permettent aussi de corriger cette erreur).

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


     Choix du support où corriger le secteur de démarrage
                             |
                             V
    Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage
                             |
                             V
        [Correction de la valeur du premier secteur]
                             |
                             V
         Choix de la nouvelle définition physique
                             |   Choix d'une valeur prédéfinie
             +---------------+---------------------------------+
             |                                                 |
             V                                                 |
 Entrée de valeurs manuelles                                   |
             |                                                 |
             +---------------+---------------------------------+
                             |
                             V
        [Correction de la valeur du numéro de support]
                             |
                             V
                        Confirmation
                             |
                             V
                            Fin
a) Choix du support où corriger le secteur de démarrage: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque, la liste des périphériques DOS/Windows/Linux ou le lecteur de disquette sur lequel se trouve la partition ou le lecteur pour lequel le secteur de démarrage doit être corrigé.
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le secteur de démarrage qui doit être corrigé.
c) Correction de la valeur du premier secteur: prise d'écran
Cette fenêtre n'est affichée que si le programme trouve que la valeur du premier secteur dans le secteur boot est incorrecte. Cette valeur donne le nombre de secteurs du disque qui sont avant la partition. Si cette valeur est incorrecte, cela peut empêcher la partition de démarrer si c'est une partition de démarrage. Si ce n'est pas une partition de démarrage, cela n'a pas de conséquence. Si vous voulez changer cette valeur, vous devez le confirmer. La modification ne sera effective que si vous n'annulez pas l'exécution dans les fenêtres suivantes.
Si vous voulez utiliser une autre valeur que celle trouvée par le programme (sans que ce soit la valeur actuelle), vous pouvez utiliser le fichier d'options pour forcer celle-ci (cf. l'option "fix_first_sector").
d) Choix de la nouvelle définition physique: prise d'écran
Cette fenêtre affiche les valeurs trouvées dans le secteur de démarrage ainsi qu'une liste de valeurs prédéfinies. Le contenu de cette liste dépend du support et du système d'exploitation (certaines valeurs peuvent ne pas apparaître) et il est normal que les valeurs puissent être différentes (c'est pour cette raison qu'il peut être nécessaire de les corriger dans le secteur de démarrage).
Ces valeurs peuvent être: Cette liste se termine par une option permettant d'entrer des valeurs manuelles (voir ci-dessous) et une option pour garder les valeurs actuelles (si vous voulez mettre à la valeur du premier secteur sans changer les nombres de têtes/secteurs).

Note: utiliser des valeurs différentes des nombres standards dans le cas d'un disque à accès standard est normalement une mauvaise idée puisque seuls ces nombres sont censés être corrects.

e) Entrée de valeurs manuelles: prise d'écran
Ces fenêtres apparaissent si vous avez choisi la dernière option dans la fenêtre précédente. Elles vous permettent de donner les valeurs que vous voulez si aucune des valeurs prédéfinies ne semble convenir. Donner des valeurs incorrectes ne pose généralement pas un risque de perte de données (la partition ne démarrera pas), mais il vaut mieux être prudent. Des valeurs correctes sont souvent les multiples de 2 (16, 32, 64, ...) ou les multiples de 2 moins 1 (63, 255, ...).
f) Correction de la valeur du numéro de support: prise d'écran
Cette fenêtre n'est affichée que si le programme trouve que la valeur du numéro de support dans le secteur boot est incorrecte. Cette valeur est normalement 0 pour un support amovible et 128 pour un support fixe. Si cette valeur est incorrecte, cela peut empêcher la partition de démarrer si c'est une partition de démarrage. Si ce n'est pas une partition de démarrage, cela n'a pas de conséquence. Si vous voulez changer cette valeur, vous devez le confirmer. La modification ne sera effective que si vous n'annulez pas l'exécution dans les fenêtres suivantes.
Si vous voulez utiliser une autre valeur que celle trouvée par le programme (sans que ce soit la valeur actuelle), vous pouvez utiliser le fichier d'options pour forcer celle-ci (cf. l'option "fix_disk_number").
g) Confirmation: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification du secteur de démarrage. Une fois la modification confirmée, le secteur de démarrage et sa copie (s'il y en a une) sont modifiés.


15- Le remplacement d'un secteur de démarrage ou d'un superbloc par sa copie

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -k ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option permet de remplacer un secteur de démarrage dans le cas d'une partition FAT/NTFS ou le superbloc dans le cas d'une partition ext2/ext3/ext4 par sa copie. Les systèmes de fichier FAT32, NTFS, ext2, ext3 et ext4 définissent une copie de ses secteurs afin de pouvoir réparer une partition si les secteurs originels sont corrompus. Vous pouvez par exemple essayer d'utiliser cette option si votre partition apparaît soudainement comme de type "RAW" au lieu de "FAT" ou "NTFS" sous Windows.

L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:


    Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc
                             |
                             V
   Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc
                             |
                             V
                Choix de la copie à utiliser
                             |
                             V
                    Explorer la partition
                             |
                             V
                        Confirmation
                             |
                             V
                            Fin
a) Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel se trouve la partition ou le lecteur pour lequel la copie du secteur de démarrage/superbloc doit être utilisée pour remplacer le secteur de démarrage/superbloc.
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le secteur de démarrage/superbloc qui doit être remplacé par sa copie.
c) Choix de la copie à utiliser: prise d'écran
Cette fenêtre donne la liste des copies de secteur de démarrage ou de superbloc qui semblent être valides. Cette liste est généralement soit vide (pas de copie trouvée), soit contient une seule copie. S'il y a plusieurs copies qui semblent valides, il vaut mieux que vous choisissez d'explorer la partition (cf. fenêtre suivante) pour chacune d'entre elles pour voir laquelle semble la bonne.
Lors de la sélection d'une copie, si elle est identique au secteur actuel, le programme s'arrête car il n'est pas utile de remplacer le secteur. Il faut noter qu'il n'est pas inhabituel d'avoir une copie du superbloc différente du superbloc originel (même si celui-ci est correct) car celui-ci contient des données qui sont modifiées avec l'utilisation (ex: le nombre de blocs libres) et le driver Linux ext2/ext3/ext4 ne maintient pas nécessairement la copie à jour.
d) Explorer la partition: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande si vous voulez explorer la partition en utilisant la copie du secteur de démarrage/superbloc. Cela permet de vérifier si le contenu de la partition semble correct en utilisant cette copie. L'exploration se fait comme décrit dans le chapitre 19, la partition étant montée en lecture seule. Lorsque vous quittez l'exploration, vous revenez à la suite de l'exécution.
e) Confirmation: prise d'écran
Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification du secteur de démarrage/superbloc. Une fois la modification confirmée, le secteur de démarrage/superbloc est remplacé par sa copie.
Dans le cas ext2/ext3/ext4, du fait que la copie du superbloc peut ne pas être totalement à jour, la vérification de la partition est forcée lors de son prochain montage afin que le superbloc soit mis à jour.


16- La simulation d'un élément

Cette partie couvre l'utilisation du driver (DRVPART.SYS) et les options "-m" et "-i" de savepart. Le but de ce driver est essentiellement de pouvoir accéder à une partition contenue dans des fichiers de sauvegarde afin d'en récupérer quelques fichiers.
Note:
Du fait de l'option permettant d'explorer une sauvegarde (cf. le chapitre 20) ayant des possibilités supérieures, cette partie est considérée obsolète et ne sera pas maintenue en cas de modification importante dans le format des fichiers de sauvegarde.

a) Utilisation du driver:
DRVPART.SYS est un driver DOS permettant de simuler qu'un nouveau lecteur est présent. Ce lecteur est simulé à l'aide de fichiers de sauvegarde réalisés préalablement.
Comme tout driver DOS, DRVPART.SYS doit être chargé en mémoire à l'aide du fichier CONFIG.SYS. Ce fichier texte se trouve sur le disque de démarrage (soit C:, soit A: selon que vous démarrez depuis le disque dur ou une disquette). Afin que le driver soit chargé il faut ajouter à la fin de ce fichier la ligne:
DEVICE=<emplacement>\DRVPART.SYS <options>
avec <emplacement> égal au répertoire où se trouve le fichier DRVPART.SYS. Une fois cette ligne ajoutée, la prochaine fois que vous démarrez votre ordinateur, vous aurez un nouveau lecteur accessible (la lettre est définie par le DOS et est la lettre suivant votre dernier lecteur).
DRVPART.SYS peut prendre 2 options: Exemples:
DEVICE=C:\DRVPART.SYS
Le driver est chargé avec les valeurs par défaut de 512 octets pour la taille des secteurs et 1024 ko pour la mémoire.
DEVICE=C:\DRVPART.SYS 512 4096
Le driver est chargé avec les valeurs de 512 octets pour la taille des secteurs et 4096 ko pour la mémoire.

La mémoire utilisée en permanence par le driver est une zone mémoire permettant au driver de stocker temporairement les secteurs demandés par d'autres programmes. Selon les demandes, cette taille peut augmenter/diminuer dynamiquement (sans jamais descendre en dessous de la taille définie au chargement). Le cas pire d'utilisation de la mémoire est certainement lorsqu'un programme cherche à connaître la taille libre sur le lecteur (par exemple à la fin d'un "dir").
La mémoire utilisée par le driver est de la mémoire XMS ou EMS (selon ce qui est présent). Ces types de mémoire sont de la mémoire standard (vous n'avez pas besoin de matériel spécifique), elle est appelée XMS ou EMS selon la manière qu'elle est gérée. La mémoire XMS est gérée par le driver HIMEM.SYS (une ligne DEVICE=<emplacement>\HIMEM.SYS doit apparaître au début du fichier CONFIG.SYS) et la mémoire EMS est gérée par le driver EMM386.EXE (ou équivalent) (une ligne DEVICE=<emplacement>\EMM386.EXE doit apparaître dans le fichier CONFIG.SYS juste après celle contenant HIMEM.SYS). Si aucun de ces 2 types de mémoire n'est présent, le driver ne se charge pas. A noter que l'utilisation de la mémoire EMS peut limiter la taille mémoire disponible à 32 Mo.
Le driver peut générer les messages suivants lors de son chargement:

Si l'un des trois derniers messages est affiché, le driver n'est pas chargé.
b) Simulation d'un élément:
Une fois que le driver est chargé en mémoire les options "-m" et "-i" de savepart peuvent être utilisées (ou les actions associées apparaissent dans la liste des actions si vous ne donnez pas d'option d'action).
La première option ("savepart -m") ou le choix "Simuler un élément" dans les actions permet de donner l'ensemble des fichiers de sauvegarde à utiliser afin de simuler l'élément qu'ils contiennent. L'exécution se déroule d'une façon similaire au test de fichiers de sauvegarde (chapitre 10). Une fois l'exécution terminée correctement vous pourrez utiliser le lecteur ajouté par le driver comme étant la partition contenue dans les fichiers (tant qu'aucun élément n'est simulé, l'accès au lecteur renvoie une erreur).
La deuxième option ("savepart -i") ou le choix "Lire les informations du driver" dans les actions permet de lire les informations du driver (lecteur simulé, taille de secteur et fichiers utilisés si un élément est simulé) et d'arrêter de simuler un élément s'il y en a un actuellement simuléprise d'écran.
Lors de la simulation d'un élément, de la mémoire EMS/XMS supplémentaire peut être nécessaire pour le driver. Malheureusement, lors de l'exécution de savepart alors que seule de la mémoire XMS est présente, il n'est pas possible d'allouer de la mémoire supplémentaire (savepart l'utilise complètement). Par conséquent vous aurez certainement une erreur du type "Vous n'avez pas assez de mémoire EMS ou XMS: <n> ko libres sont nécessaires."prise d'écran. Dans ce cas vous devez utiliser le programme ALLOCXMS.COM en donnant comme paramètre <n> afin que la mémoire soit pré-allouée avant l'exécution de savepart, puis relancer savepart (exemple: ALLOCXMS.COM 1024 allouera 1024 ko de mémoire). Comme cette taille dépend de l'élément à simuler, elle ne peut pas être fixée à l'avance. ALLOCXMS peut afficher les messages suivants:
c) Remarques:


17- La création de fichiers sur un lecteur NTFS

Cette option n'apparaît que si vous êtes sous Windows NT ou une version suivante. Elle vous permet de créer des fichiers sur une partition NTFS afin d'être capable par la suite de les utiliser comme fichier de sauvegarde via le montage de partition une fois que vous êtes sous DOS. En effet le programme n'est pas capable de créer des fichiers sur une partition NTFS (uniquement de les lire/écrire en les redimensionnant) quand il est sous DOS, et donc les fichiers que vous créez ici servent de base. Cette option vous demande des noms de fichier jusqu'à ce que vous fassiez 'Annuler'. Si jamais vous utiliser le nommage automatique, au lieu de vous demander plusieurs fichiers, il vous demande le nombre de fichiers que vous voulez créer.

Remarques:

Exemple:
Vous voulez sauver une partition ayant 4 Go de données dans des fichiers de 680 Mo (pour pouvoir les graver) en utilisant la compression. Dans ce cas, il vous faudra créer: 4*1024 / 2 / 680 = 3.011 => 6 fichiers.


18- L'annulation des mauvais secteurs d'un système de fichier

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -z ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option permet d'annuler le fait que des secteurs soient marqués défectueux sur un système de fichier. Elle ne permet en aucun cas de corriger les secteurs défectueux, elle doit uniquement être utilisée dans le cas où vous restaureriez/copieriez une partition ayant des secteurs défectueux sur un autre disque dur. Cela est fait normalement automatiquement par le programme lors de la restauration sauf dans le cas où les disques et les partitions sources et destinations seraient strictement identiques: dans ce cas le programme croit qu'il restaure la partition sur celle sauvée et donc que les informations sur les mauvais secteurs doivent être conservées.

Cette option ne doit donc être utilisée que dans un cas: celui où vous avez un "X" dans la colonne "Idem" lors de restauration/copie alors que la restauration/copie se fait sur un disque différent de celui source.

Notes:

L'exécution de cette option se fait selon le schéma suivant:

 Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés
                         |
                         V
Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés
                         |
                         V
                    Confirmation
                         |
                         V
                     Exécution
                         |
                         V
                        Fin
a) Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés: prise d'écran
Il faut sélectionner le disque, la disquette ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel est le système de fichier à modifier.
b) Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) pour lequel il faut annuler les mauvais secteurs.
c) Confirmation: prise d'écran
Le programme vous demande la confirmation de la modification du système de fichier. Si vous confirmez, l'ensemble des mauvais secteurs sera marqué comme à nouveau valide.
d) Exécution: prise d'écran
La modification du système de fichier est en cours. Selon le type de système de fichier et la taille de la partition cela peut aller plus ou moins vite (le plus rapide étant pour les partitions ext2, le plus lent pour les partitions FAT).


