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Manuel
Table des matières
1- Licence et préambule
2- Présentation
3- Configuration nécessaire
4- Fonctionnement de l'interface
a) L'interface fenêtre textuelle
b) L'interface ligne de commande
5- L'utilisation du programme
6- La sauvegarde d'élément
a) Choix du support:
b) Choix de l'élément source:
c) Partie à sauver:
d) Emplacement des fichiers de swap:
e) Choix du fichier:
f) Choix de la taille
du fichier:
g) Choix de la compression:
h) Choix du fichier de log:
i) Fenêtre de
sauvegarde:
j) Création du fichier d'options:
k) Exemples:
7- La restauration d'élément
a) Choix du fichier:
b) Choix du fichier de log:
c) Choix de l'élément destination:
d) Fenêtre de
restauration:
e) Exemples:
8- La copie d'élément
a) Choix du support:
b) Choix de l'élément source:
c) Partie à sauver:
d) Choix de l'élément destination:
e) Fenêtre de copie:
f) Exemples:
9- La copie de fichier
10- La vérification de fichier
11- La mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven
a) Choix du support où Windows est installé:
b) Choix de l'élément où Windows est installé:
c) Nom du répertoire où Windows est installé:
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:
e) Choix de la partition à mettre à jour:
f) Lettre de la partition à mettre à jour:
g) Confirmation:
h) Exemple:
12- La mise à jour de la configuration de démarrage de Windows Vista/Seven
a) Choix du support amorçable:
b) Choix de l'élément amorçable:
c) Choix du fichier de configuration de démarrage:
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:
e) Choix de la partition à mettre à jour:
f) Entrée de démarrage à mettre à jour:
g) Confirmation:
13- La mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK
a) Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:
b) Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:
c) Confirmation:
14- La correction de la définition physique d'un disque dans un secteur de démarrage
a) Choix du support où corriger le secteur de démarrage:
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage:
c) Correction de la valeur du premier secteur:
d) Choix de la nouvelle définition physique:
e) Entrée de valeurs manuelles:
f) Correction de la valeur du numéro de support:
g) Confirmation:
15- Le remplacement d'un secteur de démarrage ou d'un superbloc par sa copie
a) Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc:
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc:
c) Choix de la copie à utiliser:
d) Explorer la partition:
e) Confirmation:
16- La simulation d'un élément
a) Utilisation du driver:
b) Simulation d'élément:
c) Remarques:
17- La création de fichiers sur un lecteur NTFS
18- L'annulation des mauvais secteurs d'un système de fichier
a) Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés:
b) Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés:
c) Confirmation:
d) Exécution:
19- L'exploration de partition
a) Choix du support où est la partition à explorer:
b) Choix de la partition à explorer:
c) Fenêtre d'exploration:
d) Fenêtre de visualisation:
e) Fenêtre d'édition:
f) Destination de la copie:
g) Exécution de la copie:
h) Exécution en mode ligne de commandes:
20- L'exploration de sauvegarde
21- Le changement de la partition de démarrage
a) Choix du disque où est la table des partitions:
b) Choix de la partition de démarrage:
c) Confirmation:
22- Créer les fichiers de marquage des lecteurs à utiliser
23- Charger un fichier d'options ou de marquage
24- Format du fichier d'options
25- Le montage de partition
26- Notes sur les éléments sauvegardables
a) Le disque complet:
b) Le Master Boot Record:
c) Les premiers secteurs du disque:
d) La table des partitions (MBR):
e) La table des partitions (GPT):
f) Les partitions (tous les secteurs):
g) Les partitions (uniquement les secteurs occupés):
h) Les partitions FAT (12, 16 et 32) (DOS/Windows):
i) Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs (Linux):
j) Les partitions NTFS:
k) Le secteur de démarrage/superbloc:
l) Les disquettes:
m) Les périphériques DOS/Windows/Linux:
n) Les fichier bruts:
27- Différences entre les versions DOS et Windows
a) Toutes les versions Windows:
b) Windows avant Windows 95:
c) Windows 95/98/Me:
d) Windows NT/2000/XP/Vista/...:
e) Windows 64 bits:
28- Différences entre les versions DOS et Linux
a) Toutes les versions Linux:
b) Les versions sécurisées de Linux:
c) Linux 64 bits:
29- Fichier de log
30- Ce qui n'est pas supporté
31- Ce qui n'a pas pu être testé
32- Remerciements
Ce programme peut être copié et redistribué librement. Il ne peut en aucun cas être vendu que ce soit seul ou inclus dans un autre programme. Tout ce qui est dans ce paquetage doit être conservé ensemble dans sa forme originelle.
Ce programme est fourni tel quel sans aucune garantie. Aucune poursuite ne pourra être engagée contre l'auteur en cas de dommages causés par ce programme.
Ce fichier est la version complète du manuel et contient de nombreux détails. Si vous débutez avec Partition-Saving, vous pouvez commencer par lire le HOWTO pour comprendre le fonctionnement global, puis revenir à ce fichier si vous voulez plus de détails.
Toutes les remarques sont les bienvenues.
Ce programme a pour but de réaliser la sauvegarde, la restauration
et la copie d'éléments d'un périphérique de stockage. Un
élément peut être un disque dur complet, une disquette, le
Master Boot Record (le premier secteur du disque dur contenant le code de
démarrage), la table des partitions ou une partition. Ceci permet de
sauver le contenu d'un disque dur pour pouvoir ensuite le restaurer en cas de
problème sans nécessiter de passer du temps à tout
réinstaller et reconfigurer.
Ce programme est composé d'un exécutable permettant de réaliser les tâches suivantes:
Matériel:
4- Fonctionnement
de l'interface
Deux types d'interfaces sont disponibles:
a) L'interface fenêtres textuelles
Cette interface se pilote au clavier ou à la souris. Les touches communes à toutes les fenêtres sont:
Home | Ctrl+B |
End | Ctrl+E |
Flèche bas | Ctrl+D |
Flèche haut | Ctrl+O |
Flèche droite | Ctrl+K |
Flèche gauche | Ctrl+L |
Page-Down | Ctrl+N |
Page-Up | Ctrl+P |
BackSpace | Ctrl+H |
Delete | Ctrl+J |
Insert | Ctrl+Y |
Return | Ctrl+M |
Tab | Ctrl+F |
Shift+Tab | Ctrl+G |
Alt+Tab | Ctrl+T |
Ctrl+Tab | Ctrl+W |
b) L'interface ligne de commandeCette interface est plus basique et ne s'utilise qu'au clavier. A tout moment l'appui sur la touche Escape arrête l'exécution du programme.