19- L'exploration de partition

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -e ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option vous permet de naviguer dans une partition pour pouvoir éditer ou copier des fichiers.
L'exécution de cette option se fait selon le schéma suivant lorsqu'elle est utilisée avec l'interface fenêtres textuelles:


                 Choix du support où est la partition à explorer
                                      |
                                      V
                        Choix de la partition à explorer
                                      |
                                      V
+---------------------------> Fenêtre d'exploration
|                                     |
|           +-------------------------+------------------------+
|           |                         |                        |
|           V                         V                        V
| Fenêtre de visualisation     Fenêtre d'édition     Destination de la copie
|           |                         |                        |
|           |                         |                        V
|           |                         |               Exécution de la copie
|           |                         |                        |
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Lorsqu'elle est utilisée en mode ligne de commande, l'exécution à partir de la "Fenêtre d'exploration" se fait par une invite de commande permettant d'utiliser les commandes décrites dans le chapitre 19.h.
a) Choix du support où est la partition à explorer: prise d'écran
Vous devez choisir le disque, le lecteur de disquette ou le périphérique DOS/Windows/Linux où est le système de fichier à explorer.
b) Choix de la partition à explorer: prise d'écran
Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) que vous voulez explorer.
c) Fenêtre d'exploration: prise d'écran
Cette fenêtre est la fenêtre d'exploration. Elle contient les éléments suivants:
d) Fenêtre de visualisation: screenshot
Cette fenêtre est un simple afficheur hexadécimal pour voir le contenu d'un fichier.
Les actions qui peuvent être faite dans cet afficheur sont:
e) Fenêtre d'édition: screenshot
Cette fenêtre est un éditeur de texte simple. Vous pouvez modifier un fichier puis sauver ces changements. Cette fenêtre est composée de:
Les actions qui peuvent être faite dans cet éditeur sont:
f) Destination de la copie: screenshot
Cette fenêtre demande où vous voulez copier les fichiers sélectionnés. Si vous n'avez sélectionné qu'un seul fichier qui n'est pas un répertoire, vous pouvez lui donner un autre nom, sinon vous ne pouvez que donner le nom du répertoire où les fichiers seront copiés.
g) Exécution de la copie: screenshot
Cette fenêtre affiche les fichiers copiés et les erreurs rencontrées.
Au-dessus de la ligne "->" se trouve le nom du fichier source en relatif depuis le répertoire source et en dessous se trouve le nom du fichier destination en relatif depuis le répertoire destination. Dans la plupart des cas, ces deux noms sont identiques, à moins que vous ne copiiez depuis une partition avec des noms longs vers une partition ne les supportant pas (en utilisant les accès DOS): le programme va utiliser les noms courts correspondants aux noms longs, mais il n'assure pas que sur la partition destination ce nom court correspond au même fichier que celui de la partition source. Dans ce cas il est préférable d'utiliser le mécanisme de montage pour accéder aux partitions FAT avec les noms longs.
En dessous du nom des fichiers copiés se trouve la liste des erreurs rencontrées.
Dans le cas où le programme trouverait que vous essayez de copier un fichier sur un fichier existant, il vous demande si vous voulez l'effacer. Une deuxième vérification est réalisée si le fichier est en lecture seule.
Lorsque la copie se termine, le bouton "Ok" devient actif et la ligne "->" est modifiée en un message pour signaler si la copie s'est terminée ou a été annulée avant (soit parce que vous l'avez annulée, soit à cause d'une erreur fatale).
Notes:
h) Exécution en mode ligne de commandes:
Quand l'exploration est faite en mode ligne de commandes, vous obtenez une invite "> " après avoir choisi la partition ou le fichier de sauvegarde à explorer. Depuis cette invite vous pouvez exécuter des commandes pour lire ou modifier la partition explorée. L'invite de commande permet d'utiliser les touches spéciales suivantes: Lorsque vous êtes dans une déclaration de fonction, l'invite de commande est précédée de "func <nom de la fonction>", quand l'interpréteur cherche une étiquette, l'invite de commande est précédée de "label <nom de l'étiquette>".
L'exploration en mode ligne de commande utilise plusieurs concepts qui sont commun aux interpréteurs de commandes qui sont décrits ci-après. Mais cet interpréteur de commandes a des capacités réduites.
Les variables
Les variables permettent de stocker une valeur pour la réutiliser par la suite. Une variable a un nom composé de n'importe quel caractère sauf "=", "<", "%" et "+". Quelques variables sont réservées et ne peuvent pas être modifiées: La valeur d'une variable peut être obtenue en utilisant son nom entre "%" (%<variable>%). Si vous voulez utiliser un caractère "%" dans une commande, vous devez le doubler ("%%"). Une variable peut être positionnée via la commande "set". Une variable peut être supprimée via la commande "unset". Une variable peut être définie comme locale via l'instruction "local" auquel cas elle n'est pas visible lors de l'appel à un script ou une fonction et toute future modification faite à cette variable n'est pas visible depuis l'appelant d'une fonction.
Lors du démarrage de l'exploration, les variables d'environnement du système sont automatiquement définies. Celles correspondant aux variables avec un nom réservé sont détruites.
Le statut d'erreur
Lors de l'exécution d'une commande, celle-ci peut générer ou non une erreur. Cette information peut être utilisée pour décider de ce qu'il faut faire après l'exécution de cette commande. Cela peut être fait automatiquement via le statut d'erreur ou vérifié via l'instruction "if". Le statut d'erreur est utilisé quand une commande se termine en erreur et peut être positionné via la commande "onerror" qui a plusieurs options: L'instruction "if" a une condition spécifique ("error") pour tester si la dernière commande exécutée s'est terminée avec une erreur ou pas.
Les scripts
Un script est un fichier texte contenant des commandes à exécuter. Il doit y avoir une commande par ligne (les lignes vides ou commençant par ";" sont ignorées).
Un script peut être appelé via l'instruction "ecall" ou "scall" suivie du nom du script et de ses arguments. L'ensemble du fichier est exécuté jusqu'à sa fin ou l'exécution d'une instruction pour le terminer ("exit", "quit", "end" ou "return").
Un script a les variables de son appelant sauf celles déclarées locales et celles correspondant à ses arguments et a le statut d'erreur et le répertoire courant de son appelant. Les changements qu'il réalise sur les variables, le statut d'erreur ou le répertoire courant sont perdus quand il se termine.
Les fonctions
Les fonctions sont une suite d'instruction qui peuvent être appelées avec des arguments. Les fonctions sont déclarées via "func <nom de la fonction>" et se terminent à la première instruction "endfunc". Elles peuvent être appelées via l'instruction "fcall" suivi par le nom de la fonction et ses arguments. Une fonction reste locale au script où elle est déclarée.
Une fonction a les variables de son appelant sauf celles déclarées locales et celles correspondant à ses arguments et a le statut d'erreur et le répertoire courant de son appelant. Les changements qu'elle réalise sur les variables sont visibles par son appelant à moins qu'elle ne déclare une variable comme locale. Les changements du répertoire courant sont conservés lorsqu'elle se termine. Les changements qu'elle réalise sur le statut d'erreur sont perdus quand elle se termine.
Les étiquettes
Une étiquette est un point du script qui peut être atteint via l'instruction "goto". Cela permet de réaliser un saut pour ne pas exécuter une partie du script ou au contraire de boucler sur une partir du script (dans ce cas, cela doit être un "goto" exécuté depuis une instruction "if" ou il doit y avoir un autre saut pour pouvoir sortir de cette boucle pour ne pas finir en boucle infinie). Vous pouvez sauter à une étiquette qui n'est toujours pas déclarée, dans ce cas toutes les instructions jusqu'à la déclaration de cette étiquette sont ignorées hormis les déclarations d'étiquette et de fonction.
Les étiquettes sont déclarées via ":<nom de l'étiquette> avec le nom de l'étiquette qui est composé de n'importe quel caractère autre que " " ou "%". Une étiquette est locale au script ou à la fonction et doit être unique dans ce script ou cette fonction. Vous ne pouvez pas atteindre une étiquette déclarée ailleurs que dans le script ou la fonction courante à l'exception de la construction "onerror goto <nom de l'étiquette>" (si le script ou la fonction courante ne définit pas cette étiquette et le statut d'erreur a été positionné en dehors de ce script ou de cette fonction, elle est cherchée dans l'appelant). Essayer d'atteindre une étiquette qui n'est pas déclarée dans le script ou la fonction se termine par une erreur.
Le répertoire courant
Quand une instruction est exécutée, cela est réalisé depuis un point dans l'arborescence de répertoires appelé le répertoire courant (si vous listez le contenu d'un répertoire sans donner un nom de répertoire, cela sera le contenu de ce répertoire courant). Du fait de la manière dont l'exploration est réalisée, il existe une notion de deux répertoires courant: Cela est nécessaire car le programme n'a pas les mêmes capacités selon s'il travaille sur le système de fichier qu'il explore ou sur le système de fichier qu'il atteint à travers des appels systèmes standard (le détail est donné dans la description de chacune des commandes). Pour éviter un conflit sur le nommage des répertoires, la plupart des commandes existe en deux versions: Quand ils sont exprimés en absolu, Au début de l'exploration, le répertoire courant de la partition explorée est son répertoire racine et le répertoire courant du système de fichier standard est le dernier répertoire que vous avez accédé.
Il y a un cas où le répertoire courant de la partition explorée et le répertoire courant du système de fichier standard correspondent, c'est quand vous changez le répertoire courant du système de fichier standard pour un répertoire de la partition explorée via son point de montage (à moins que vous n'ayez monté d'autres partitions avant de démarrer l'exploration, celui-ci est "0:" dans le cas DOS/Windows et "//0" dans le cas Linux): dans ce cas, changer le répertoire courant de la partition explorée ou changer le répertoire courant du système de fichier standard change les deux répertoires (jusqu'à ce que vous modifiiez le répertoire courant du système de fichier standard pour une autre arborescence que celle de la partition explorée).
Exemple (en considérant que la partition explorée est montée sous "0:"):
scd 0:\un_repertoire
; A partir de ce point le répertoire courant de la partition explorée et le
; répertoire courant du système de fichier standard sont tous les deux
; "un_repertoire" sur la partition explorée
ecd un_sous_repertoire
; Les deux sont maintenant "un_repertoire\un_sous_repertoire"
scd ..
; Les deux sont à nouveau "un_repertoire"
scd C:\
; Le répertoire courant de la partition explorée est toujours "un_repertoire"
; et le répertoire courant du système de fichier standard est "C:\"
ecd un_sous_repertoire
; Seul le répertoire courant de la partition explorée est modifié en
; "un_repertoire\un_sous_repertoire"
Les commandes
Ce chapitre décrit toutes les commandes qui peuvent être utilisées durant l'exploration. Dans ces descriptions: Quand les commandes ont des options qui commencent par "-", vous pouvez forcer l'arrêt de l'analyse des options en utilisant une option "--" (si vous voulez utiliser des noms de fichier commençant par "-" comme dans "ecp -- -commence_par_- .").
Certaines commandes acceptent des caractères génériques dans le nom des fichiers (comme "*" pour accepter n'importe quelle séquence de caractères). Dans ce cas, elles utilisent la convention Linux (cela signifie que "*.*" ne va prendre que les fichiers ayant un point dans leur nom là où la convention DOS aurait pris tous les fichiers, vous devez utiliser "*" pour cela).
Les commandes que vous pouvez utiliser sont les suivantes:
Commande Arguments/Description/Exemple
asfilename [-k] <chaîne>
Transforme la chaîne de façon à ce que des caractères spécifiques soient considérés comme valides dans un nom de fichier (" ", "<", ">", "[", "]", "?", "*", "/", "\", ":", les caractères avant " " et les caractères après "~").
Si "-k" est utilisé, les séparateurs de chemin ("\", "/" et ":") sont conservés tel quel.
Cette commande peut être utilisée pour éviter qu'un nom de fichier contenant un espace ne soit interprété comme 2 arguments quand il est utilisé avec les autres commandes.
;----------
asfilename un fichier avec des espaces
;----------
Affiche "un<20>fichier<20>avec<20>des<20>espaces".
asstring <chaîne>
Transforme la chaîne de façon à ce les caractères spécifiques soient affichés en ASCII (opération inverse de "asfilename").
Si un caractère est un caractère UTF-16, un avertissement est affiché et ce caractère est remplacé par "_".

;----------
asstring un<20>fichier<20>avec<20>des<20>espaces
;----------
Affiche "un fichier avec des espaces".
[es]call <script> <argument>*
Lit le <script> sur la partition explorée ou le système de fichier standard et l'exécute avec les arguments donnés. Quand le script se termine, l'exécution continue à moins qu'il ne se termine avec l'instruction "exit" ou "quit".
Le script appelé conserve toutes les variables qui existent dans l'appelant sauf celles correspondant aux arguments de l'appelant et celles déclarées locales. Les variables qui sont positionnées ou modifiées durant l'exécution du script ne sont pas récupérées par l'appelant. La même chose s'applique pour le statut d'erreur et pour le répertoire courant.
;----------
ecall mon_script.txt premier second
;----------
Lit le fichier "mon_script.txt" et l'exécute avec "premier" et "second" comme arguments.
[es]cat [-i|-c] <fichier>+
Affiche le <fichier> donné. Si plusieurs fichiers sont donnés, ils sont affichés les uns après les autres. Le nom du fichier peut contenir des caractères génériques auquel cas tous les fichiers correspondant sont affichés (l'ordre est l'ordre du répertoire). Les fichiers binaires sont affichés sous forme hexadécimale. Les options sont utilisées en cas d'utilisation des génériques:
  • -i: ignorer la casse dans la recherche des noms,
  • -c: forcer la correspondance de la casse.
L'utilisation par défaut de la casse dépend du type de système de fichiers (pas de correspondance de la casse pour les systèmes de fichier FAT et NTFS, avec correspondance de la casse pour les systèmes de fichier ext2/3/4).
;----------
ecat fichier1.txt fichier2.txt
;----------
Affiche le contenu des fichiers "fichier1.txt" et "fichier2.txt".
[es]cd [<répertoire>]
Affiche le nom du répertoire courant de la partition explorée ("ecd") ou du système de fichier standard ("scd") si aucun nom de répertoire n'est fourni ou change le répertoire courant de la partition explorée ou du système de fichier standard pour le répertoire donné.
;----------
ecd
;----------
Affiche le nom du répertoire courant de la partition explorée.

;----------
scd system
;----------
Change le répertoire courant du système de fichier standard pour le sous-répertoire "system".
[es]cp [-a|-i|-c|-d|-f|-k|-s|-p|-r|-v|-8.3|-asc|-lfn|-u16] <chemin source>+ <chemin destination>
Copie <chemin source> vers <chemin destination>. "ecp" copie les fichiers depuis la partition explorée vers le système de fichier standard et "scp" copie les fichiers depuis le système de fichier standard vers la partition explorée. Avec "ecp" vous pouvez copier les fichiers depuis la partition explorée vers elle-même en utilisant le point de montage de la partition explorée.
Si le nom d'un seul fichier est donné dans <chemin source>, <chemin destination> peut être le nom d'un fichier (copie avec renommage) ou d'un répertoire (copie dans ce répertoire). S'il y a plusieurs noms de fichier dans <chemin source> ou il contient des caractères génériques ou c'est le nom d'un répertoire, <chemin destination> doit être un nom de répertoire:
  • s'il n'existe pas et qu'il n'y a qu'un seul <chemin source>, c'est une copie avec renommage,
  • s'il n'existe pas et qu'il y a plusieurs <chemin source> (ou avec des caractères génériques), c'est une erreur,
  • s'il existe, <chemin source> est copié dans ce répertoire en conservant le même nom.
Les options sont:
  • "-a": ajoute le contenu de <chemin source> au contenu de <chemin destination> en le créant s'il n'existe pas (ne peut pas être utilisé avec "-r"),
  • "-i": ignore la casse des noms pour trouver le nom de <chemin source> (par défaut: dépend du type de système de fichier),
  • "-c": force la correspondance de casse,
  • "-d": utilise la date de modification du fichier source comme date de modification du fichier destination au lieu de la date courante,
  • "-f": force l'écrasement des fichiers destination s'ils existent (par défaut: demandé à l'utilisateur),
  • "-k": ne pas écraser les fichiers destination s'ils existent,
  • "-s": ne pas écraser les fichiers destination en lecture seule,
  • "-p": faire une pause entre chaque affichage d'écran,
  • "-r": copier récursivement (par défaut: non récursif) (ecp uniquement),
  • "-v": afficher le nom de tous les fichiers copiés (par défaut: ne pas afficher les noms),
  • "-8.3": n'utilise pas le nom long si la partition explorée les supporte mais pas le système de fichier standard (par défaut: demandé à l'utilisateur) (ecp uniquement),
  • "-asc": n'utilise pas les noms avec caractères UTF-16 si la partition explorée les supporte mais pas le système de fichier standard (par défaut: demandé à l'utilisateur) (ecp uniquement),
  • "-lfn": ne pas faire la copie si la partition explorée supporte les noms de fichier long mais pas le système de fichier standard (ecp uniquement),
  • "-u16": ne pas faire la copie si la partition explorée utilise les noms de fichier avec caractères UTF-16 mais pas le système de fichier standard (ecp uniquement).
;----------
ecp *.txt .
;----------
Copie tous les fichiers avec l'extension ".txt" vers le répertoire courant du système de fichier standard.

;----------
ecp un_fichier.ext 0:\
;----------
Copie le fichier "un_fichier.ext" vers la racine de la partition explorée (si celle-ci est montée sous "0:").

;----------
scp vers_la_racine_exploree.txt \
;----------
Copie le fichier "vers_la_racine_exploree.txt" vers la racine de la partition explorée.
[es]dir [-on|-oe|-od|-os|+on|+oe|+od|+os|-tb|-tc|-td|-tf|-tl|-tp|-ts|-i|-c|-p|-s]* <chemin>*
Affiche la liste des fichiers donnés dans "<chemin>". "edir" liste les fichiers sur la partition explorée et "sdir" liste les fichiers sur le système de fichier standard. Si aucun "<chemin>" n'est fourni, le répertoire courant est utilisé. "<chemin>" peut contenir des caractères génériques. Les options sont:
  • "-on": trie la sortie par nom,
  • "-oe": trie la sortie par extension,
  • "-od": trie la sortie par date de modification,
  • "-os": trie la sortie par taille,
  • "+on": trie la sortie par nom en ordre inverse,
  • "+oe": trie la sortie par extension en ordre inverse,
  • "+od": trie la sortie par date de modification en ordre inverse,
  • "+od": trie la sortie par taille en ordre inverse,
  • "-tb": ne liste que les périphériques de bloc,
  • "-tc": ne liste que les périphériques de caractères,
  • "-td": ne liste que les répertoires,
  • "-tf": ne liste que les fichiers,
  • "-tl": ne liste que les liens symboliques,
  • "-tp": ne liste que les tubes nommés,
  • "-ts": ne liste que les sockets,
  • "-i": ignore la casse dans la correspondance de nom (par défaut: dépend du type de système de fichier),
  • "-c": force la casse dans la correspondance de nom,
  • "-p": pause entre chaque page affichée,
  • "-s": n'affiche que le nom des fichiers en remplaçant les espaces par "<20>" et les tabulations par "<09> et en ignorant les répertoires courant et parent de façon à ce que la sortie puisse être utilisée comme argument en appelant une fonction ou un script.
Lorsque plusieurs options "-o?" sont utilisées, la dernière est prise en compte. Si aucune option "-o?" n'est utilisée, l'ordre est celui de stockage dans le répertoire. Lorsque plusieurs options "-t?" sont utilisées, la sortie est une combinaison de tous les types de fichiers demandés.
;----------
edir
;----------
Affiche le contenu du répertoire courant sur la partition explorée.

;----------
sdir -p -tf -td premierrep/* secondrep/*.txt
;----------
Affiche tous les fichiers et répertoires de "premierrep" et ceux se terminant par ".txt" de "secondrep".

;----------
set CURDIR_LIST<edir -s
;----------
Positionne dans la variable "CURDIR_LIST" le contenu du répertoire courant en s'assurant que chaque mot est le nom d'un fichier.
dispsize  
Met à jour la taille d'écran que le programme utilise. Si les variables d'environnement LINES ou COLUMNS sont définies, elles sont utilisées, sinon le programme détecte la taille actuelle. Cela est utile avec les commandes ayant une option "-p" pour afficher la sortie par page pour que cette longueur soit correctement gérée.
;----------
dispsize
;----------
Détecte la taille actuelle de l'écran et l'utilise.

;----------
set COLUMNS=100
set LINES=50
dispsize
;----------
Utilise une taille d'écran de 100 colonnes et 50 lignes.
echo <expression>
Affiche <expression>.
;----------
echo %COLUMNS% %LINES%
;----------
Affiche la valeur des variables d'environnement "COLUMNS" et "LINES".
end [<code de fin>]
Termine le script courant et revient à l'appelant. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le script se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté à son niveau mais au niveau de son appelant). <code de fin> ne peut pas être récupéré par l'appelant (seulement s'il est égal à 0 ou pas).
;----------
end
;----------
Termine le script sans erreur.

;----------
end 1
;----------
Termine le script avec une erreur.
exit [<code de fin>]
Termine le programme. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le programme se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté).
;----------
exit
;----------
Termine le programme sans erreur.

;----------
exit 1
;----------
Termine le programme avec une erreur.
expr <expression>
Calcule "<expression>" et affiche le résultat. Une expression peut être:
  • "+ <valeur entière>": affiche <valeur entière>,
  • "- <valeur entière>": affiche la négation de <valeur entière>,
  • "not <valeur entière>": affiche 0 si <valeur entière> est différente de 0, 1 sinon,
  • "<valeur entière 1> +|-|*|/|mod <valeur entière 2>": affiche la somme, la différence, la multiplication, la division ou le modulo des deux valeurs entières,
  • "<valeur textuelle 1> - <valeur textuelle 2>": affiche -1, 0 ou 1 selon que la "<valeur textuelle 1<" est avant, égale ou après "<valeur textuelle 2<" selon l'ordre alphabétique (comparaison ASCII),
  • "<valeur entière 1> and <valeur entière 2>": affiche 1 si les deux valeurs entières sont différentes de 0, 0 sinon,
  • "<valeur entière 1> or <valeur entière 2>": affiche 0 si les deux valeurs entières sont 0, 1 sinon,
  • "<valeur entière 1> xor <valeur entière 2>": affiche 0 si les deux valeurs entières sont 0 ou différentes de 0, 1 sinon,
  • "<valeur entière ou textuelle 1> =|!=|>|>=|<|<= <valeur entière ou textuelle 2>": affiche 1 si la comparaison est vraie, 0 sinon. Si les 2 valeurs sont entières, la comparaison est une comparaison numérique, sinon c'est une comparaison de texte.
Si vous voulez réaliser des opérations sur plus de 2 valeurs, vous devez la réaliser grâce à plusieurs expressions en utilisant des variables intermédiaires.
;----------
expr 3 or 0
;----------
Affiche 1.

;----------
expr 4 + 5
;----------
Affiche 9.

;----------
expr aaa - bbb
;----------
Affiche -1.

;----------
expr aaa < bbb
;----------
Affiche 1.

;----------
set FIRST<expr 4 + 5
expr %FIRST% * 10
;----------
Affiche 90.
fcall <fonction> <arguments>*
Appelle la fonction avec les arguments. La fonction doit avoir été déjà définie dans le script courant. <arguments> est une liste de mots séparés par des espaces ou tabulations. Si vous voulez qu'un argument ait des espaces ou tabulations, vous devez les remplacer par <20> ou <09> ou utiliser la commande "asfilename" sur eux (et utiliser "asstring" dans la fonction pour les décoder).
;----------
fcall une_fonction
;----------
Exécute la fonction "une_fontion".

;----------
set CONTENU_REP<edir -s
fcall traite_liste %CONTENU_REP%
;----------
Appelle la fonction "traite_list" avec le contenu du répertoire courant en s'assurant que les espaces sont correctement gérés dans le nom des fichiers.
func <nom fonction>
Définit une fonction appelée "<nom fonction>". Une fonction ayant ce nom ne doit pas avoir été déjà définie dans le script courant. La définition d'une fonction s'étend jusqu'à la première instruction "endfunc". Elle peut contenir n'importe quel type d'instruction sauf la définition d'une autre fonction.
;----------
func affiche_coucou
echo coucou
endfunc
;----------
Définit une fonction qui ne fait qu'afficher "coucou".
goto <nom d'étiquette>
Continue l'exécution à partir de l'étiquette nommée "<nom d'étiquette>". Si l'étiquette a déjà été définie, l'exécution continue à partir de celle-ci, sinon le programme attend sa définition. Si le script ou la fonction se termine sans que cette étiquette soit définie, c'est une erreur.
;----------
goto étiquette
echo Non affiché
:étiquette
;----------
Continue l'exécution à partir de l'étiquette "étiquette" et donc "Non affiché" n'est pas affiché.
help [<commande>]
Affiche un résumé de toutes les commandes si aucune "<commande>" n'est fourni, sinon affiche les options de la "<commande>".
;----------
help
;----------
Affiche le résumé de toutes les commandes.

;----------
help if
;----------
Affiche l'aide de la commande "if".
if [not] <condition> <commande>
Exécute la commande "commande" si la condition "<condition"> est vraie (ou fausse si elle est précédée de "not").
"<commande>" peut seulement être une commande unique différente d'une définition de fonction ou d'étiquette. Si vous voulez exécuter plusieurs commandes, vous devez utiliser une commande "goto", "fcall", "scall" ou "ecall".
"<condition>" peut être:
  • "error": vrai si la commande précédente s'est terminée en erreur,
  • "defined <nom de variable>": vrai si la variable "<nom de variable>" est définie (le nom de la variable ne doit pas être entouré de "%" car c'est son nom que vous voulez tester et non sa valeur, à moins bien sûr que le nom de la variable que vous voulez tester est défini par une autre variable),
  • "[es]exist <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est n'importe quel type de fichier ou de répertoire,
  • "[es]file <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un fichier ordinaire,
  • "[es]dir <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un répertoire,
  • "[es]link <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un lien symbolique,
  • "[es]socket <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est une socket,
  • "[es]pipe <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un tube nommé,
  • "[es]block <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un périphérique de bloc,
  • "[es]char <nom de fichier>": vrai si le fichier "<nom de fichier>" existe et est un périphérique de caractère,
  • "<expression>": vrai si l'expression "<expression>" est différente de 0. "<expression>" peut être n'importe quelle expression de la commande "expr".
Dans les conditions testant l'existence d'un fichier, la version commençant par "e" est pour les fichiers se trouvant sur la partition explorée et la version commençant par "s" est pour les fichiers sur le système de fichier standard.
Si vous voulez réaliser des conditions complexes, vous devez les réaliser à travers plusieurs commandes "if" en utilisant la commande "goto".
;----------
if error exit
;----------
Termine le programme si la commande précédente s'est terminée avec une erreur.

;----------
if exist COLUMNS goto positionne_la_taille
if not exist LINES goto ne_positionne_pas_la_taille
:positionne_la_taille
dispsize
:ne_positionne_pas_la_taille
;----------
Force la mise à jour de la taille de l'écran si la variable COLUMNS ou la variable LINES est définie.
local <nom de variable>+
Définie la variable <nom de variable> comme locale: tout changement suivant cette commande ne sera pas visible par l'appelant et tout appel à une autre fonction ou script à partir de ce point dans la fonction ne recevra pas cette variable.
;----------
func gestion_variable
echo %UNE_VARIABLE%
set UNE_VARIABLE=modifié dans l'appelant
local UNE_VARIABLE
set UNE_VARIABLE=plus modifié dans l'appelant
fcall une_autre_fonction
endfunc
;----------
Cette fonction affiche la valeur de la variable "UNE_VARIABLE" puis la modifie avant de la déclarer locale. Pour l'appelant de cette fonction, la variable "UNE_VARIABLE" aura la valeur "modifié dans l'appelant" quand l'appel de cette fonction se termine. Quand cette fonction appelle "une_autre_fonction", celle-ci ne verra pas la variable "UNE_VARIABLE".
[es]mkdir <répertoire>
Crée le répertoire <répertoire> sur la partition explorée ("emkdir") ou sur le système de fichier standard ("smkdir").
;----------
emkdir un_sousrep
;----------
Crée le répertoire "un_sousrep" dans le répertoire courant de la partition explorée.
[es]more [-i|-c] <fichier>+
Affiche le <fichier> donné en faisant une pause entre chaque écran. Si plusieurs fichiers sont donnés, ils sont affichés les uns après les autres. Le nom du fichier peut contenir des caractères génériques auquel cas tous les fichiers correspondant sont affichés (l'ordre est l'ordre du répertoire). Les fichiers binaires sont affichés sous forme hexadécimale. Les options sont utilisées en cas d'utilisation des génériques:
  • -i: ignorer la casse dans la recherche des noms,
  • -c: forcer la correspondance de la casse.
L'utilisation par défaut de la casse dépend du type de système de fichiers (pas de correspondance de la casse pour les systèmes de fichier FAT et NTFS, avec correspondance de la casse pour les systèmes de fichier ext2/3/4).
;----------
emore fichier1.txt fichier2.txt
;----------
Affiche le contenu des fichiers "fichier1.txt" et "fichier2.txt".
mount  
Monte une nouvelle partition sous un numéro de lecteur. La partition à monter est demandée interactivement.
;----------
mount
;----------
Démarre la requête pour monter une nouvelle partition.
emount  
Affiche le numéro de lecteur sous lequel la partition explorée est montée.
;----------
emount
;----------
Affiche "0:" (sous DOS/Windows) ou "//0" (sous Linux) si aucune partition n'a été montée avant celle explorée.
smount  
Liste tous les lecteurs accessibles.
;----------
smount
;----------
Affiche
C:
[...]
0:
[...]
sous DOS/Windows ou
/
[...]
//0
[...]
sous Linux (les parties [...] étant les autres lettres de lecteur).
onerror continue|end|exit|goto <étiquette>|return
Définit le comportement si une erreur est rencontrée:
  • "continue": continue l'exécution avec les commandes suivantes,
  • "end": termine le script en cours avec une erreur,
  • "exit": termine le programme avec une erreur,
  • "goto <étiquette>": va à l'<étiquette> donnée et continue l'exécution à partir de ce point,
  • "return": termine la fonction en cours ou le script en cours (si l'exécution n'est pas dans une fonction) avec une erreur.
Plus de détails sont donnés dans la description du statut d'erreur.
;----------
onerror end
;----------
Positionne que le script doit être terminé en cas d'erreur.
printcmd none|read|exec|both
Affiche les commandes qui vont être exécutées ou arrête de les afficher:
  • "none": arrête d'afficher les commandes,
  • "read": affiche les commandes quand elles sont lues,
  • "exec": affiche les commandes quand elles sont exécutées (après l'expansion des variables),
  • "both": affiche les commandes quand elles sont lues et exécutées.
;----------
printcmd exec
[...]
printcmd none
;----------
Affiche toutes les commandes présentes dans "[...]" puis arrête de les afficher.
quit [<code de fin>]
Termine le programme. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le programme se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté).
;----------
quit
;----------
Termine le programme sans erreur.

;----------
quit 1
;----------
Termine le programme avec une erreur.
return [<code de fin>]
Termine la fonction ou le script si l'exécution n'est pas dans une fonction. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, la fonction se termine sans erreur, sinon elle se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté à son niveau mais au niveau de son appelant).
;----------
return
;----------
Termine la fonction sans erreur.