Utilisation:
savepart.exe [-l en|fr|fr_2] [-cm|-nm|-pm] [-f <fichier d'options>] [-fp <fichier de marquage de partition>|-fd <fichier de marquage de périphérique>] [-ff <fichier de marquage de lecteur>] [-fnc] [-ncd] [-ncs] [-nvd|-vd] [-nvf|-vf] [-tds] [-cui|-tui|-tuix|-bui|-buix] [-beep|-beep=<nb>] [-utf8|-noutf8] [-force] [-nocrc] [-noroot] [-hiber=warn|exit|ignore] [-term <terminal>] [-termopt <option pour exécuter une commande dans un terminal>] [-a|-b|-c|-d|-e|-g|-i|-k|-m|-n|-r|-s|-t|-u|-v|-w|-x|-z]
Pour utiliser la version Windows, spartwin.exe (32 bits) ou spartw64.exe (64 bits) doit être
utilisé à la place de savepart.exe.
Pour exécuter la version Linux, spartlnx.run (32 bits) ou spartl64.run (64 bits) doit être
utilisé à la place de savepart.exe.
Dans les versions Windows et Linux les mêmes options sont disponibles, cependant certaines seront sans effet (voir ci-dessous).
-l: cette option vous permet de choisir la langue à utiliser. Vous ne devez l'utiliser que si la langue reconnue automatiquement n'est pas correcte. Si une erreur apparaît avant que cette option ne soit analysée, le message d'erreur sera affiché avec la langue détectée automatiquement. Les langues reconnues sont:
Sous DOS, la détection de la langue positionne celle-ci en français lors de la détection de paramètres de configuration utilisée en France, au Canada français, en Guyane française, aux Antilles françaises et en Polynésie française. Dans les autres cas, la langue est positionnée en anglais.
- en: anglais.
- fr: français.
- fr_2: français avec d'autres pages de code.
-cm: cette option est la méthode par défaut d'utilisation de la souris.
-pm: cette option est une autre méthode d'utilisation de la souris si jamais la première ne marche pas (c'est la méthode par défaut lors de l'utilisation de la version DOS sous Windows NT/XP). Elle peut faire que des double clics ne soient pas détectés. Cette option est équivalente à -cm dans la version Windows. Dans la version Linux, le programme n'essaie pas d'installer son propre gestionnaire de souris et s'appuie complètement sur le gestionnaire de ncurses.
-nm: cette option permet d'empêcher l'utilisation de la souris. Vous ne devez l'utiliser que si l'utilisation de la souris semble poser problème avec les 2 méthodes d'utilisations données ci-dessus.
-f <fichier d'options>: cela vous permet de donner un fichier d'options afin d'utiliser le mode batch. Pour connaître le format de ce fichier d'options, veuillez vous référer au chapitre 24.
-fp <fichier de marquage de partition>|-fd <fichier de marquage de périphérique>: cette option vous permet d'utiliser un autre moyen de choisir la partition (-fp) ou le périphérique (-fd) à sauver ou restaurer: le programme cherche le fichier de marquage que vous donnez (en scannant l'ensemble des partitions ou des périphériques) et utilise la partition/le périphérique sur lequel le fichier est trouvé. Pour avoir plus d'informations sur ces options, veuillez vous référer au chapitre 22.
-ff <fichier de marquage de lecteur>: cette option vous permet d'utiliser un autre moyen de choisir le lecteur où est le fichier de sauvegarde: le programme cherche le fichier de marquage que vous donnez (en scannant l'ensemble des partitions ou périphériques, puis tous les lecteurs) et utilise le lecteur sur lequel le fichier est trouvé en utilisant le nom de ce fichier comme base du nom du fichier de sauvegarde. Pour avoir plus d'informations sur cette option, veuillez vous référer au chapitre 22.
-fnc: cette option désactive la confirmation de la partition/du lecteur trouvé lors de l'utilisation des options -fp, -fd et -ff.
-ncd: cette option désactive la vérification que le fichier créé/lu ne doit pas se trouver sur l'élément sauvé/restauré. Il est conseillé de ne l'utiliser que si l'attribution des lettres de lecteur DOS est incorrecte. Cette option n'a aucune influence dans les versions Windows et Linux (la vérification ne peut pas être désactivée).
-ncs: cette option désactive la vérification de la taille libre sur le lecteur où le fichier de sauvegarde est créé. Cela permet de contourner le cas de driver ne rapportant pas une taille libre correcte, mais vous devez faire attention en utilisant cette option de ne pas donner une taille maximale de fichier trop grande sinon la sauvegarde échouera.
-nvd|-vd: cette option désactive/active la vérification que les secteurs sont correctement écrits. Elle est désactivée par défaut. Ceci accélère la restauration, mais peut empêcher la détection de secteurs défectueux. La vérification que les secteurs sont correctement écrits ne peut pas être activée dans les versions Windows et Linux (sauf pour les lecteurs de disquettes dans Windows 9x).
-nvf|-vf: cette option désactive/active la vérification que les fichiers sont correctement écrits et que les secteurs sont correctement écrits quand l'accès par périphérique DOS est utilisé. Elle est désactivée par défaut. Ceci accélère la sauvegarde (et la restauration dans le second cas), mais peut faire que les fichiers créés ou les périphériques restaurés soient incorrects dans le cas où le disque où ils sont écrits commence à être défectueux. La vérification que les fichiers sont correctement écrits ne peut pas être activée dans les versions Windows et Linux.
-tds: cette option d'activer la vérification de la taille du disque en fonction du contenu de la table des partitions (pour les disques à accès étendu) ou par détection du nombre de cylindres (pour les disques à accès standard). Cette option n'est nécessaire que si les partitions n'apparaissent pas lors de l'affichage de ce qui peut être sauvé/restauré.
-cui|-tui|-tuix|-bui|-buix: cette option vous permet de sélectionner l'interface graphique à utiliser:
Si cette option n'est pas donnée, c'est l'interface type fenêtres textuelles qui est utilisée. Cette option ne doit être utilisée que si cette interface pose problème (par exemple rien ne se passe quand le programme est lancé). Dans ce cas il faut commencer par essayer avec l'option -bui, puis si cela ne marche toujours pas avec l'option -cui.
- -cui: interface type ligne de commande.
- -tui: interface type fenêtres textuelles.
- -tuix: la même chose que -tui mais en utilisant le mode étendu d'affichage (43 ou 50 lignes au lieu de 25). Dans la version Linux, la taille du terminal est utilisée. Sous Linux et Windows, le programme adaptera son affichage si vous modifiez la taille du terminal (sans permettre de descendre en dessous de 80*25).
- -bui: interface type fenêtres textuelles mais utilisant l'accès à l'écran par le BIOS ce qui assure une meilleure compatibilité, mais est plus lent. Cette option est équivalent à -tui dans les versions Windows et Linux.
- -buix: la même chose que -bui mais en utilisant le mode étendu d'affichage (43 ou 50 lignes au lieu de 25). Cette option est équivalent à -tuix dans les versions Windows et Linux.