;----------
return 1
;----------
Termine la fonction avec une erreur.
[es]rm [-i|-c|-f|-k|-p|-r|-v]* <fichier>+
Supprime les fichiers et répertoires <fichier> sur la partition explorée ("erm") ou sur le système de fichier standard ("srm"). Le nom des fichiers peut avoir des caractères génériques. Un répertoire ne peut être supprimé que s'il est vide à moins que l'option "-r" ne soit utilisée. Les options sont les suivantes:
  • "-i": ignore la casse dans la correspondance de nom (par défaut: dépend du type de système de fichier),
  • "-c": force la casse dans la correspondance de nom,
  • "-f": force la suppression des fichiers (par défaut: demandé à l'utilisateur),
  • "-k": ne supprime pas les fichiers en lecture seule,
  • "-p": affiche par page,
  • "-r": supprime les répertoires récursivement (par défaut: non récursif) (erm uniquement),
  • "-v": liste tous les fichiers supprimés (par défaut: ne les liste pas).
;----------
erm -f *.tmp
;----------
Supprime tous les fichiers se terminant par ".tmp" dans le répertoire courant de la partition explorée sans confirmation.
set [<nom de variable>[[+]=<valeur de variable>]|[[+]<<commande>]]
Positionne ou affiche la valeur d'une variable d'environnement. Si aucun <nom de variable> n'ait donné, toutes les variables sont affichées. Si un <nom de variable> est donné sans valeur ou commande, la valeur de cette variable est affichée. Si <nom de variable> est suivi de:
  • "=<valeur de variable>": la valeur est affectée à la variable,
  • "+=<valeur de variable>": la valeur est ajoutée à la valeur courante de la variable,
  • "<<commande>": la commande est exécutée et sa sortie est affectée à la variable,
  • "+<<commande>": la commande est exécutée se sa sortie est ajoutée à la valeur courante de la variable,
;----------
set UNE_VARIABLE=coucou
set UNE_VARIABLE
;----------
Positionne "coucou" dans "UNE_VARIABLE" puis l'affiche.

;----------
set UNE_VARIABLE+<asstring <20>le monde
;----------
Exécute "asstring <20>le monde" et ajoute sa sortie (" le monde") à "UNE_VARIABLE" (l'utilisation de "asstring" au lieu de "echo" permet d'avoir un espace en début sinon il aurait été supprimé par la commande "echo").

;----------
set UNE_VARIABLE+= !
;----------
Ajoute " !" à "UNE_VARIABLE" (donc celle-ci est maintenant "coucou le monde !").
shift [<nombre de décalages>]
Supprime les <nombre de décalages> premiers arguments du script ou de la fonction et décale les suivants en conséquence. Si aucun <nombre de décalage> n'est donné, un argument est décalé. Si le <nombre de décalage> est plus grand que le nombre d'arguments, ils sont tous décalés (il n'y a donc plus d'argument). Les variables "@" et "#" sont mises à jour en conséquence.
;----------
func décale_args
shift
echo %1%
shift 3
echo %1%
echo %@%
endfunc
;----------
Si la fonction "décale_args" est appelée avec "un deux trois quatre cinq six", elle affiche "deux", puis "cinq" et "cinq six".
shiftvar <nom de variable> [<nombre de décalages>]
Découpe la valeur de la variable <nom de variable> en mots séparés par des espaces, supprime les <nombre de décalages> premiers en les affichant et positionne ceux restant dans la valeur de <nom de variable>. Si <nombre de décalages> n'est pas donné, le premier mot est supprimé. Si <nombre de décalages> est plus grand que le nombre de mots dans la valeur de <nom de variable>, tous sont affichés et la variable est vide.
;----------
set UNE_VARIABLE=un deux trois quatre cinq
shiftvar UNE_VARIABLE 2
;----------
Affiche "un deux" et "UNE_VARIABLE" vaut "trois quatre cinq".
[es]tofile <fichier>([[+]=<contenu>]|[[+]<<commande>])
Ecrit <contenu> ou la sortie de <commande> dans le <fichier>. Si le <fichier> existe déjà, il est écrasé. Si <contenu> est précédé de "+=" au lieu de "=" ou <commande> est précédé de "+<" au lieu de "<", <contenu> ou la sortie de <commande> est ajouté en fin de <fichier> (s'il n'existe pas, il est créé).
;----------
etofile sortie.txt=coucou
;----------
Ecrit "coucou" dans le fichier "sortie.txt" du répertoire courant de la partition explorée.

;----------
etofile sortie.txt+<asstring <20>le monde
;----------
Ajoute " le monde" en fin du fichier "sortie.txt".
unset <nom de variable>
Supprime la définition de la variable <nom de variable>. La valeur de cette variable n'est plus accessible et essayer de l'utiliser génère une erreur.
;----------
unset UNE_VARIABLE
;----------
Supprime la variable "UNE_VARIABLE".


20- L'exploration de sauvegarde

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -v ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option vous permet d'explorer le contenu de fichiers de sauvegarde afin que vous puissiez en extraire des fichiers. Elle ne permet pas de modifier les fichiers de sauvegarde.

Les fichiers qui peuvent être explorés sont tous les fichiers contenant soit la sauvegarde d'un disque complet (une partition devra alors être choisie), soit la sauvegarde d'une partition ayant un système de fichier FAT12/16/32, NTFS ou ext2/3/4. Si la sauvegarde a été découpée en plusieurs fichiers, tous les fichiers doivent pouvoir être lus simultanément. Les fichiers peuvent être compressés ou pas.

Son exécution est similaire à celle du chapitre 19 mais avec les étapes a) et b) remplacées par la demande et la vérification de l'ensemble des fichiers de sauvegarde (similaire au chapitre 10).

Notes:


21- Le changement de la partition de démarrage

C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -g ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.

Cette option permet de changer la partition utilisée pour démarrer votre ordinateur. Cela peut être nécessaire si vous avez copié le contenu de votre partition de démarrage d'une partition à une autre.

L'exécution permet de choisir le disque sur lequel vous voulez mettre à jour la table des partitions puis quelle partition vous voulez utiliser pour démarrer. L'exécution suit le diagramme ci-dessous:


 Choix du disque où est la table des partitions
                     |
                     V
      Choix de la partition de démarrage
                     |
                     V
                Confirmation
                     |
                     V
                    Fin
a) Choix du disque où est la table des partitions: 
Vous devez choisir le disque sur lequel vous voulez mettre à jour la table des partitions pour modifier la partition de démarrage. Dans la plupart des cas, c'est le premier disque dur fixe à moins que vous ayez un gestionnaire de démarrage qui permette de changer le disque de démarrage.
Si le disque choisi n'a pas de partition ou n'utilise pas un partitionnement de type MBR, le programme se termine avec un message d'erreur.
b) Choix de la partition de démarrage: prise d'écran
Cette fenêtre vous donne la liste des partition principales sur le disque choisi (seules les partitions principales peuvent être démarrées) et vous informe de la partition de démarrage actuelle. Vous devez choisir celle que vous voulez utiliser comme partition de démarrage.
c) Confirmation: prise d'écran
Le programme vous demande la confirmation de la modification de la table des partitions. Vous pourvez avoir un message spécifique si la partition choisie est une partition principale définissant des partitions étendues, car il n'est pas habituel d'avoir ce type de partition comme partition de démarrage du fait qu'elle ne contient pas directement un système de fichier.
Une fois que vous avez confirmé le choix, le program modifie la table des partitions et se termine.


22- Créer les fichiers de marquage des lecteurs à utiliser

Cette option permet de créer les fichiers de marquage qui peuvent ensuite être utilisé avec les options "-fp", "-fd" ou "-ff". Ces fichiers sont de simples fichiers vides ou contenant des options (avec un format similaire au fichier d'options) qui sont utilisés par le programme pour retrouver une partition lors d'une sauvegarde/restauration. Cela permet de contourner le fait que le nom des lecteurs puisse être différent selon l'OS utilisé (c'est à dire que le C:\ sous DOS peut être différent du C:\ sous Windows). Vous devez donner à ces fichiers un nom unique parmi toutes les partitions (pour un répertoire donné) de façon à être certain d'identifier la partition sur laquelle le fichier est.
L'exécution de cette option se fait en trois étapes:

Si le programme détermine que la partition des fichiers de sauvegarde utilise le système de fichier NTFS, il crée automatiquement des fichiers vides (comme dans le chapitre 17) pour que ceux-ci puissent être utilisés. Le nombre de ces fichiers est calculé en fonction de la taille libre de la partition source et de la taille maximale que vous avez fournie en considérant que la compression est utilisée. S'il trouve que des fichiers avec le même nom existent déjà, il demande confirmation avant de les écraser.

Une fois que ces fichiers sont créés, vous pouvez utiliser le programme sous un autre OS avec la ligne de commande "savepart -fp <nom du premier fichier> -ff <nom du second fichier>. Dans les deux cas le nom ne doit pas contenir de lettre de lecteur ("marker.par" et non "C:\marker.par"). Il va scanner l'ensemble des partitions pour trouver les deux fichiers ainsi que l'ensemble des lecteurs pour le second fichier (pour le cas où il serait sur CD). S'il ne trouve qu'un seul exemplaire de chacun de ces fichiers, il demande confirmation des emplacements trouvés (sauf si vous avez utilisé l'option "-fnc") puis réalise la sauvegarde ou restauration selon ce que vous avez décidé de faire. S'il ne trouve pas un des deux fichiers ou en trouve un sur plusieurs partitions, il ne fait rien en vous demandant de résoudre le problème.

Notes:


Exemple:
Si vous voulez sauver votre lecteur C:\ dans des fichiers sur E:\, vous pouvez créer un répertoire "backup" sur chacun d'entre eux (cela évite d'avoir des fichiers sur la racine), puis exécuter savepart, choisir de créer les fichiers de marquage en donnant "C:\backup\diskc.par" pour le premier fichier et "E:\backup\diskc.fil" pour le second (pour la taille maximale, vous pouvez choisir celle que vous voulez en fonction de ce que vous voulez faire des fichiers qui seront obtenus). Puis vous pouvez redémarrer sous DOS (ou avec un CD BartPE ou Linux) et lancer savepart avec "savepart -fp backup\diskc.par -ff backup\diskc.fil". Quand vous choisissez de "Sauver un élément", le programme va scanner les disques pour trouver ces fichiers et s'il les trouve, il sauvera le contenu de C:\ (qui peut avoir un autre nom ou ne pas apparaître sous cet OS) vers E:\backup\diskc.f00, E:\backup\diskc.f01, ...
Si vous voulez graver les fichiers obtenus sur un CD/DVD, vous pouvez copier les fichiers obtenus sur la racine du CD en copiant également le fichier "diskc.fil" sur le premier CD (sur la racine aussi, pas dans un répertoire "backup"). Puis en utilisant ce CD, vous pouvez exécuter "savepart -fp backup\diskc.par -ff diskc.fil" et le programme utilisera le fichier sur le CD. Si vous aviez créer un répertoire "backup" sur le CD en y copiant le fichier "diskc.fil", vous auriez exécuté "savepart -fp backup\diskc.par -ff backup\diskc.fil" mais dans ce cas le programme se serait plaint qu'il trouve deux fichiers "backup\diskc.fil" (un sur le lecteur E:\, l'autre sur le CD).


23- Charger un fichier d'options ou de marquage

Cette option permet de charger un fichier d'options si vous n'avez pas utilisé l'option "-f" sur la ligne de commande ou un fichier de marquage si vous n'avez pas utilisé l'option "-fp", "-fd" ou "-ff". Une fois que cette option a été utilisée vous revenez à l'écran pour choisir ce que vous voulez faire.

La première fenêtre vous demande ce que vous voulez charger en fonction des options que vous avez déjà utilisées (si vous avez utilisé l'option "-f" ou avez chargé le fichier d'options, cette option n'apparaîtra plus dans la liste, mais les options pour donner les fichiers de marquage seront toujours présentes).
Si vous choisissez une des options pour donner un fichier de marquage, vous pouvez entrer son nom sans la lettre de lecteurs (comme dans "marker.par", pas "c:\marker.par"). Le programme ne le cherchera pas de suite, mais seulement quand il en aura besoin (ne soyez donc pas surpris s'il ne dit pas de suite qu'il ne le trouve pas s'il n'existe pas).
Si vous choisissez l'option pour charger le fichier d'options, vous pouvez le sélectionner. Vous pouvez le visualiser afin de vérifier son contenu avec le bouton "Voir fichier".
Lors du chargement du fichier via cette option, les options suivantes sont ignorées:

puisque l'interface utilisateur a déjà été initialisée.
L'option lang= est ignorée si celle-ci a été positionnée via la ligne de commande.
Les options mount= peuvent être ignorées si jamais vous avez monté un support pour lire le fichier d'options et que la numérotation de montage n'est plus équivalente (dans ce cas un message vous l'indique et les fichiers liés à ce montage ainsi que les fichiers suivants sont ignorés).
Hormis pour ces options, le comportement est le même que si vous aviez utilisé l'option "-f" sur la ligne de commande.


24- Format du fichier d'options

Le fichier d'option vous permet de restaurer (ou de sauver à nouveau) l'élément que vous venez de sauver. Dans ce cas en utilisant savepart avec l'option -f <nom du fichier d'options>, les différents paramètres sont lus dans le fichier au lieu de vous être demandés. Le contenu de ce fichier peut être partiel (ne pas contenir toutes les options, auquel cas les options manquantes vous seront demandées), mais il faut que certaines règles présentées ci-dessous soient respectées.
Le fichier d'options est un fichier texte permettant de définir les options à utiliser. Chaque option doit être seule sur une ligne.
Si la ligne commence par un ";", c'est une ligne de commentaires (elle n'est pas analysée).
Le contenu des options peut être défini par une variable d'environnement. Pour cela la variable d'environnement doit être définie entre % (exemple: file=%CONF%.PAR, %CONF% sera remplacé par le contenu de la variable d'environnement CONF). Si la variable d'environnement n'existe pas une erreur sera générée. Pour pouvoir donner le caractère % dans le contenu d'une option, il faut le doubler (exemple: file=AVEC%%.PAR, le nom du fichier pris sera AVEC%.PAR).

Les options ont le format <nom option>=<valeur option>. Les noms et valeurs des différentes options sont les suivantes:

Option Valeurs Valeur par défaut
mouse yes|no|poll yes
Choix de la méthode d'utilisation de la souris (équivalente à -cm|-nm|-pm sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
check_drive yes|no yes
La vérification que le fichier créé/lu ne soit pas sur l'élément sauvé/restauré est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -ncd sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
verify_free_size yes|no yes
La vérification de la taille libre sur le lecteur destination n'est pas réalisée si cette option est mise à "no" (équivalente à -ncs sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
verify_disk_write yes|no yes
La vérification que les secteurs sont correctement écrits est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -nvd sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
verify_file_write yes|no yes
La vérification que les fichiers sont correctement écrits est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -nvf sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
test_disk_size yes|no|<nombre> no
Cette option permet d'essayer de détecter la taille du disque si elle est mise à "yes" (équivalente à -tds sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
Si un nombre est donné, c'est le numéro du disque pour lequel essayer de détecter la taille du disque. Dans ce cas, cette option peut être donnée plusieurs fois avec des numéros différents.
lang en|fr|fr_2 détection automatique
Choix de la langue (équivalente à -l sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
utf8 yes|no détection automatique
Force l'utilisation ou la non utilisation des capacités UTF-8 d'un terminal dans la version Linux.
user_interface console|text|text_bios|text_ext|text_bios_ext text
Choix de l'interface utilisateur (équivalente à -cui|-tui|-bui|-tuix|-buix sur la ligne de commande).
Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations.
no_crc yes|no no
Désactive la vérification du checksum du fichier de sauvegarde (équivalent à -nocrc sur la ligne de commande).
no_root yes|no no
Désactive la vérification que l'utilisateur a les droits administrateurs (équivalent à -noroot sur la ligne de commande).
hiber warn|exit|ignore warn
Ce qu'il faut faire si un système d'exploitation en hibernation est trouvé (équivalent à l'option -hiber sur la ligne de commande).
disk <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du disque à utiliser. Le nombre doit être compris entre 0 et le nombre de disques - 1. Lors de la sauvegarde, cette option remplace la première fenêtre. Lors de la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé, au disque donné (sinon l'élément est cherché sur tous les disques). Lors de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven ou des entrées de démarrage Windows Vista/Seven, cette option remplace la sélection du deuxième disque (celui qui contient la partition devant être mise à jour). Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "floppy", "device", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée.
floppy <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du lecteur de disquette à utiliser. Le nombre doit être compris entre 0 et le nombre de lecteurs de disquette - 1. Lors de la sauvegarde, cette option remplace la première fenêtre. Lors de la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé, au lecteur de disquette donné (sinon l'élément est cherché sur tous les lecteurs de disquette). Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "device", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée.
device DOS/Windows: A-`
Linux: <périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Donne la lettre du périphérique DOS/Windows ou du fichier périphérique Linux à utiliser. Lors de la sauvegarde, cette option remplace les deux premières fenêtres. Lors de la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé, au périphérique donné (sinon l'élément est cherché sur tous les périphériques). Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée.
raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le nom du fichier brut à utiliser. Lors de la sauvegarde, cette option remplace les 2 premières fenêtres. Lors de la restauration, cette option réduit la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé au fichier donné, celui-ci devant déjà exister pour être mis à jour. Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "device" ou "new_raw_file" est donnée.
new_raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le nom du fichier brut à utiliser. Lors de la sauvegarde, cette option remplace les 2 premières fenêtres. Lors de la restauration, cette option réduit la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé au fichier donné, celui-ci étant créé ou surchargé. Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "device" ou "raw_file" est donnée.
main_part <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro de la partition principale à utiliser. Le nombre doit être entre 1 et 4 en cas de table des partitions MBR, 1 et 4294967295 en cas de table des partitions GUID. Si jamais l'élément à sauver/restaurer est directement lié au disque, cette option ne doit pas être donnée.
Pour que cette option puisse être donnée, il faut que l'option "disk" ou "raw_file" soit présente. Dans le cas de l'option "raw_file", si le fichier ne contient pas un disque partitionné, l'option est ignorée silencieusement.
ext_part <nombre> demandé à l'utilisateur si "main_part" non donnée, 0 sinon
Donne le numéro de la partition étendue à utiliser. Le nombre doit être entre 1 et le nombre de partition étendue correspondant à la partition principale. Il ne peut être utilisé qu'en cas de table des partitions MBR.
Pour que cette option puisse être donnée, il faut que l'option "main_part" soit présente. Vous ne devez pas donner cette option si vous voulez utiliser une partition principale.
L'ensemble des options "main_part" et "ext_part" remplace la deuxième fenêtre pour la sauvegarde, et l'ensemble "disk", "main_part" et "ext_part" remplace la deuxième fenêtre pour la restauration. Lors de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven ou des entrées de démarrage Windows Vista/Seven, l'ensemble des options "main_part" et "ext_part" remplace la sélection de la deuxième partition (celle qui doit être mise à jour). Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, ces options remplacent la sélection de la partition où se trouvent ces fichiers.
only_if_same yes|no no
Cette option permet de ne considéré le support destination d'une restauration ou d'une copie comme valide que s'il est identique au support sauvé (lors de la sélection du support destination il a la colonne "Idem" contenant un "X"). Cela permet d'éviter une erreur lors de l'utilisation du fichier d'options si quelque chose a été modifié (par exemple des partitions ont été ajoutées/supprimées depuis la sauvegarde ce qui change leur numérotation).
def_level <nombre> demandé à l'utilisateur si "file" non donné, 0 sinon
Donne le niveau de compression à utiliser. Le nombre doit être entre 0 et 9. Lors de la sauvegarde cette option remplace la troisième fenêtre. Lors de la restauration cette option n'est pas utilisée (donc peut ne pas être donnée). Si cette option n'est pas donnée et qu'un nom de fichier est donné (voir l'option "file" ci-dessous), le niveau de compression utilisé est le niveau 0 (pas de compression).
file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le nom de fichier à utiliser pour sauver/restaurer l'élément. Cette option peut être donnée plusieurs fois si la sauvegarde/restauration nécessite plusieurs fichiers. Dans ce cas il faut donner ces options dans l'ordre dans lequel les fichiers doivent être utilisés.
max_size <nombre> [ko|Mo] ou max demandé à l'utilisateur si "file" non donné, 2047 Mo sinon
Donne la taille maximum qu'un fichier doit faire. Si ko|Mo n'est pas donné, la taille est en Mo. Si la taille est en ko, elle doit être comprise entre 1 et 9999 ko, si elle est en Mo elle doit être comprise entre 1 et 2047 Mo. Si "max" est utilisé comme valeur, le programme prendra le minimum entre la taille libre sur le lecteur et 2047 Mo. Cette option peut être donnée plusieurs fois si la sauvegarde/restauration nécessite plusieurs fichiers. Dans ce cas il faut donner ces options dans l'ordre dans lequel sont donnés les fichiers. Si cette option est donnée moins de fois qu'il y a d'option donnant le nom des fichiers, la dernière est utilisée pour tous les fichiers restant. Si elle est donnée plus de fois que de nom de fichiers, les options en trop ne sont pas utilisées. Si cette option n'est pas donnée, alors que des noms de fichier sont donnés, la taille maximale de 2047 Mo est utilisée. Lors de la restauration, cette option n'est pas utilisée (donc peut ne pas être donnée).
check_files_exist yes|no no
Cette option permet de vérifier que tous les fichiers nécessaires à une restauration existent. Cela évite une erreur au milieu de la restauration dans le cas où un fichier manque. Cette option ne peut pas marcher si les fichiers sont sur un support amovible.
filesystem no|fat12|fat16|fat32|ext2|ntfs|MBR|firstsect|parttable|
fat12mem|fat16mem|fat32mem|ntfsmem|ext2mem|
fat12swap|fat16swap|fat32swap|ntfsswap|
fat12memswap|fat16memswap|fat32memswap|ntfsmemswap
demandé à l'utilisateur si plusieurs possibilités existent ("no" sinon)
Donne le type du système de fichier à utiliser lors d'une sauvegarde ou d'une copie. Si le paramètre est égal à "no", tous les secteurs sont sauvés sans se préoccuper du système de fichier présent sur la partition. Si le paramètre a une valeur égale aux autres possibilités, le programme vérifie que la partition que l'on désire sauver correspond au type du système de fichier demandé. Si c'est le cas, seuls les secteurs occupés sont sauvés. Si ce n'est pas le cas, une erreur est signalée.
Les options fat12mem, fat16mem, fat32mem, ntfsmem et ext2mem permettent de ne sauver que les secteurs occupés, tout en autorisant que le fichier de sauvegarde créé puisse l'être sur la partition sauvée.
Les options fat12swap, fat16swap, fat32swap et ntfsswap permettent de ne sauver que les secteurs occupés sans sauvegarder le contenu des fichiers de swap.
Les options fat12memswap, fat16memswap, fat32memswap et ntfsmemswap permettent de concaténer le comportement des options <xxx>mem et <xxx>swap.
Lors de la restauration, cette option n'est pas utilisée (c'est la valeur définie à l'intérieur du fichier de sauvegarde qui est utilisée).
swap_dir <nom de répertoire> demandé à l'utilisateur
Cette option permet de donner le nom du répertoire où sont les fichiers de swap. Elle n'est utilisée que lors de la sauvegarde et si le fait de ne pas sauver les fichiers de swap est demandé. <nom de répertoire> doit être un nom de répertoire donné à partir du répertoire racine de la partition et sans lettre de lecteur (exemple: "\" pour le répertoire racine, "\WINDOWS" pour le répertoire WINDOWS). Comme pour la fenêtre demandant cette information, le programme cherchera également les fichiers de swap sur le répertoire racine.
quit yes|no|nobadsector no
Cette option permet de quitter automatiquement le programme ou pas. Si elle est égale à "yes", le programme se termine à la fin de la sauvegarde/restauration/copie (à noter que dans le cas de la sauvegarde, si une option a été modifiée par rapport au fichier de sauvegarde utilisé, la fenêtre demandant si on veut créer le fichier de sauvegarde apparaîtra). Si cette option est égale à "nobadsector", le programme ne se terminera que si aucun secteur incorrect n'a été détecté (sinon l'utilisateur peut consulter la liste des erreurs, puis cliquer sur le bouton "Ok"). Si cette option est égale à "no" ou est absente, l'utilisateur devra cliquer sur le bouton "Ok" pour que le programme se termine.
reboot yes|no no
Cette option permet de rebooter automatiquement l'ordinateur à la fin de l'exécution du programme. Elle n'est active que lors de la sauvegarde ou de la restauration (le programme de copie n'accepte pas de fichier d'options et il n'est pas utile de rebooter dans les autres cas). Si l'option "quit" est égale à "no" ou "nobadsector" avec des erreurs ou est absente, le programme ne rebootera qu'une fois que l'utilisateur aura cliqué sur le bouton "Ok". Si l'option "quit" est égale à "yes" ou "nobadsector" sans erreur, le reboot aura lieu immédiatement.
automatic_naming yes|no demandé à l'utilisateur si "file" non donné, "no" sinon
Cette option permet d'utiliser le nommage automatique. Si aucune option "file" n'est donnée, cela aura pour conséquence que la case à cocher de nommage automatique soit pré-cochée lors de la demande du premier nom de fichier. Si une ou plusieurs options "file" sont données, toutes ces options seront d'abord utilisées, puis s'il est nécessaire d'avoir plus de fichier, le programme utilisera le nom du dernier fichier en remplaçant son extension par le numéro du fichier selon la règle décrite dans le chapitre 6.e (il n'y a pas de vérification si le fichier existe déjà ou pas).
nb_files <nombre> demandé à l'utilisateur
Cette option permet de donner le nombre de fichiers à créer lors de la création de fichiers sur un lecteur NTFS en utilisant le nommage automatique. Le nombre doit être compris entre 1 et 1000.
windows_disk <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du disque où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le disque sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.a).
windows_main_part <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro de la partition principale où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la partition sur laquelle Windows est installé (cf. chapitre 11.b).
windows_ext_part <nombre> demandé à l'utilisateur si "windows_main_part" non donnée, 0 sinon
Donne le numéro de la partition étendue où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la partition sur laquelle Windows est installé (cf. chapitre 11.b).
windows_floppy <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du lecteur de disquette où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la disquette sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.a).
windows_device DOS/Windows: A-`
Linux: <périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Donne la lettre/le fichier du périphérique où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le périphérique sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.b).
windows_raw_file <nom de fichier< demandé à l'utilisateur
Donne le nom du fichier où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le périphérique sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.b).
windows_dir <chaîne> demandé à l'utilisateur
Donne le répertoire où est installé Windows (cf. chapitre 11.c).
part_letter A-` demandé à l'utilisateur
Donne la lettre du périphérique à modifier dans la base de registres pour la partition choisie (cf. chapitre 11.f).
boot_disk <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du disque où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.a).
boot_main_part <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro de la partition principale où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b).
boot_ext_part <nombre> demandé à l'utilisateur si "boot_main_part" non donnée, 0 sinon
Donne le numéro de la partition étendue où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b).
boot_floppy <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du lecteur de disquette où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.a).
boot_device DOS/Windows: A-`
Linux: <périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Donne la lettre/le fichier du périphérique où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b).
boot_raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le fichier d'image où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b).
boot_BCD_file <nom de fichier> \Boot\BCD ou \EFI\Microsoft\Boot\BCD ou demandé à l'utilisateur
Donne le nom du fichier qui contient les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven (cf. chapitre 12.c).
boot_entry <chaîne> demandé à l'utilisateur
Donne le nom de l'entrée de démarrage à mettre à jour dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven (cf. chapitre 12.e).
source_disk <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du disque où est l'élément à copier. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la copie d'un élément pour donner la source de la copie (cf. chapitre 8.a).
source_main_part <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro de la partition principale à copier. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source de la copie (cf. chapitre 8.b).
source_ext_part <nombre> demandé à l'utilisateur si "source_main_part" non donnée, 0 sinon
Donne le numéro de la partition étendue à copier. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b).
source_floppy <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du lecteur de disquette à copier. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.a).
source_device DOS/Windows: A-`
Linux: <périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Donne la lettre/le fichier du périphérique à copier. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b).
source_raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le fichier brut à copier. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b).
dest_disk <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du disque où est l'élément destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la copie d'un élément pour donner la destination de la copie (cf. chapitre 8.d).
dest_main_part <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro de la partition principale destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination de la copie (cf. chapitre 8.d).
dest_ext_part <nombre> demandé à l'utilisateur si "dest_main_part" non donnée, 0 sinon
Donne le numéro de la partition étendue destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d).
dest_floppy <nombre> demandé à l'utilisateur
Donne le numéro du lecteur de disquette destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d).
dest_device DOS/Windows: A-`
Linux: <périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Donne la lettre/le fichier du périphérique destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d).
dest_raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le fichier brut destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d).
dest_new_raw_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le fichier brut destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "new_raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d).
mount <numéro de lecteur>:<numéro de disque>/<numéro de partition principale>,<numéro de partition étendue>
ou
DOS/Windows: <numéro de lecteur>:<lettre de périphérique>
Linux: <numéro de lecteur>:<périphérique bloc>
demandé à l'utilisateur
Permet de définir le montage d'une partition ou d'un périphérique.
Dans la première syntaxe, le premier numéro est le numéro sous lequel est montée la partition, il doit être entre 0 et 2147483647. Le second numéro est le numéro du disque sur lequel est la partition à monter, il doit être entre 0 et le nombre de disques - 1. Le troisième numéro est le numéro de partition principale de la partition à monter, il doit être entre 1 et 4 pour une table des partitions MBR, 1 et 4294967295 pour une table des partitions GUID. Enfin le dernier numéro ne doit pas être donné pour une partition principale (s'il n'est pas donné, la virgule avant ne doit pas être donnée également) et est le numéro de partition étendue dans la partition principale si celle-ci est une partition logique, il doit être entre 1 et 255.
Dans le deuxième type de syntaxe les numéros de disque et de partitions sont remplacés par la lettre de lecteur/le fichier périphérique pour pouvoir monter le périphérique correspondant.
Le numéro de lecteur doit être unique et une partition ne peut être montée que sous un seul numéro. Quand un montage est défini, l'option "file" peut utiliser ce numéro pour définir un nom de fichier.
Exemple:
mount=0:0/1 monte sous 0: la première partition principale du premier disque,
mount=10:3/2,2 monte sous 10: la deuxième partition étendue de la deuxième partition principale du quatrième disque,
file=0:\DISK_C.PAR (ou FILE=//O/DISK_C.PAR pour la version Linux) définie un fichier qui se trouve sur la partition montée par le premier montage.
gmt <heures>h<minutes> détection automatique
Cette option permet de positionner la différence d'heure entre votre heure et l'heure GMT (par exemple: 1h00 en France en hiver). Elle est utilisée lors de l'écriture de fichiers sur une partition NTFS car celui-ci stocke l'heure de modification des fichiers en heure GMT au lieu d'heure locale. Cette option n'est pas obligatoire, elle permet uniquement d'éviter d'avoir des heures de modification de fichier dans le futur ou dans le passé.
La détection automatique n'est pas possible dans la version DOS, dans ce cas 0 est utilisé.
ask_first_media yes|no yes
Lors de la sauvegarde vers un support amovible, le programme demande le support suivant à chaque nouveau fichier même pour le premier. En positionnant cette option à "no", le programme créera le premier fichier sur le support courant sans rien demander.
max_mem_size <nombre> [ko|Mo] mémoire disponible
Cette option permet de réduire l'utilisation de la mémoire par le programme. Elle n'est utile que si vous rencontrez l'erreur "Error: could not allocate page table memory" (généralement lors de l'exploration de sauvegardes compressées). Cette limitation n'est pas la limite absolue d'utilisation mémoire (il la dépassera donc s'il en a besoin), mais permet de réduire la taille des plus gros buffers. Si vous ne rencontrez pas l'erreur ci-dessus, vous n'avez pas besoin d'utiliser cette option, si vous rencontrez l'erreur, essayez en donnant comme taille la moitié de votre mémoire (réduisez ce chiffre ou essayez de libérer plus de mémoire DOS si cela ne suffit pas).
empty_files yes|no no
Lors de la sauvegarde cette option permet de forcer le programme à vider tous les fichiers qu'il n'utilise pas si les options "file" ou "nb_files" (avec nommage automatique) sont données. Il ne demande aucune confirmation avant de faire cela et s'arrête lorsque tous les fichiers sont traités ou au premier signalant une erreur. Cette option permet de savoir quels sont les fichiers utilisés par la sauvegarde de ceux qui ne le sont plus.
heads_sectors default|standard|extended|parttable|<nombre de têtes>/<nombre de secteurs> demandé à l'utilisateur sauf si "fix_first_sector" ou "fix_disk_number" est utilisée
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur de démarrage, cette option permet de choisir les valeurs à positionner. Les trois premières valeurs (standard|extended|parttable) permettent d'utiliser les valeurs prédéfinies, la dernière valeur permet de donner vos propres valeurs (le nombre de têtes et le nombre de secteurs par piste). Si cette option n'est pas donnée et que fix_first_sector ou fix_disk_number est utilisée, le programme met à jour la valeur du premier secteur ou du support uniquement.
Dans les versions Windows et Linux, cette option permet de forcer le nombre de têtes et de secteurs par cylindres d'un disque dans le cas où ces définitions ne peuvent être obtenues en lisant la table des partitions (comportement par défaut). Pour cela, les nombres doivent être donnés, pas les valeurs prédéfinies.
Afin d'avoir un comportement similaire entre les versions DOS, Linux et Windows, utiliser la valeur "parttable" avec le version DOS fera que les valeurs obtenues depuis la table des partitions seront utilisées pour les disques avec un accès étendu.
Cette option permet aussi de forcer les définitions lors de l'utilisation d'un fichier brut (le comportement par défaut étant de retrouver ces valeurs via la table des partitions).
cylinders default|parttable|[+]<nombre de cylindres> obtenu de par la définition physique
Cette option est uniquement afin d'avoir une définition similaire entre les versions DOS, Windows et Linux. Elle est principalement nécessaire avec la version DOS car le BIOS peut simuler des cylindres cachés qui étaient utiles avec les premiers disques pour qu'ils puissent stocker leurs têtes de lectures lors de l'extinction du disque. Si elle est positionnée à "parttable", la valeur est obtenue à partir de la plus grande valeur de cylindre trouvée dans la table des partitions. Si elle est initialisée avec un nombre, ce nombre est utilisé. Si le nombre est précédé de "+", ce nombre est ajouté à la valeur par défaut (cela peut donc être "+1" pour démasquer le dernier cylindre).
Cette option est uniquement utilisée avec les disques à accès étendu et les fichiers bruts car le nombre de cylindres n'est pas important (cela ne modifie pas la taille du disque). Pour les disques à accès standard, il faut utiliser l'option "test_disk_size" pour que le programme vérifie s'il peut accèder aux cylindres cachés au lieu de forcer l'utilisation d'une valeur potentiellement incorrecte.
fix_first_sector yes|no|<nombre> demandé à l'utilisateur sauf si "heads_sectors" ou "fix_disk_number" est utilisée
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur de démarrage, positionner cette option à yes ou à une valeur permet de corriger la valeur du premier secteur si elle est fausse. Lorsqu'elle est mise à yes, la valeur du premier secteur est déduite du premier secteur de la partition, sinon la valeur donnée est utilisée. Si cette option n'est pas donnée et que heads_sectors ou fix_disk_number est utilisée, le programme met à jour les nombres de têtes/secteurs ou le numéro de support uniquement.
Cette option permet également de forcer la définition lors de l'utilisation d'un fichier brut considéré comme un fichier brut de périphérique.
fix_disk_number yes|no|<nombre> demandé à l'utilisateur sauf si "heads_sectors" ou "fix_first_sector" est utilisée
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur de démarrage, positionner cette option à yes ou à une valeur permet de corriger la valeur du numéro de support si elle est fausse. Lorsqu'elle est mise à yes, la valeur du support est déduite du type de support (0 pour un support amovible, 128 pour un support fixe), sinon la valeur donnée est utilisée. Si cette option n'est pas donnée et que heads_sectors ou fix_first_sector est utilisée, le programme met à jour les nombres de têtes/secteurs ou le numéro du premier secteur uniquement.
Cette option permet également de forcer la définition lors de l'utilisation d'un fichier brut considéré comme un fichier brut de périphérique.
stdaccess <nombre> détection du type d'accès
Cette option permet de forcer l'utilisation de l'accès standard pour les disques supportant les 2 modes d'accès (les disques de moins de 8 Go). Le <nombre> permet de donner le numéro du disque dont le type d'accès doit être forcé (cf. l'option "disk"). Cette option peut être donnée plusieurs fois avec des numéros de disque différents.
Cette option ne doit être utilisée que très prudemment et uniquement dans le cas où un disque détecté comme supportant l'accès étendu ne le supporterait pas (cas de très vieux disques). Avant d'utiliser cette option il vaut mieux tester les disques avec partinfo.exe avec et sans l'option "-s", puis essayer d'explorer une partition pour tester ce que voit le programme.
Cette situation est généralement mauvaise. Elle montre que le disque est mal reconnu ce qui peut entraîner des pertes de données, des partitions qui se chevauchent, ... (surtout en cas d'utilisation avec plusieurs OS). Elle peut éventuellement être corrigée en modifiant les paramètres du disque dans le BIOS, mais cela peut entraîner la perte de toutes les données de ce disque (il est préférable après une telle modification d'effacer toutes les partitions et de les recréer pour être certain qu'elles seront correctement définies).
beep yes|no|<nombre> no
Cette option permet d'émettre deux bips rapprochés à intervalles réguliers (10 ou <nombre> secondes) durant la sauvegarde/restauration quand elle est mise à "yes" ou "<nombre>" (équivalent à l'option -beep de la ligne de commande). Si votre attention est nécessaire un bip simple est émis (comme lorsque l'option est à "no"). Lorsque la sauvegarde/restauration se termine 3 bips (ou 4 en cas de problème) sont émis (attention: vous devez encore quitter le programme si vous n'avez pas utilisé l'option "quit=" pour qu'il vide les données sur le disque).
log_file <nom de fichier> demandé à l'utilisateur
Donne le nom de fichier à utiliser pour stocker les messages d'erreurs. Si cette option n'est pas donnée, elle est demandée à l'utilisateur s'il coche l'option correspondante lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous pouvez lire le chapitre 29 pour avoir plus de détails sur ce fichier de log.
explore_script <nom de fichier> aucune
Lors de l'exploration d'une partition ou d'une sauvegarde, exécute le fichier <nom de fichier> au début de l'exploration comme un script. Toutes les commandes décrites dans le chapitre 19.h sont disponibles. Si le script se termine avec l'instruction "exit" ou "quit" ou si le fichier d'options utilise l'option "quit", le programme est terminé à la fin de l'exécution du script, sinon l'exploration est démarrée en mode interactif.