-beep|-beep=<nb>: des bips sont générés à intervalles réguliers lors de la sauvegarde/restauration (veuillez lire la description de l'option "beep=" pour avoir plus de détails). Sans valeur, les bips sont générés toutes les 10 secondes, sinon ils sont générés toutes les <nb> secondes.
-utf8|-noutf8: force l'utilisation ou la non-utilisation des capacités UTF-8 d'un terminal dans la version Linux. Le comportement par défaut est de détecter ce support automatiquement.
-force: permet de tester tous les systèmes de fichier sur une partition, même s'ils ne sont pas cohérents du type de partition. Lors de la restauration, force celle-ci même si la destination ne respecte pas les contraintes stockées dans la sauvegarde (dans ce cas, il n'y a AUCUNE GARANTIE sur le résultat). Les contraintes qui sont toujours vérifiées sont que le type de support est le même (vous ne pouvez pas restaurer la sauvegarde d'un disque sur une partition), que la taille des secteurs est la même et que le support a une taille au moins égale à la taille dans la sauvegarde. Les contraintes qui ne sont pas vérifiées dépendent de ce qui est dans la sauvegarde, mais peut être que la définition physique (nombre de têtes, cylindres, premier secteur) soit la même ou le support n'est pas plus grand que la taille maximale. Cela peut amener à de la place inutilisée ou à une définition de partition incorrecte la rendant illisible ou non bootable. L'utilisation de certaines possibilités de ce programme peuvent corriger certains de ces problèmes (par exemple la correction de la définition physique). Cette option ne doit être utilisée qu'en cas de problèmes et quand vous savez ce que vous faites.
-nocrc: fait que le programme ne se termine pas avec une erreur si le checksum du fichier de sauvegarde est erroné. Selon les options de sauvegarde, la restauration peut échouer pour d'autre raison (par exemple lorsque le fichier est compressé, l'algorithme de décompression va certainement être incapable de décompresser les données). Comme le fichier de sauvegarde est endommagé, le résultat de la restauration sera corrompu.
-noroot: fait que le programme ne vérifie pas si l'utilisateur a les droits administrateur. Cela évite uniquement l'affichage d'un message d'alerte disant que tous les supports peuvent ne pas être visibles en l'absence des droits administrateurs.
-hiber=warn|exit|ignore: ce que le programme doit faire s'il trouve un système d'exploitation en hibernation. Un système d'exploitation en hibernation n'a pas écrit toutes les données sur le disque et ne les rafraichira pas au démarrage, donc toute modification du disque peut entraîner des incohrérences ou corruptions. Par défaut le programme recherche ces systèmes pour vous avertir s'il en trouve un.
-term <terminal>: cette option est une option
spécifique aux versions Linux et Windows.
Dans la version Linux, si le
programme détecte qu'il ne s'exécute pas dans un terminal, il se
relance dans un terminal en utilisant la commande "xterm" (ce
mécanisme est utile si vous double-cliquez sur le programme depuis un
explorateur de fichiers). Cette option permet de forcer la commande pour
créer le terminal X dans lequel exécuter le programme à la
place de "xterm" (cette commande doit
accepter l'option "-e" pour pouvoir exécuter un programme). Si
<terminal> est égal à "no", le programme n'essaie
pas de lancer de terminal même s'il détecte qu'il n'est pas
exécuté dans un terminal.
Dans la version Windows, le programme essaie de lancer une nouvelle console
pour s'assurer que le mode d'édition rapide est désactivé
(pour autoriser l'utilisation de la souris). Utiliser cette option (quelque
que soit la valeur de <terminal>) permet de désactiver ce
comportement.
-termopt <option pour exécuter une commande dans un terminal>: cette option est une option spécifique à la versions Linux. Elle permet de donner l'option utilisée par le programme de terminal pour exécuter une commande avec des arguments. Elle vaut "-e" par défaut qui est la valeur pour le programme "xterm".
-a|-b|-c|-d|-e|-g|-i|-k|-m|-n|-r|-s|-t|-u|-v|-w|-x|-z: cette option vous permet de sélectionner l'action à réaliser:
Si cette option n'est pas donnée, le programme vous demande ce que vous désirez faire
- -a: corriger la définition physique du disque dans un secteur de démarrage.
- -b: mettre à jour le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK.
- -c: copier un élément.
- -d: copier des fichiers créés par le programme afin de les modifier (taux de compression, taille maximum, extraction des secteurs occupés, ...).
- -e: explorer une partition.
- -g: changer la partition de démarrage dans la table des partitions.
- -i: lire des informations du driver.
- -k: remplacer le secteur de démarrage d'une partition FAT/NTFS ou le superbloc d'une partition ext2/ext3/ext4 par sa copie.
- -m: simuler un élément à partir des fichiers de sauvegarde.
- -n: créer des fichiers sur une partition NTFS depuis Windows NT, 2000, XP ou suivant.
- -r: restaurer un élément.
- -s: sauver un élément.
- -t: vérifier des fichiers de sauvegarde.
- -u: mettre à jour la base de registres Windows 2000/XP/Vista/Seven.
- -v: explorer un fichier de sauvegarde.
- -w: mettre à jour les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven.
- -x: créer des fichiers de marquage sur la partition à sauver/restaurer et sur la partition où créer/lire les fichiers de sauvegarde.
- -z: annuler les informations sur les secteurs défectueux d'un système de fichier.
Le code de retour du programme est le suivant:
Remarques:
C'est la partie exécutée si sous utilisez l'option -s ou si vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant (en dehors du mode batch):
Choix du support | V Choix de l'élément source | V [Partie à sauver] | V [Emplacement des fichiers de swap] |<------------------------+---+ V | | Choix du fichier | | | | | V | | Choix de la taille maximum du fichier | | +-------------------------+ | V | [Choix de la compression] | | | V | [Choix du fichier de log] | | | V | Fenêtre de sauvegarde | +-----------------------------+ V Création du fichier d'options | V Fin
a) Choix du support:Il faut sélectionner le disque, le lecteur de disquette, le périphérique DOS/Windows/Linux ou le fichier brut sur lequel se trouve l'élément à sauvegarder.
b) Choix de l'élément source:Avec cette fenêtre vous pouvez sélectionner la partie du disque à sauvegarder.
Remarques:
c) Partie à sauver:Cette fenêtre n'apparaît que si la partition choisie est un des types dont il est possible de ne sauver que les secteurs occupés. Dans ce cas elle vous propose les choix suivants:
Remarque:
d) Emplacement des fichiers de swap:Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez choisi l'option "L'élément sans les fichiers de swap" ou "L'élément sur lui-même sans les fichiers de swap" dans la fenêtre précédente. Elle permet d'indiquer au programme dans quel répertoire se trouvent les fichiers de swap. En plus du répertoire que vous indiquez ici, le programme recherche également ces fichiers sur le répertoire racine (vous pouvez bien sûr lui donner à nouveau le répertoire racine ici). En règle générale les fichiers de swap se trouvent soit sur la racine soit dans le répertoire Windows. Pour sélectionner le répertoire vous devez vous déplacer dans l'arborescence (en affichant les sous-répertoires d'un répertoire en pressant la touche "+" quand celui-ci est sélectionné en cas de besoin) jusqu'à ce que vous l'atteigniez puis appuyer sur la touche Entrée ou cliquer sur le bouton Ok.
e) Choix du fichier:Dans cette fenêtre vous pouvez choisir le nom et l'emplacement du fichier de sauvegarde. Pour cela vous pouvez taper dans la ligne "Fichier" le nom du fichier (avec éventuellement son emplacement) ou en sélectionner un dans la liste des fichiers ou vous déplacer dans l'arborescence à l'aide de la liste des lecteurs et des répertoires. Par défaut "*.*" est affiché sous DOS et Windows ou "*" sous Linux, ce qui signifie que tous les fichiers sont affichés. Vous pouvez également créer des répertoires (cela NE doit PAS être fait sur la partition sauvée, même si vous avez choisi de la sauver sur elle-même) ou monter une partition. Le montage de partition permet d'accéder à une partition qui n'est normalement pas accessible par le DOS/Windows, notamment les partitions NTFS (pour la version DOS) ou ext2 si vous désirez y écrire un fichier dessus. Pour avoir plus d'informations sur le montage de partition, veuillez lire le chapitre 25.
Remarques:
f) Choix de la taille du fichier:Cette fenêtre vous permet de choisir la taille maximum que vous désirez pour le fichier. Si plus de place est nécessaire pour pouvoir sauver l'élément, un nouveau fichier vous sera demandé quand celui-ci sera plein. Si la taille libre sur le lecteur est inférieure à 10 Mo, la taille demandée est en ko, sinon elle est en Mo. Cette taille maximum ne peut pas dépasser le minimum entre la taille disponible sur le lecteur et 2047 Mo. Si vous avez utilisé l'option "-ncs", la taille disponible sur le lecteur n'est pas vérifiée.
g) Choix de la compression:Si vous disposez de suffisamment de mémoire, une fenêtre vous demande avec quel niveau de compression vous voulez compresser les données. Cela va de 0 (pas de compression) à 9 (compression maximale). Le niveau généralement utilisé par les programmes de compression est le niveau 6. Plus vous choisissez un niveau de compression élevé, plus le temps d'exécution sera long (par contre cela influence peu le temps de décompression).
h) Choix du fichier de log:Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez coché l'option pour créer le fichier de log lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous devez donner le nom du fichier où stocker tous les messages d'erreur affichés par le programme. Vous pouvez vous référer au chapitre 29 pour avoir plus de détails sur le fichier de log.
i) Fenêtre de sauvegarde:Cette fenêtre vous informe de l'avancement de la sauvegarde.
j) Création du fichier d'options:Si vous n'avez pas utilisé le mode batch (ou si des options ont été ajoutées par rapport à celles fournies en batch), une fenêtre vous demande si vous voulez créer le fichier d'options qui vous permettra d'utiliser le mode batch pour les prochaines sauvegardes/restaurations de cet élément. Si vous répondez "oui", une fenêtre vous demandera le nom du fichier. Ce fichier contiendra toutes les options que vous avez positionnées. Une autre fenêtre est affichée pour vous permettre d'ajouter un commentaire au début de ce fichier (le programme ajoute automatique les ";" avant le commentaire).
Remarques:
k) Exemples:Considérons que vous avez 2 disques partitionnés comme décrit ci-dessous (à coté du type de partition se trouve les dénominations <DOS>|<Linux>):
|
|
Si vous désirez sauver la partition contenant le lecteur D:, vous exécutez savepart.exe -s, puis:
Si vous désirez sauver la partition Linux, vous devez:
C'est la partie qui est exécutée lorsque vous utilisez l'option -r ou sélectionnez cette option quand le programme vous la demande.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant (en dehors du mode batch):
Choix du fichier | V [Choix du fichier de log] | V Choix de l'élément destination |<-----------------------------+ V | Fenêtre de restauration | +---------> Choix du fichier --+ V Fin
a) Choix du fichier:C'est la même fenêtre que celle de sélection de fichier lors de la sauvegarde.
b) Choix du fichier de log:Cette fenêtre n'apparaît que si vous avez coché l'option pour créer le fichier de log lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous devez donner le nom du fichier où stocker tous les messages d'erreur affichés par le programme. Vous pouvez vous référer au chapitre 29 pour avoir plus de détails sur le fichier de log.
c) Choix de l'élément destination:Cette fenêtre donne la liste des éléments compatibles avec celui sauvé dans le fichier. Vous devez choisir un des éléments dans cette liste pour faire la restauration.
!!!!! Attention !!!!!:
La restauration efface toutes les données actuellement présentes
sur l'élément choisi. De plus vous NE devez PAS choisir le disque
(dans le cas de la sauvegarde d'un disque complet) ou la partition
sur laquelle se trouve le fichier vous permettant de faire cette restauration
(il serait en effet effacé lors de la restauration et ne serait
donc plus accessible ce qui entraînerait une erreur et l'arrêt
de la restauration).
Une fenêtre de warning vous signale si le fichier se trouve sur le disque
ou la partition à restaurer. Elle est affichée uniquement pour le
premier fichier (car pour les suivants vous NE devez PAS
accéder au disque ou à la partition que vous restaurez) et elle
n'est pas affichée dans le cas où vous utilisez l'option
"-ncd".
d) Fenêtre de restauration:Cette fenêtre vous permet de suivre l'avancement de la restauration.
!!!!! Attention !!!!!:
e) Exemples:Avec le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, vous désirez restaurer les partitions précédemment sauvées.
Si vous désirez restaurer la partition Linux, vous procédez comme ci-dessus. Dans ce cas seul la 3ème partition du premier disque vous sera proposée vu que c'est la seule partition Linux présente (la partition Linux swap n'a pas le même système de fichier).
C'est la partie qui est utilisée quand vous utilisez l'option -c ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous le demande.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support | V Choix de l'élément source | V [Partie à sauver] | V Choix de l'élément destination | V Fenêtre de copie | V Fin
a) Choix du support:Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.a).
b) Choix de l'élément source:Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.b).
c) Partie à sauver:Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "sauvegarde d'élément" (chapitre 6.c).
d) Choix de l'élément destination:Veuillez vous référer à la même fenêtre dans la partie "restauration d'élément" (chapitre 7.c) en remplaçant les références au fichier par la partition à copier.
e) Fenêtre de copie:Cette fenêtre vous permet de suivre l'avancement de la copie.
!!!!! Attention !!!!!:
f) Exemples:Avec le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, vous désirez copier la partition contenant le lecteur D: sur la partition contenant le lecteur E: (à condition que sa taille soit compatible).