Remarques:

Exemples:

En reprenant le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, et en considérant la sauvegarde de tous les secteurs de la partition correspondant au lecteur D:, le fichier d'options obtenu ressemblera à (en considérant que deux fichiers de sauvegarde sont nécessaires):

;-----------------------------------
; Paramètres pour le lecteur D:

; Sur le deuxième disque:
disk=1

; Partition principale 1
main_part=1

; On ne compresse pas
; (remarque: dans ce cas cette option aurait pu ne pas être donnée)
def_level=0

; Fichiers:
file=c:\lect_d_1.par
file=c:\lect_d_2.par

; Taille identique pour tous les fichiers
; (remarque: dans ce cas la deuxième ligne aurait pu ne pas être donnée)
max_size=620
max_size=620

; Tous les secteurs sont sauvés
filesystem=no

; Fin du fichier
;-----------------------------------
Si vous appelez ce fichier drive_d.cfg, vous aurez à entrer "savepart -s -f drive_d.cfg" pour sauver la partition ou "savepart -r -f drive_d.cfg" pour la restaurer. Vous n'êtes pas obligés de donner les options -s/-r auquel cas ce que vous voulez faire vous sera demandé, puis le fichier d'option sera pris en compte.

Le fichier ci-dessous vous permettra de sauver/restaurer la partition Linux (tous les secteurs de cette partition):

;-----------------------------------
; Paramètres pour la partition Linux

; Sur le premier disque:
disk=0

; Partition principale nº 3:
main_part=3

; Compression standard:
def_level=6

; Fichier:
file=c:\linux.par
max_size=2047

; Tous les secteurs sont sauvés
filesystem=no

; Fin du fichier
;-----------------------------------
Si vous modifiez le paramètre "filesystem" de "no" à "ext2fs" dans le fichier ci-dessus, alors seuls les secteurs occupés de la partition seront sauvés.

Si vous avez deux disques dont le premier à un format de partitionnement non reconnu par savepart, vous pouvez utiliser le fichier suivant afin de forcer le programme à ne regarder que le second disque:

;-----------------------------------
; Format de partitionnement du premier disque non reconnu
; => forcer l'utilisation du second disque

disk=1

; Fin du fichier
;-----------------------------------

Pour modifier la base de registre automatiquement, il faut donner l'ensemble des options pour définir l'élément à modifier et l'élément où est installé Windows. Par exemple:

;-----------------------------------
; Modification de l'entrée du registre pour la partition logique du
; second disque en ayant Windows installé sur la première partition
; du premier disque.

; Paramètres de définition de l'emplacement de Windows
windows_disk=0
windows_main_part=1
windows_dir=windows

; Paramètre de définition de la partition à modifier dans le registre
disk=1
main_part=2
ext_part=1
part_letter=G

; Fin du fichier
;-----------------------------------


25- Le montage de partitionprise d'écran

Le montage de partition permet d'accéder à des partitions qui sont normalement non visibles depuis l'OS. Au lieu d'utiliser une lettre de lecteur ou un point de montage comme sous l'OS, les partitions montées par ce moyen se voient attribuer un numéro de lecteur qui s'utilise de la même façon. Par exemple pour accéder au fichier DISK_C.PAR qui se trouverait sur la première partition montée (qui a le numéro 0), il suffit d'entrer "0:\DISK_C.PAR" (le numéro de montage suivi par ":") pour les versions DOS et Windows ou //0/DISK_C.PAR (deux "/" suivi par le numéro de montage) pour celle Linux.
Le processus de montage est similaire au processus du choix de la partition à sauvegarder: il faut commencer par choisir le disque sur lequel se trouve la partition à monter, puis choisir cette partition. Une fois cela réalisé, et à condition que le système de fichier soit reconnu, cette partition se voit attribuer un numéro de lecteur unique. Si vous essayez de monter plusieurs fois la même partition, le programme vous donnera le numéro sous lequel elle a été montée la première fois.
Les systèmes de fichier reconnus sont les partitions de type NTFS, FAT et ext2/3/4. Le montage de partitions NTFS permet de modifier les fichiers présents dessus mais ne permet pas de créer ou d'effacer des fichiers. Le montage de partitions FAT ou ext2/3/4 permet de créer des fichiers dessus (pas pour les partitions ext2/3/4 utilisant les répertoires triés par arbre binaire). Le montage d'une partition qui est endommagée se fait en lecture seule. Sur les partitions ext2/3/4, les liens symboliques sont visibles en tant que fichier mais ne sont pas lisibles ni suivis.
Quand vous montez une partition pour y modifier les fichiers qui sont dessus, il faut laisser le programme se terminer à la fin pour qu'il puisse mettre à jour le système de fichier en fonction des évolutions que vous y avez amenées (par exemple ne pas rebooter dès que la sauvegarde est terminée, mais cliquer sur le bouton 'Ok', créer ou pas le fichier de configuration puis attendre que le programme se termine).

Notes:


26- Notes sur les éléments sauvegardables

Ce chapitre décrit les points spécifiques à chacun des éléments sauvegardables. Il décrit notamment les contraintes qui sont vérifiées par le programme lors de la restauration de ces éléments.

a) Le disque complet: 
Ceci représente la sauvegarde/restauration de l'ensemble du disque sans tenir compte de son organisation.

Lors de la sauvegarde il ne faut pas créer le fichier sur l'une des partitions de ce disque sinon vous risquez d'avoir des incohérences lors de la restauration.

Lors de la restauration il ne faut pas utiliser de fichiers qui sont présents sur ce disque car dans la mesure où il est entièrement réécrit ces fichiers seraient effacés avant d'être totalement lus (donc la restauration se terminerait avec une erreur et les fichiers seraient perdus). La restauration n'est possible que sur un disque ayant une définition physique compatible. Pour cela il faut qu'il ait le même type d'accès, le même nombre de têtes de lecture/écriture, de secteurs par piste et des secteurs de taille identique. Il faut également que le disque possède le même nombre ou plus de cylindres (donc que le disque soit de même taille ou plus grand). Dans le cas où il possède plus de cylindres, les derniers cylindres seront non attribués (par conséquent laissés vides) et il faudra que vous créiez une nouvelle partition ou agrandissiez la dernière pour pouvoir les utiliser lorsque la table des partitions est de type MBR ou que vous agrandissiez la table des partitions lorsqu'elle est de type GPT (un moyen simple de corriger la table des partitions GPT est de restaurer la table des partitions après avoir restauré le disque).

Lors de l'utilisation de l'option "-tds", la taille du disque peut être augmentée selon la taille trouvée dans la table des partitions ou s'il y a des cylindres cachés. Si la table des partitions est de type GPT et apparaît plus petite que la taille du disque, la taille du disque est réduite pour correspondre à cette taille, de façon à ce que le disque paraisse avoir la même taille quel que soit l'OS utilisé (une table des partitions GUID est sensée occuper tout le disque).

Si jamais la taille du disque semble incorrecte (par exemple elle est marquée de 8 Go, alors que le disque fait 20 Go), il ne faut pas le sauver car la sauvegarde ne serait pas complète (dans l'exemple, il manquerait les 12 derniers Go). Cela provient d'une mauvaise détection du disque (par exemple sur la méthode d'accès). Le fait d'utiliser un programme gestionnaire de disque peut résoudre ce problème.

b) Le Master Boot Record (MBR): 
Ce secteur est le premier secteur du disque dur. Il contient: Lors de la sauvegarde ce secteur est entièrement sauvé, mais lors de la restauration seule la partie correspondant au code de boot est restaurée. La partie correspondant à la table des partitions n'est pas modifiée sinon vous perdriez alors toutes les partitions présentes sur votre disque.

Lors de la restauration la seule contrainte sur le disque destination est qu'il ait la même taille de secteur.

Il peut être intéressant de sauver le Master Boot Record pour le restaurer sur un autre disque ou en cas de virus de boot. Cela revient à faire "fdisk /mbr" si on est dans le cas d'un secteur de boot mis en place par Windows 9x/Me. Cela permet de restaurer également un chargeur de boot en cas d'installation d'un système d'exploitation qui le modifie sans préavis.

Le code de boot est restauré tel quel, c'est à dire que s'il contient du code spécifique au format du disque, ce format n'est pas modifié même si le secteur est restauré sur un autre disque.