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -d ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette partie vous permet de dupliquer des fichiers tout en changeant leur taux de compression ou leur taille maximum. Dans le cas où la sauvegarde contient tous les secteurs d'un disque ou d'une partition, vous pouvez ne copier que les secteurs d'une partition donnée ou que ses secteurs occupés (pour pouvoir ensuite restaurer le fichier sur une partition de taille différente).
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du premier fichier Contient tous les secteurs | Contient les secteurs occupés +------------------+------------------+ V | Demande si extraction | | Pas d'extraction | +------------------------+ | Extraction | | | V | | Vérification des fichiers sources | | | | | V | | Choix de la partie à copier | | | | | +------------------+-----+------------+ | V Choix du premier fichier destination | V Copie | V Fin
L'exécution commence par vous demandez le nom du fichier source (veuillez vous référer au chapitre 7.a).
Si le fichier contient une sauvegarde de tous les secteurs, le programme
vous demande si vous voulez n'en extraire qu'une partition (pour un disque) ou
que les secteurs occupés (pour une partition, disquette ou un
périphérique DOS).
Si vous ne voulez extraire qu'une partie du fichier, le programme vous demande tous les fichiers de sauvegarde afin de les vérifier. Pour la suite de l'exécution, ces fichiers doivent pouvoir être accessibles simultanément. Il est préférable de ne pas choisir cette option si la sauvegarde avait signalé des secteurs défectueux. Une fois les fichiers vérifiés, le programme demande ce que vous voulez copier (ceci est similaire aux chapitres 6.b à 6.d), puis réalise la copie mais en simulant une sauvegarde (comme dans les chapitres 6.e à 6.h).
Si vous ne choisissez pas d'extraire une partie du fichier, ou si vous n'avez pas le choix, le programme vous demande le nom et la taille du fichier destination ainsi que le taux de compression (veuillez vous référer aux chapitres 6.e, 6.f et 6.g), puis la copie commence. La fenêtre d'avancement donne en haut l'avancement pour le fichier source et en bas celui pour le fichier destination. Si jamais plusieurs fichiers sources ou plusieurs fichiers destination sont nécessaires ils vous seront demandés au fur et à mesure du besoin.
Remarques:
10- La vérification de fichier
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -t ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Elle vous permet de vérifier que les fichiers de sauvegarde sont valides. Cette vérification consiste à contrôler l'en-tête des fichiers, la taille et le checksum des données (une fois que celles-ci sont décompressées si elles sont compressées). Si une sauvegarde a été faite en plusieurs fichiers, vous êtes obligés de contrôler tous les fichiers. Aucune donnée n'est écrite sur le disque ou n'est modifiée dans les fichiers.
L'exécution consiste en la demande du fichier source (veuillez vous référer au chapitre 7.a). La fenêtre d'avancement donne en haut l'avancement pour le fichier source. Si la sauvegarde a été faite en plusieurs fichiers, les fichiers suivant vous seront demandés.
11- La mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven
C'est la partie qui est utilisée quand vous utilisez l'option -u ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous le demande.
Windows 2000 et suivants stockent l'emplacement des partitions dans la base de registres afin de conserver l'association entre ces partitions et la lettre de lecteur correspondante. L'emplacement des partitions est composé de 2 éléments et dépend du type de table des partitions:
Si vous copiez une partition sur un autre disque (sans copier la table des partitions) ou si vous déplacez le début d'une partition (pour une table des partitions MBR), il faut mettre à jour ces informations dans la base de registre pour chacune des partitions que vous avez déplacées afin que Windows soit toujours capable de leur associer la même lettre de lecteur. Dans le cas de la restauration d'une partition alors qu'elle n'a pas été déplacée, cela n'est pas utile.
L'exécution comprend 2 parties: une première pour désigner l'emplacement où Windows est installé afin que le programme trouve le fichier de base de registres, la seconde pour donner la partition à mettre à jour dans cette base de registres. Si vous copiez la partition Windows 2000/XP/Vista/Seven, l'installation de Windows à utiliser est bien sûr celle sur la partition destination de la copie.
Il faut noter que cette option ne permet pas de créer une nouvelle
lettre de lecteur dans le registre: vous pouvez uniquement affecter une lettre
de lecteur déjà existante. Cela n'est pas un problème du
fait que le besoin de cette option est d'affecter la lettre de lecteur de
la partition source à la partition destination lors de la
restauration/copie sur une partition destination qui est différente de
la partition source.
Si vous avez besoin de créer une nouvelle lettre de lecteur, vous
pouvez soit utiliser le gestionnaire de disque Windows (si ce n'est pas pour
la partition système) ou éditer la base de registres en
démarrant avec un CD WinPE ou BartPE.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support où Windows est installé | V Choix de l'élément où Windows est installé | V Nom du répertoire où Windows est installé +-------------------------->| | V | Choix du disque où est la partition à mettre à jour | | | V | Choix de la partition à mettre à jour | | | V | Lettre de la partition à mettre à jour | | | V | Confirmation | | | V | Changer une autre lettre de lecteur ? | oui | +---------------------------+ | non V Fin
a) Choix du support où Windows est installé:Il faut sélectionner le disque ou la liste des périphériques DOS/Windows sur lequel se trouve l'installation de Windows dont la base de registres doit être mise à jour.
b) Choix de l'élément où Windows est installé:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve l'installation de Windows dont la base de registres doit être mise à jour.
c) Nom du répertoire où Windows est installé:Il faut sélectionner le répertoire d'installation de Windows. En règle générale ce répertoire s'appelle "WINDOWS", sauf si vous avez précisé un autre nom lors de l'installation. Si vous donnez un nom de répertoire incorrect ou si la version de Windows installée n'est pas correcte vous aurez un message d'erreur vous signalant que le fichier de base de registres n'a pas pu être trouvé.
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:Il faut sélectionner le disque sur lequel se trouve la partition dont vous désirez modifier la définition dans la base de registre.
e) Choix de la partition à mettre à jour:Il faut sélectionner la partition dont vous désirez modifier la définition dans la base de registre.
f) Lettre de la partition à mettre à jour:Cette fenêtre donne la liste de toutes les lettres de lecteur modifiables avec leur définition actuelle. La première colonne est la lettre de partition, la seconde est l'identificateur du disque sur lequel est la partition et la troisième est l'octet de début de la partition sur le disque. La dernière colonne répète les 2 informations précédentes telles que données par regedit.
g) Confirmation:Le programme vous demande la confirmation de la modification de la base de registre. Il donne le nom de la clé qui sera modifiée, son ancienne et sa nouvelle valeur. La valeur est composée de 12 chiffres en hexadécimal, les quatre premiers étant le numéro du disque, les 8 derniers l'offset de la partition sur le disque (c'est le même format que la dernière colonne de la fenêtre précédente).
h) Exemple:
|
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12- La mise à jour de la configuration de démarrage de Windows Vista/Seven
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -w ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Afin de gérer le démarrage, Windows Vista/Seven stocke dans un fichier
quelles sont les partitions amorçables et leur emplacement sur le disque selon
un formalisme proche de celui de l'association des lettres de lecteur avec une
partition. Ceci est similaire au fonctionnement du fichier BOOT.INI de Windows
XP, mais à la différence que le fichier ne peut pas être
édité car il est binaire.
Cette option vous permet de modifier ces informations si jamais vous
déplacez une partition système (soit qu'elle est
transférée sur un autre disque, soit que sa position de
début sur le disque soit modifiée) et que Windows Vista/Seven est
installé sur votre ordinateur.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support amorçable | V Choix de l'élément amorçable | V [Choix du fichier de configuration de démarrage] | V Choix du disque où est la partition à mettre à jour | V Choix de la partition à mettre à jour +-------------------------->| | V | Entrée de démarrage à mettre à jour | | | V | Confirmation | | | V | Changer une autre entrée | oui | +---------------------------+ | non V Fin
a) Choix du support amorçable:Cette fenêtre vous demande sur quel support se trouve le fichier contenant les informations de démarrage. Généralement ces informations sont sur la partition amorçable de l'ordinateur qui se trouve sur le premier disque dur. Cette partition est souvent une petite partition de 100 Mo apparaissant au début du disque ou la partition d'installation de Windows.
b) Choix de l'élément amorçable:Cette fenêtre vous demande quelle est la partition contenant les informations de démarrage.
c) Choix du fichier de configuration de démarrage:Cette fenêtre est optionnelle. Elle est affichée uniquement si aucun fichier de configuration de démarrage n'est trouvé ou si les 2 sont trouvés.
d) Choix du disque où est la partition à mettre à jour:Cette fenêtre vous demande quel est le disque contenant la partition qui a été déplacée et qui nécessite une mise à jour des données de démarrage.
e) Choix de la partition à mettre à jour:Cette fenêtre vous demande quelle est la partition qui a été déplacée.
f) Entrée de démarrage à mettre à jour:Cette fenêtre liste l'ensemble des entrées de démarrage actuellement définies avec leur configuration actuelle. Au-dessus de la liste se trouve la description de la partition choisie: les valeurs affichées prendront la place de celles affichées dans la liste pour l'entrée choisie.
Les entrées généralement présentes sont les suivantes:
Si une entrée a ses données à 0, cela peut dénoter soit une incohérence dans les données de cette entrée, soit un problème du programme pour arriver à les lire. Il vaut mieux être prudent en la mettant à jour, cela peut amener d'autres incohérences.
Si une entrée a son nom entre "{...}", c'est que le programme n'a pas réussi à déterminer son nom et utilise les noms par défaut selon le type de l'entrée. Si le nom est "{Nom non trouvé}", c'est que même le type de l'entrée n'a pu être déterminé.
Si une fenêtre vous affiche auparavant que des entrées n'ont pas pu être lues, ces entrées ne sont pas affichées et vous ne pourrez pas les mettre à jour.
Exemple:
La prise d'écran donne l'exemple dans le cas où Windows Vista
n'a pas été installé sur la partition amorçable
(cela se voit par le fait que 2 identificateurs différents
apparaissent). Si vous déplacez la partition Vista, il faut mettre
à jour les 2 premières entrées tandis que si vous
déplacez la partition amorçable, il faut modifier les 3
dernières entrées.
Si Windows Vista avait été installé sur la partition
amorçable, les 5 entrées auraient eu la même
identification et il faudrait mettre à jour ces 5 entrées si
la partition est déplacée.
g) Confirmation:Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification de l'entrée que vous avez sélectionnée.
13- La mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -b ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Afin de gérer le multiboot avec une autre version de DOS ou Windows, Windows XP/Vista/Seven sauve le secteur boot de l'autre version de Windows dans le fichier BOOTSECT.DOS ou BOOTSECT.BAK sur cette partition et modifie le secteur boot pour mettre le sien à la place (celui-ci demandant quelle version de Windows lancer en fonction de la configuration multiboot). Si vous choisissez d'exécuter l'ancienne version de Windows, il lit alors le contenu du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK et l'exécute. Par conséquent si vous copiez sur un autre disque ou déplacez le début de la partition pour l'autre version de Windows, il faut que ce fichier soit modifié pour refléter cela. Cette option permet de réaliser cela.
Attention: cette option ne fait que modifier certains paramètres de BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK pour refléter les changements qui ont pu être fait dans le secteur boot de la partition, elle ne permet en aucun cas de créer ou compléter un fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK.
L'exécution consiste en choisir la partition où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK pour qu'il soit mis à jour par rapport au secteur boot courant de cet élément. Elle se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK | V Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK |<-------+ V | Confirmation | | | +--------+ | V Fin
a) Choix du support où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:Il faut sélectionner le disque, la disquette ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel se trouve le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK à modifier.
b) Choix de l'élément où est le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK à modifier.
c) Confirmation:Le programme vous demande la confirmation de la modification du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK. Si vous confirmez, il sera modifié pour mettre à jour certains des paramètres en cohérence avec ceux contenus dans le secteur boot actuel de l'élément.
14- La correction de la définition physique d'un disque dans un secteur de démarrage
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -a ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option permet de modifier le nombre de têtes et de secteurs par
piste qui sont stockés dans les secteurs de démarrage FAT et NTFS.
Cela est utile si vous avez un problème du type "NTLDR manque" ou
"IO.SYS non trouvé" lors du démarrage et que si vous explorez la
partition vous voyez ces fichiers (si vous ne les voyez pas c'est qu'il faut
les y copier via le programme SYS pour DOS/Windows 9x ou via la console de
récupération pour Windows NT/2000/...). Cette erreur peut
provenir du fait que la définition physique du disque dans le secteur de
démarrage correspondant est incorrecte (note: SYS et la console de
récupération permettent aussi de corriger cette erreur).
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support où corriger le secteur de démarrage | V Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage | V [Correction de la valeur du premier secteur] | V Choix de la nouvelle définition physique | Choix d'une valeur prédéfinie +---------------+---------------------------------+ | | V | Entrée de valeurs manuelles | | | +---------------+---------------------------------+ | V [Correction de la valeur du numéro de support] | V Confirmation | V Fin
a) Choix du support où corriger le secteur de démarrage:Il faut sélectionner le disque, la liste des périphériques DOS/Windows/Linux ou le lecteur de disquette sur lequel se trouve la partition ou le lecteur pour lequel le secteur de démarrage doit être corrigé.