Vous ne pourrez pas sauvegarder un MBR s'il n'est pas considéré comme valide (ce choix ne vous sera pas proposé).

c) Les premiers secteurs du disque: 
Ce sont tous les secteurs qui se situent avant la première partition lors de l'utilisation de la table des partitions MBR (il n'y a pas de définition équivalente pour la table des partitions GUID). Cela inclut le Master Boot Record. Ce dernier est restauré de la même façon que dans le cas précédent (seul le code de boot est restauré).

Lors de la restauration les contraintes sont que le disque destination doit avoir la même taille de secteurs et doit avoir une table des partitions valide. Si jamais le nombre de secteurs avant la première partition diverge entre le disque sauvé et le disque restauré, seule la partie commune entre les deux (le nombre minimum de secteurs) sera restaurée.

Il peut être intéressant de sauver tous les secteurs avant la première partition, à la place du MBR uniquement, dans le cas de certains chargeurs de boot qui peuvent utiliser ces secteurs pour stocker leur programme. Cependant si la restauration se fait sur un disque différent ou ayant une définition des partitions différente, le contenu de ces secteurs ne sera pas modifié pour tenir compte de cette nouvelle organisation.

Vous ne verrez pas cette option si le MBR ou la table des partitions n'est pas correct.

d) La table des partitions (MBR): 
Ce sont tous les secteurs permettant de décrire la table des partitions quand celle-ci utilise le formalisme MBR (4 partitions principales et des partitions étendues). Cela inclut le MBR ainsi que tous les secteurs permettant de décrire les partitions étendues.

Lors de la sauvegarde les secteurs sont sauvés complètement, tandis que lors de la restauration seule les parties concernant la table des partitions et l'identificateur du disque sont restaurées (notamment le code de boot n'est pas modifié). Les contraintes sur le disque destination sont les mêmes que lors de la sauvegarde/restauration d'un disque complet.

Lors de la restauration d'une table des partitions, vous perdez tout le contenu de votre disque; non qu'il soit réécrit hormis les quelques secteurs de la table des partitions, mais car la définition de son organisation est modifiée. A noter qu'il vaut mieux que le fichier de sauvegarde ne soit pas sur le disque destination car le risque qu'il soit effacé existe (il est minime car il faudrait que le fichier soit trop gros pour pouvoir être mis entièrement en mémoire et que l'un des secteurs de la table des partitions corresponde à là où le fichier est stocké).

Si vous restaurez la table des partitions sur un nouveau disque (pas celui d'origine), il est préférable d'éviter de garder les 2 disques dans le même ordinateur car ils vont avoir le même identificateur (Windows va affecter les lettres de lecteur à un de ces disques mais peut-être pas à celui escompté) ou vous devez modifier l'identificateur de l'un des 2 disques avant de démarrer Windows.

e) La table des partitions (GPT): 
Ce sont tous les secteurs permettant de décrire la table des partitions quand celle-ci utilise le formalisme GPT (GUID Partitions Table) (nouveau formalisme qui doit être utilisé notamment pour les disques de plus de 2 To). Cela inclut le MBR (dont la table des partitions MBR de garde), et tous les secteurs décrivant les partitions ainsi que la copie de ces secteurs.

Lors de la sauvegarde les secteurs sont sauvés complètement et lors de la restauration ils sont complètement réécrits. Au contraire d'une table des partitions MBR, la restauration peut se faire sur un disque n'ayant pas la même définition physique (il faut qu'il ait la même taille de secteur et soit au moins aussi grand).

Lors de la restauration d'une table des partitions, vous perdez tout le contenu de votre disque; non qu'il soit réécrit hormis les quelques secteurs de la table des partitions, mais car la définition de son organisation est modifiée. A noter qu'il vaut mieux que le fichier de sauvegarde ne soit pas sur le disque destination car le risque qu'il soit effacé existe (il est minime car il faudrait que le fichier soit trop gros pour pouvoir être mis entièrement en mémoire et que l'un des secteurs de la table des partitions corresponde à là où le fichier est stocké).

Si vous restaurez la table des partitions sur un nouveau disque (pas celui d'origine), il est préférable d'éviter de garder les 2 disques dans le même ordinateur car ils vont avoir le même identificateur (ainsi que leurs partitions) ce qui peut gêner lors de la reconnaissance des disques par l'EFI ou vous devez modifier l'identificateur de l'un des 2 disques et de ses partitions.

f) Les partitions (tous les secteurs): 
Dans ce cas tous les secteurs d'une partition sont sauvés sans tenir compte du fait qu'ils sont occupés ou non.

Lors de la sauvegarde, il faut veiller à ne pas créer les fichiers de sauvegarde sur la partition sauvée (pour les mêmes raisons que lors de la sauvegarde d'un disque complet). Cette remarque s'applique également lors de la sauvegarde que des secteurs occupés sauf si vous avez choisi l'option de sauver une partition sur elle-même.

Lors de la restauration, il ne faut pas utiliser les fichiers présents sur la partition restaurée (pour les mêmes raisons que lors de la restauration d'un disque complet). Ceci s'applique également lors de la restauration que des secteurs occupés. La restauration ne sera possible que sur des partitions ayant les mêmes contraintes au niveau du disque que lors de la restauration d'un disque complet. De plus il faudra que la partition soit au même emplacement sur le disque (c'est à dire que la partition commence et finisse au même endroit que celle sauvée). Enfin il faudra que le type de la partition destination soit compatible de celui de la partition d'origine. Pour cela voilà le tableau donnant la compatibilité entre les types des partitions:

Type
Numéro
Dénomination
FAT 12
0x01 DOS FAT-12
0x11 DOS FAT-12 cachée
0xc1 DR-DOS FAT-12
FAT 16
0x04 DOS FAT-16 < 32Mo
0x06 DOS FAT-16 >= 32Mo
0x14 FAT-16 < 32Mo cachée
0x16 DOS FAT-16 cachée
0xc4 DR-DOS FAT-16
0xc6 DR-DOS,NT
VFAT 16
0x0e Win95 VFAT-16
0x1e Win95 VFAT-16 cachée
FAT 32
0x0b Win95 FAT-32 (b)
0x0c Win95 FAT-32 (c)
0x1b Win95 FAT-32 cachée(b)
0x1c Win95 FAT-32 cachée(c)
NTFS
0x07 QNX,OS/2,NT,Unix
0x17 OS/2,NT cachée
ext2
0x83 Linux ext2fs/xiafs
Ainsi si vous avez une partition de type Win95 FAT32 (b), vous pourrez la restaurer sur une partition de type Win95 FAT32 (c) (en théorie la différence entre les 2 provient du mode d'accès au disque (standard ou étendue), mais Windows ne semble pas se préoccuper du type de la partition et teste lors du boot le type d'accès). Il faut noter que le type de la partition n'est pas modifié dans la table des partitions (ainsi même si vous restaurez une partition de type Win95 FAT32 (b) sur une partition Win95 FAT32 (c), cette dernière restera pour la table des partitions une partition de type Win95 FAT32 (c)).

La sauvegarde de tous les secteurs d'une partition peut être utile si la partition possède un système de fichier non reconnu par le programme (par conséquent la sauvegarde uniquement des secteurs occupés n'est pas possible), si le système de fichier est trop endommagé pour que la sauvegarde des secteurs occupés fonctionne ou si vous n'avez pas assez de mémoire.

g) Les partitions (uniquement les secteurs occupés): 
Cette partie décrit le fonctionnement pour la sauvegarde des secteurs occupés pour les partitions reconnus par le programme. Les parties suivantes présenteront les spécificités propres à chaque type de partition (FAT, ext2fs, NTFS).

Lors de la réalisation de la sauvegarde/restauration de partitions en ne tenant compte que des secteurs occupés, il est nécessaire de connaître la manière dont les informations sont stockées sur le disque pour savoir quels sont les secteurs occupés de ceux qui ne le sont pas. C'est pour cela que la possibilité n'est pas appliquée à tous les systèmes de fichiers, mais uniquement à ceux sur lesquels j'ai pu obtenir des informations et que je possédais afin de pouvoir faire les tests. De plus des vérifications supplémentaires sont faites pour vérifier que le type de système de fichier sera correctement reconnu (s'il ne l'est pas, la fenêtre vous demandant si vous voulez sauver uniquement les secteurs occupés ne sera pas affichée).

La sauvegarde/restauration des secteurs occupés permet de gagner de la place (le fichier de sauvegarde est plus petit), de gagner du temps (moins de données sont lues) et de pouvoir faire une restauration sur une partition de taille différente ou se trouvant sur un disque dur différent de la partition d'origine ou à un emplacement différent sur ce disque. Les contraintes restantes sont que le disque doit avoir la même taille de secteur que le disque d'origine et que les types de partitions doivent être compatibles. Il faut également que la partition respecte des contraintes de tailles minimales et maximales (décrites par la suite pour chacun des systèmes de fichier). Les remarques sur l'emplacement des fichiers lus/créés sont les mêmes que pour une partition pour laquelle tous les secteurs sont sauvés.

La sauvegarde/restauration des secteurs occupés respectent la structure des secteurs de données telle qu'elle est définie au moment de la sauvegarde. Si la partition est restaurée sur une partition ayant une taille différente de celle d'origine, les secteurs du système de fichier peuvent être modifiés pour refléter ce changement de taille.

Exemple:
Avec une partition FAT, imaginons la structure suivante (chaque lettre représente un secteur avec son contenu, les nombres de secteurs donnés étant non représentatifs d'une vrai structure d'une partition FAT):

  RRRRRRFFFF    R: secteur réservé (secteurs de boot et autres)
  FFFFDDDD..    F: secteur FAT (ce sont les secteurs qui permettent
  DDDDDDDD..       de savoir si les clusters, des groupements de
  ........DD       secteurs, sont occupés)
  DDDDDDDDDD    D: secteurs de données
  DD....DDDD    .: secteurs vides

Cette partition fait 60 secteurs. Si on désire la restaurer sur une partition faisant par exemple 120 secteurs, on aurait le résultat suivant:

  RRRRRRFFFF
  FFFFFFFFFF
  FFDDDD..DD
  DDDDDD....
  ......DDDD
  DDDDDDDDDD
  ....DDDD..
  ..........
  ..........
  ..........
  ..........
  ..........

Le nombre de secteurs réservés n'a pas été modifié, le nombre de secteurs FAT a été augmenté pour refléter le fait que plus de secteurs sont adressables, le nombre de secteurs de données a augmenté, mais l'organisation de ceux-ci n'a pas été modifiée (seuls des secteurs vides ont été ajoutés à la fin).
Dans cet exemple il n'aurait pas été possible de restaurer la partition sur une partition plus petite du fait que le dernier secteur de la partition sauvée est occupé. Pour contourner ce problème, il aurait fallu utiliser un défragmenteur avant de faire la sauvegarde, afin d'obtenir la structure suivante:

  RRRRRRFFFF
  FFFFDDDDDD
  DDDDDDDDDD
  DDDDDDDDDD
  DDDD......
  ..........

Dans ce cas la partition aurait pu être restaurée sur une partition ayant une taille de 44 secteurs (en réalité moins dans la mesure où le nombre de secteurs FAT se trouvant réduit, on pourrait atteindre quelque chose comme 42 secteurs).

Afin de connaître les tailles minimums et maximums pour lesquels il est possible de restaurer une partition dont on n'a sauvé que les secteurs occupés, vous pouvez soit:

h) Les partitions FAT (12, 16 et 32) (DOS/Windows): 
Toutes les partitions FAT12 et FAT16 sont reconnues. Les partitions FAT32 sont reconnues uniquement pour la version 0 de ce type de FAT (je n'en connais actuellement pas d'autres).
Les partitions FAT regroupent les secteurs de données par groupes appelés clusters. Lors d'une restauration d'une partition, la taille de ses clusters n'est pas modifiée et le type de la FAT non plus.
De part la définition des FATs, elles doivent respecter certaines contraintes de taille résumées par le tableau suivant:
Taille des clusters
512 o
1 ko
2 ko
4 ko
8 ko
16 ko
32 ko
Taille partition
Min
Max
Min
Max
Min
Max
Min
Max
Min
Max
Min
Max
Min
Max
FAT12
2 ko 2 Mo 4 ko 4 Mo 8 ko 8 Mo 16 ko 16 Mo 32 ko 32 Mo 64 ko 64 Mo 128 ko 128 Mo
FAT16
2 Mo 32 Mo 4 Mo 64 Mo 8 Mo 128 Mo 16 Mo 256 Mo 32 Mo 512 Mo 64 Mo 1 Go 128 Mo 2 Go
FAT32
32 Mo 128 Mo 64 Mo 256 Mo 128 Mo 512 Mo 256 Mo 1 To 512 Mo 2 To 1 Go 4 To 2 Go 8 To
Ainsi d'après cette table il n'est pas possible de définir une partition FAT16 de moins de 16 Mo et de plus de 256 Mo si la taille de ses clusters est de 4 ko.
Lors d'une restauration, seules les partitions respectant ses contraintes vous seront présentées dans la liste des partitions compatibles avec celle sauvée.

Remarques:

i) Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs (Linux): 
Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs sont reconnues dans leur version 0 et 1.
D'une manière similaire aux systèmes de fichier FAT, le système de fichier ext2 regroupe les secteurs de données en groupe appelés blocs. De même que pour les FATs, la taille de ces blocs n'est pas modifiée lors d'une restauration. Selon la taille de ces blocs vous aurez également des contraintes de taille à respecter.
Ces contraintes de tailles ont une origine différente de celle des partitions FAT. Elles définissent une taille maximum de partition en fonction de la taille actuelle (il n'y a pas de taille minimum).
Taille des blocs
1 ko
2 ko
4 ko
Taille maximum de la partition
256 Mo 2 Go 16 Go
512 Mo 4 Go 32 Go
1 Go 8 Go 64 Go
2 Go 16 Go 128 Go
4 Go 32 Go 256 Go
8 Go 64 Go 512 Go
16 Go 128 Go 1 To
32 Go 256 Go 2 To
64 Go 512 Go 4 To
Note: selon des options du système de fichier, cette taille maximale peut être supérieure à celle donnée ici.

Par exemple, si vous avez une partition de 3 Go avec des blocs de 2 ko, vous ne pourrez pas la restaurer sur une partition ayant une taille de plus de 4 Go (par contre vous pourrez la restaurer sur une partition ayant une taille comprise entre 0 et 4 Go, la limite étant ici le numéro du dernier bloc utilisé).
De même que dans le cas des FATs, seules les partitions respectant ces contraintes vous seront données lors d'une restauration.

Remarques:

j) Les partitions NTFS:
Les partitions NTFS sont reconnues dans les versions 1.1, 1.2, 2, 3.0 et 3.1 (ce nombre n'est pas en rapport avec la version de NT, mais est la version du système de fichier (1.1, 1.2, 2 <=> NT, 3.0 <=> Windows 2000, 3.1 <=> Windows XP)). Dans la mesure où Microsoft n'a jamais donné une spécification de NTFS, ce système de fichier n'est pas totalement connu et il reste encore des zones d'ombres sur certaines de ces caractéristiques. Cependant, la partie concernant l'utilisation ou non des secteurs est correctement connue et est par conséquent exploitable. Cependant il existe certaines fonctionnalités de NTFS que je ne supporte pas (ce sont des cas de partitions ayant leur système de fichier fortement fragmenté).
A la différence des partitions FAT et ext2, il n'y a pas de contraintes de taille: les seules existantes sont liées pour le minimum au dernier cluster occupé, pour le maximum aux limites du système de fichier ou à une trop forte fragmentation. Par conséquent il n'est pas possible de donner une table de contraintes comme dans les autres cas.