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le secteur de démarrage qui doit être corrigé.
c) Correction de la valeur du premier secteur:Cette fenêtre n'est affichée que si le programme trouve que la valeur du premier secteur dans le secteur boot est incorrecte. Cette valeur donne le nombre de secteurs du disque qui sont avant la partition. Si cette valeur est incorrecte, cela peut empêcher la partition de démarrer si c'est une partition de démarrage. Si ce n'est pas une partition de démarrage, cela n'a pas de conséquence. Si vous voulez changer cette valeur, vous devez le confirmer. La modification ne sera effective que si vous n'annulez pas l'exécution dans les fenêtres suivantes.
d) Choix de la nouvelle définition physique:Cette fenêtre affiche les valeurs trouvées dans le secteur de démarrage ainsi qu'une liste de valeurs prédéfinies. Le contenu de cette liste dépend du support et du système d'exploitation (certaines valeurs peuvent ne pas apparaître) et il est normal que les valeurs puissent être différentes (c'est pour cette raison qu'il peut être nécessaire de les corriger dans le secteur de démarrage).
Note: utiliser des valeurs différentes des nombres standards dans le cas d'un disque à accès standard est normalement une mauvaise idée puisque seuls ces nombres sont censés être corrects.
e) Entrée de valeurs manuelles:Ces fenêtres apparaissent si vous avez choisi la dernière option dans la fenêtre précédente. Elles vous permettent de donner les valeurs que vous voulez si aucune des valeurs prédéfinies ne semble convenir. Donner des valeurs incorrectes ne pose généralement pas un risque de perte de données (la partition ne démarrera pas), mais il vaut mieux être prudent. Des valeurs correctes sont souvent les multiples de 2 (16, 32, 64, ...) ou les multiples de 2 moins 1 (63, 255, ...).
f) Correction de la valeur du numéro de support:Cette fenêtre n'est affichée que si le programme trouve que la valeur du numéro de support dans le secteur boot est incorrecte. Cette valeur est normalement 0 pour un support amovible et 128 pour un support fixe. Si cette valeur est incorrecte, cela peut empêcher la partition de démarrer si c'est une partition de démarrage. Si ce n'est pas une partition de démarrage, cela n'a pas de conséquence. Si vous voulez changer cette valeur, vous devez le confirmer. La modification ne sera effective que si vous n'annulez pas l'exécution dans les fenêtres suivantes.
g) Confirmation:Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification du secteur de démarrage. Une fois la modification confirmée, le secteur de démarrage et sa copie (s'il y en a une) sont modifiés.
15- Le remplacement d'un secteur de démarrage ou d'un superbloc par sa copie
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -k ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option permet de remplacer un secteur de démarrage dans le cas d'une partition FAT/NTFS ou le superbloc dans le cas d'une partition ext2/ext3/ext4 par sa copie. Les systèmes de fichier FAT32, NTFS, ext2, ext3 et ext4 définissent une copie de ses secteurs afin de pouvoir réparer une partition si les secteurs originels sont corrompus. Vous pouvez par exemple essayer d'utiliser cette option si votre partition apparaît soudainement comme de type "RAW" au lieu de "FAT" ou "NTFS" sous Windows.
L'exécution se déroule selon le diagramme suivant:
Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc | V Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc | V Choix de la copie à utiliser | V Explorer la partition | V Confirmation | V Fin
a) Choix du support où copier le secteur de démarrage/superbloc:Il faut sélectionner le disque ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel se trouve la partition ou le lecteur pour lequel la copie du secteur de démarrage/superbloc doit être utilisée pour remplacer le secteur de démarrage/superbloc.
b) Choix de l'élément contenant le secteur de démarrage/superbloc:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphérique DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) sur lequel se trouve le secteur de démarrage/superbloc qui doit être remplacé par sa copie.
c) Choix de la copie à utiliser:Cette fenêtre donne la liste des copies de secteur de démarrage ou de superbloc qui semblent être valides. Cette liste est généralement soit vide (pas de copie trouvée), soit contient une seule copie. S'il y a plusieurs copies qui semblent valides, il vaut mieux que vous choisissez d'explorer la partition (cf. fenêtre suivante) pour chacune d'entre elles pour voir laquelle semble la bonne.
d) Explorer la partition:Cette fenêtre vous demande si vous voulez explorer la partition en utilisant la copie du secteur de démarrage/superbloc. Cela permet de vérifier si le contenu de la partition semble correct en utilisant cette copie. L'exploration se fait comme décrit dans le chapitre 19, la partition étant montée en lecture seule. Lorsque vous quittez l'exploration, vous revenez à la suite de l'exécution.
e) Confirmation:Cette fenêtre vous demande la confirmation de la modification du secteur de démarrage/superbloc. Une fois la modification confirmée, le secteur de démarrage/superbloc est remplacé par sa copie.
16- La simulation d'un élément
Cette partie couvre l'utilisation du driver (DRVPART.SYS) et les
options "-m" et "-i" de savepart. Le but de ce driver est
essentiellement de pouvoir accéder à une partition contenue dans des fichiers
de sauvegarde afin d'en récupérer quelques fichiers.
Note:
Du fait de l'option permettant d'explorer une sauvegarde (cf. le
chapitre 20) ayant des possibilités
supérieures, cette partie est considérée obsolète
et ne sera pas maintenue en cas de modification importante dans le format des
fichiers de sauvegarde.
a) Utilisation du driver:DRVPART.SYS est un driver DOS permettant de simuler qu'un nouveau lecteur est présent. Ce lecteur est simulé à l'aide de fichiers de sauvegarde réalisés préalablement.
La mémoire utilisée en permanence par le driver est une zone mémoire
permettant au driver de stocker temporairement les secteurs demandés par
d'autres programmes. Selon les demandes, cette taille peut augmenter/diminuer
dynamiquement (sans jamais descendre en dessous de la taille définie au
chargement). Le cas pire d'utilisation de la mémoire est certainement lorsqu'un
programme cherche à connaître la taille libre sur le lecteur (par exemple à
la fin d'un "dir").
La mémoire utilisée par le driver est de la mémoire XMS ou EMS (selon ce
qui est présent). Ces types de mémoire sont de la mémoire standard (vous n'avez
pas besoin de matériel spécifique), elle est
appelée XMS ou EMS selon la manière qu'elle est gérée. La mémoire XMS est
gérée par le driver HIMEM.SYS (une ligne
DEVICE=<emplacement>\HIMEM.SYS doit apparaître au début du fichier
CONFIG.SYS) et la mémoire EMS est gérée par le driver EMM386.EXE (ou
équivalent) (une ligne DEVICE=<emplacement>\EMM386.EXE doit apparaître
dans le fichier CONFIG.SYS juste après celle contenant HIMEM.SYS). Si aucun de
ces 2 types de mémoire n'est présent, le driver ne se charge pas. A noter que
l'utilisation de la mémoire EMS peut limiter la taille mémoire disponible à 32
Mo.