Remarques:

k) Le secteur de démarrage/superbloc:
Cette option apparaît pour les partitions, disquettes et périphériques pour lesquels le système de fichier est reconnu. Elle permet de ne sauver que le premier secteur dans le cas des systèmes de fichier FAT et NTFS, et les secteurs couvrant les 2048 premiers octets pour les systèmes de fichier ext2, ext3 et ext4 (cela correspond généralement à 4 secteurs). Dans le cas ext2/ext3/ext4 cela signifie qu'un peu plus que le superbloc est sauvé puisqu'il y a aussi les secteurs qui le précédent.
Lors de la restauration, seules les partitions ayant exactement la même définition physique sont proposées (le secteur de démarrage contenant des informations quant à sa localisation). Il faut noter également que la copie de ces secteurs (si elle existe) n'est pas mise à jour à la restauration.

l) Les disquettes:
Les disquettes de 360 ko, 720 ko, 1.2 Mo, 1.44 Mo et 2.88 Mo peuvent être sauvegardées. Seules les disquettes ayant un formatage correct et des secteurs de 512 octets peuvent être sauvées.
Il n'y a pas de possibilité de connaître la taille d'une disquette (il est possible de connaître le type 5"1/4 ou 3"1/2, mais pour un type donné il n'est pas possible de connaître la taille). Par conséquent le programme recherche le dernier secteur de la disquette afin d'en déterminer la taille. Si jamais ce dernier secteur est endommagé, le programme sera trompé et toute la disquette ne sera pas sauvée/restaurée. Dans ce cas, il faut que vous utilisiez la sauvegarde par le périphérique DOS. Pour savoir quelle taille le programme a trouvée, vous pouvez utiliser la taille donnée dans la fenêtre vous demandant si vous voulez tout sauver ou seulement les secteurs occupés (si elle vous est présentée), sinon vous pouvez utiliser la taille restante lorsque la fenêtre vous demandant le nom du fichier de sauvegarde vous est présentée.
Dans le cas où vous sauvez tous les secteurs, les mêmes remarques que pour la sauvegarde d'une partition complète s'appliquent, dans le cas où seuls les secteurs occupés sont sauvés, il faut vous référer aux chapitres précédents propres à chaque système de fichier.
Si vous restaurez une disquette dont vous n'avez sauvé que les secteurs occupés sur une disquette de taille différente, cela marchera. Cependant, la disquette ainsi recrée n'aura plus un formatage standard ce qui peut tromper certains programmes.
Après qu'une disquette a été restaurée, il faut que vous l'éjectiez puis la réinsériez dans le lecteur afin que le DOS prenne en compte les modifications. Sans cela vous risquez de vous retrouvez avec des incohérences sur la disquette.

m) Les périphériques DOS/Windows/Linux:
Cette méthode d'accès vous permet de sauver tous les périphériques que l'OS accède en utilisant la notion de secteurs et qui contiennent un système de fichier reconnu par l'OS (uniquement FAT pour le DOS et FAT/NTFS pour Windows NT/2000/...). Ce n'est par exemple pas le cas pour les CDs ou les lecteurs réseaux, mais c'est le cas pour les "super disquettes" comme le Zip. Dans la version Linux, il utilise le contenu du fichier /etc/fstab pour avoir la liste des périphériques à utiliser (en utilisant uniquement les périphériques blocs déclarés dans ce fichier).
Ceci permet évidemment d'accéder aux partitions du disque dur et aux lecteurs de disquettes, cependant dans ces deux cas il est préférable d'utiliser l'accès direct décrit dans les chapitres ci-dessus. Le seul cas où cela est faux est le cas où la taille de la disquette est incorrectement reconnue.
Il faut que le périphérique à sauver/restaurer soit correctement formaté afin qu'il puisse être correctement reconnu.
Les mêmes remarques que pour la sauvegarde des disquettes peuvent s'appliquer ici.
n) Les fichiers bruts:
Un fichier brut est un fichier standard qui contient une image d'un support, faite octet par octet (par exemple en utilisant le programme "dd"). La contrainte sur ce fichier est qu'il doit avoir une taille multiple de 512 octets.
Le programme considère deux types de fichier brut: Un fichier brut est considéré comme un fichier brut de disque quand sa taille n'est pas celle d'une disquette et que son secteur de démarrage contient la signature de MBR sans que ce soit un secteur de démarrage NTFS ou FAT valide. Dans tous les autres cas, il est considéré comme un fichier brut de périphérique.
Un fichier brut n'a pas de définition physique (il n'y a pas d'en-tête pour la décrire), donc le programme essaie de la déduire de son contenu (du secteur de démarrage si c'est un support FAT ou NTFS), sinon il choisit une par défaut. Cela signifie qu'un fichier brut ne sera certainement pas considéré comme équivalent au support depuis lequel il a été généré si sa définition physique ne peut pas être déduite. Vous pouvez utiliser les options "heads_sectors" et "fix_first_sector" dans le fichier d'options pour forcer cette définition physique.
Un fichier brut est considéré comme un support, pas comme un fichier de sauvegarde. Cela signifie que si vous voulez le restaurer directement sur un support ou si vous voulez en créer un depuis un support sans utiliser un fichier de sauvegarde, vous devez choisir l'option de "Copier un élément". Si vous choisissez de "Sauver un élément", vous créerez un fichier de sauvegarde au format Partition-Saving à partir de ce fichier brut. Si vous choisissez de "Restaurer un élément" et choisissez un fichier brut comme destination, vous obtiendrez une copie octet par octet du support d'origine (donc aussi gros que celui-ci).


27- Différences entre les versions DOS et Windows

Du fait des différences entre DOS et Windows, les deux versions de Partition-Saving ne peuvent pas être totalement équivalentes. Les différences majeures sont données ici, en prenant la version DOS comme référence.

a) Toutes les versions de Windows:
Windows ne permet pas de protéger un lecteur en cours d'utilisation pour éviter que plusieurs programmes y accèdent simultanément. Par conséquent ces lecteurs ne pourront pas être sauvés ou restaurés depuis Windows. Cela est notamment le cas pour la partition système ou la partition contenant le fichier de swap. Si vous voulez sauver ces partitions avec la version Windows, vous devez soit le faire depuis une seconde installation de Windows, soit depuis un CD WinPE ou BartPE (le manuel en français), soit depuis la console de réparation de Windows Vista/Seven.
Si l'affectation des lettres de lecteur sur chacune des partitions ne semble pas correcte, n'utilisez pas le programme car cela signifie qu'il ne sera pas capable d'empêcher les autres programmes d'accéder à la partition durant la sauvegarde/restauration (cela amenant une corruption des données).
Le disque complet, la table des partitions et les partitions principales de type étendu (pas celles logiques à l'intérieur de celles-ci) ne peuvent pas être sauvés/restaurées qu'à partir de version Windows XP (les versions précédentes ne permettent pas de forcer l'OS à relire la table des partitions une fois celle-ci modifiée).
Les options suivantes et leur équivalent dans le fichier d'options ont le comportement décrit: Les fichiers créés depuis Windows peuvent être utilisés avec la version DOS (et inversement sauf en cas de limitations de la version Windows décrites dans ce chapitre). Cependant le programme peut considérer que le support destination n'est pas le même que ce qui a été sauvé car les définitions physiques peuvent être différentes (cela peut poser problème lors de la restauration de tous les secteurs puisque cela nécessite la même définition physique). Il faut noter également qu'en cas de sauvegarde sous Windows d'un périphérique NTFS, celui-ci peut être restauré sous DOS mais cela rendra ce périphérique inaccessible au DOS. De plus le fait de restaurer un périphérique NTFS sur un périphérique FAT (ou inversement) fait qu'il y aura incohérence entre le type de partition déclaré dans la table des partitions et le système de fichier (il vaut mieux soit éviter ce type de manipulation, soit modifier le type de partition dans la table des partitions avec XFDISK par exemple).

Note:
Si la souris ne semble pas utilisable, c'est que la console est configurée pour le mode d'édition rapide. Vous devez cliquer sur l'icône de la fenêtre en haut à gauche, choisir "Propriétés", l'onglet "Options d'édition" et décocher le "Mode d'édition rapide".

b) Windows avant Windows 95:
Je ne pense pas que la version Windows puisse être exécutée par ces versions de Windows. Cependant si jamais cela marche, veuillez ne pas l'utiliser et utiliser la version DOS en mode DOS plutôt.
c) Windows 95/98/Me:
Ces versions de Windows ne permettent pas d'accéder directement aux disques durs. Vous ne pouvez donc sauver que des disquettes ou périphériques. Par conséquent il est préférable d'utiliser la version DOS en mode DOS plutôt.
d) Windows NT/2000/XP/Vista/...:
Ces versions de Windows permettant l'accès aux lecteurs NTFS, il n'est pas utile de créer les fichiers de sauvegarde sur une partition NTFS avant, comme cela est le cas pour la version DOS. Cependant, dans le cas où vous sauveriez une partition NTFS sur elle-même, vous devez toujours les créer auparavant, puisque l'accès se fait alors par le mécanisme de montage et non pas via Windows.
Les partitions sur les disques dynamiques Windows peuvent être sauvées/restaurées en utilisant l'accès via les périphériques Windows.
Dans ces versions vous pouvez avoir besoin des droits administrateurs pour pouvoir réaliser la sauvegarde.
e) Windows 64 bits:
Les versions 32 et 64 bits de Partition-Saving peuvent être utilisées avec les versions 64 bits de Windows. Si vous utilisez le DVD de Windows ou le CD de secours, vous devrez utiliser la version 64 bits du programme car la couche de compatibilité 32 bits n'est pas présente sur ces disques.


28- Différences entre les versions DOS et Linux

Du fait des différences entre DOS et Linux, les deux versions de Partition-Saving ne peuvent pas être totalement équivalentes. Les différences majeures sont données ici, en prenant la version DOS comme référence.

a) Toutes les versions de Linux:

Linux ne permet pas de protéger un lecteur en cours d'utilisation pour éviter que plusieurs programmes y accèdent simultanément. Par conséquent ces lecteurs ne pourront pas être sauvés ou restaurés depuis Linux. Cela est notamment le cas pour la partition système. Si vous voulez sauver cette partition avec la version Linux, vous devez soit le faire depuis une seconde installation de Linux, soit depuis un liveCD, soit depuis la console de réparation de Linux qui se trouve sur la plupart des CD d'installation.
Les partitions sur les disques dynamiques Linux peuvent être sauvées/restaurées en utilisant l'accès via les périphériques Linux.
Vous devez avoir les droits d'accès root pour avoir un accès direct aux périphériques, vous devez donc exécuter le programme soit avec le compte root soit avec la commande "sudo". Pour vérifier ou explorer une sauvegarde, ceci n'est pas nécessaire (tous les utilisateurs peuvent utiliser ces options).
La recherche des disques se fait en cherchant des fichiers particuliers dans le répertoire "/dev" selon un ordre prédéfini. Par conséquent la numérotation des disques peut être différente de celle utilisée par DOS (le disque 0 sous DOS peut ne pas être le disque 0 sous Linux). La définition physique d'un disque (nombre de têtes, secteurs par cylindres, ...) reposent sur la table des partitions car les valeurs du BIOS ne sont pas accessibles. Si la table des partitions n'existe pas ou n'est pas valide, les valeurs données par l'option "heads_sectors=" du fichier d'options sont utilisées, sinon ce sont les valeurs retournées par le noyau ou des valeurs par défaut si celles-ci sont incohérentes.
Le nommage des périphériques est différent de celui utilisé sous DOS/Windows: il se base sur le nom du fichier de périphérique (comme /dev/hda1). Le programme utilise le fichier "/etc/fstab" pour avoir une liste des périphériques où chercher. Par conséquent, si un périphérique n'apparaît pas dans la liste, vous pouvez ajouter une entrée dans ce fichier pour forcer sa détection (il faut noter que le fichier de périphérique doit être un fichier de périphérique de type bloc).
Comme pour le nom des périphériques, le nom des montages est différent: il n'utilise pas une notation "<numéro de montage>:" mais une notation "//<numéro de montage>" pour savoir qu'un montage doit être utilisé et non un fichier local.
Les options suivantes et leur équivalent dans le fichier d'options ont le comportement décrit:

Les fichiers créés depuis Linux peuvent être utilisés avec la version DOS (et inversement sauf en cas de limitations de la version Linux décrites dans ce chapitre). Cependant le programme peut considérer que le support destination n'est pas le même que ce qui a été sauvé car les définitions physiques peuvent être différentes (cela peut poser problème lors de la restauration de tous les secteurs puisque cela nécessite la même définition physique). Il faut noter également qu'en cas de sauvegarde sous Linux d'un périphérique non FAT, celui-ci peut être restauré sous DOS mais cela rendra ce périphérique inaccessible au DOS. De plus le fait de restaurer un périphérique non FAT sur un périphérique FAT (ou inversement) fait qu'il y aura incohérence entre le type de partition déclaré dans la table des partitions et le système de fichier (il vaut mieux soit éviter ce type de manipulation, soit modifier le type de partition dans la table des partitions avec fdisk par exemple).
Au contraire des fichiers de sauvegarde, le fichier d'options créé depuis Linux ne peut pas être utilisé depuis DOS (et inversement) à cause des différences de nommage des fichiers et périphériques. Si vous le modifiez pour toujours utiliser des fichiers dans le répertoire courant, vous devez toujours faire attention sur le fait que la numérotation des disques peut être différente.
b) Les versions sécurisées de Linux:
Sur certaines versions avec un haut niveau de protection (aussi connue sous le nom SELinux), il se peut que le fait que le programme soit compressé empêche son exécution. Dans ce cas il faut aller sur le site de UPX (http://upx.sourceforge.net) pour utiliser ce programme pour décompresser le binaire (upx -d spartlnx.run -ospartlnx_unc.run) puis lancer le fichier obtenu.
c) Linux 64 bits:
Les versions 32 et 64 bits de Partition-Saving peuvent être utilisées avec les versions 64 bits de Linux si les librairies 32 et 64 bits sont installées. Si seules les librairies 64 bits sont installées, vous devrez utiliser la version 64 bits du programme.


29- Fichier de log

Ce fichier est créé si vous le demandez avec l'option correspondante dans le fichier d'options ou en cochant l'option correspondante lors de la demande du fichier de sauvegarde. Ce fichier enregistrera tous les messages d'erreur affichés par le programme au cours de son exécution (il n'y a pas plus de messages sauf les messages de démarrage et de fin).
Le fichier commence avec un message "Début d'exécution le <date> à <heure>." et se termine avec un message "Fin d'exécution le <date> à <heure>." s'il n'y a pas d'erreur, "Fin d'exécution avec erreur le <date> à <heure>." s'il y a une erreur empêchant l'exécution complète du programme, "Fin d'exécution avec avertissement le <date> à <heure>." s'il y a des erreurs n'empêchant pas l'exécution complète du programme (comme de mauvais secteurs) ou "Exécution annulée par l'utilisateur le <date> à <heure>." si l'utilisateur annule l'exécution. Si vous n'avez pas le message de fin, cela signifie que le programme s'est terminé brutalement, donc avec une erreur qui n'a pu ne pas être enregistrée (comme lorsqu'il n'y a plus assez de mémoire).
Il n'y a pas vraiment de raison d'utiliser ce fichier de log dans la majorité des cas. Vous devez savoir qu'en cas de disque endommagé, il va stocker beaucoup de messages et donc devenir très volumineux (il est donc préférable de le créer sur un lecteur disposant de beaucoup de place libre).


30- Ce qui n'est pas supporté

Les éléments suivants ne sont pas supportés par le programme:


31- Ce qui n'a pas pu être testé

Les éléments suivants n'ont pas pu être testés:

Si des personnes utilisent ce programme sur des éléments ci-dessus, merci de me renvoyer les résultats et les éventuels problèmes rencontrés.
Pour les personnes désirant réaliser ces tests, je leur signale que:


32- Remerciements

En espérant que ce programme vous sera utile,

D. Guibouret <>

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