Le driver peut générer les messages suivants lors de son chargement:
b) Simulation d'un élément:Une fois que le driver est chargé en mémoire les options "-m" et "-i" de savepart peuvent être utilisées (ou les actions associées apparaissent dans la liste des actions si vous ne donnez pas d'option d'action).
c) Remarques:
17- La création de fichiers sur un lecteur NTFS
Cette option n'apparaît que si vous êtes sous Windows NT ou une version suivante. Elle vous permet de créer des fichiers sur une partition NTFS afin d'être capable par la suite de les utiliser comme fichier de sauvegarde via le montage de partition une fois que vous êtes sous DOS. En effet le programme n'est pas capable de créer des fichiers sur une partition NTFS (uniquement de les lire/écrire en les redimensionnant) quand il est sous DOS, et donc les fichiers que vous créez ici servent de base. Cette option vous demande des noms de fichier jusqu'à ce que vous fassiez 'Annuler'. Si jamais vous utiliser le nommage automatique, au lieu de vous demander plusieurs fichiers, il vous demande le nombre de fichiers que vous voulez créer.
Remarques:
Exemple:
Vous voulez sauver une partition ayant 4 Go de données dans des fichiers de
680 Mo (pour pouvoir les graver) en utilisant la compression. Dans ce cas, il
vous faudra créer: 4*1024 / 2 / 680 = 3.011 => 6 fichiers.
18- L'annulation des mauvais secteurs d'un système de fichier
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -z ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option permet d'annuler le fait que des secteurs soient marqués défectueux sur un système de fichier. Elle ne permet en aucun cas de corriger les secteurs défectueux, elle doit uniquement être utilisée dans le cas où vous restaureriez/copieriez une partition ayant des secteurs défectueux sur un autre disque dur. Cela est fait normalement automatiquement par le programme lors de la restauration sauf dans le cas où les disques et les partitions sources et destinations seraient strictement identiques: dans ce cas le programme croit qu'il restaure la partition sur celle sauvée et donc que les informations sur les mauvais secteurs doivent être conservées.
Cette option ne doit donc être utilisée que dans un cas: celui où vous avez un "X" dans la colonne "Idem" lors de restauration/copie alors que la restauration/copie se fait sur un disque différent de celui source.
Notes:
Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés | V Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés | V Confirmation | V Exécution | V Fin
a) Choix du support où les mauvais secteurs doivent être annulés:Il faut sélectionner le disque, la disquette ou la liste des périphériques DOS/Windows/Linux sur lequel est le système de fichier à modifier.
b) Choix de l'élément où les mauvais secteurs doivent être annulés:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) pour lequel il faut annuler les mauvais secteurs.
c) Confirmation:Le programme vous demande la confirmation de la modification du système de fichier. Si vous confirmez, l'ensemble des mauvais secteurs sera marqué comme à nouveau valide.
d) Exécution:La modification du système de fichier est en cours. Selon le type de système de fichier et la taille de la partition cela peut aller plus ou moins vite (le plus rapide étant pour les partitions ext2, le plus lent pour les partitions FAT).
19- L'exploration de partition
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -e ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option vous permet de naviguer dans une partition pour pouvoir
éditer ou copier des fichiers.
L'exécution de cette option se fait selon le schéma suivant lorsqu'elle est
utilisée avec l'interface fenêtres textuelles:
Choix du support où est la partition à explorer | V Choix de la partition à explorer | V +---------------------------> Fenêtre d'exploration | | | +-------------------------+------------------------+ | | | | | V V V | Fenêtre de visualisation Fenêtre d'édition Destination de la copie | | | | | | | V | | | Exécution de la copie | | | | +-----------+-------------------------+------------------------+Lorsqu'elle est utilisée en mode ligne de commande, l'exécution à partir de la "Fenêtre d'exploration" se fait par une invite de commande permettant d'utiliser les commandes décrites dans le chapitre 19.h.
a) Choix du support où est la partition à explorer:Vous devez choisir le disque, le lecteur de disquette ou le périphérique DOS/Windows/Linux où est le système de fichier à explorer.
b) Choix de la partition à explorer:Il faut sélectionner la partition (si un disque a été choisi dans la première fenêtre) ou le périphérique DOS/Windows/Linux (si périphériques DOS/Windows/Linux a été choisi dans la première fenêtre) que vous voulez explorer.
c) Fenêtre d'exploration:Cette fenêtre est la fenêtre d'exploration. Elle contient les éléments suivants:
d) Fenêtre de visualisation:Cette fenêtre est un simple afficheur hexadécimal pour voir le contenu d'un fichier.
e) Fenêtre d'édition:Cette fenêtre est un éditeur de texte simple. Vous pouvez modifier un fichier puis sauver ces changements. Cette fenêtre est composée de:
f) Destination de la copie:Cette fenêtre demande où vous voulez copier les fichiers sélectionnés. Si vous n'avez sélectionné qu'un seul fichier qui n'est pas un répertoire, vous pouvez lui donner un autre nom, sinon vous ne pouvez que donner le nom du répertoire où les fichiers seront copiés.
g) Exécution de la copie:Cette fenêtre affiche les fichiers copiés et les erreurs rencontrées.
h) Exécution en mode ligne de commandes:Quand l'exploration est faite en mode ligne de commandes, vous obtenez une invite "> " après avoir choisi la partition ou le fichier de sauvegarde à explorer. Depuis cette invite vous pouvez exécuter des commandes pour lire ou modifier la partition explorée. L'invite de commande permet d'utiliser les touches spéciales suivantes:
Les variables permettent de stocker une valeur pour la réutiliser par la suite. Une variable a un nom composé de n'importe quel caractère sauf "=", "<", "%" et "+". Quelques variables sont réservées et ne peuvent pas être modifiées:Les variables
Lors de l'exécution d'une commande, celle-ci peut générer ou non une erreur. Cette information peut être utilisée pour décider de ce qu'il faut faire après l'exécution de cette commande. Cela peut être fait automatiquement via le statut d'erreur ou vérifié via l'instruction "if". Le statut d'erreur est utilisé quand une commande se termine en erreur et peut être positionné via la commande "onerror" qui a plusieurs options:Le statut d'erreur
Un script est un fichier texte contenant des commandes à exécuter. Il doit y avoir une commande par ligne (les lignes vides ou commençant par ";" sont ignorées).Les scripts
Les fonctions sont une suite d'instruction qui peuvent être appelées avec des arguments. Les fonctions sont déclarées via "func <nom de la fonction>" et se terminent à la première instruction "endfunc". Elles peuvent être appelées via l'instruction "fcall" suivi par le nom de la fonction et ses arguments. Une fonction reste locale au script où elle est déclarée.Les fonctions
Une étiquette est un point du script qui peut être atteint via l'instruction "goto". Cela permet de réaliser un saut pour ne pas exécuter une partie du script ou au contraire de boucler sur une partir du script (dans ce cas, cela doit être un "goto" exécuté depuis une instruction "if" ou il doit y avoir un autre saut pour pouvoir sortir de cette boucle pour ne pas finir en boucle infinie). Vous pouvez sauter à une étiquette qui n'est toujours pas déclarée, dans ce cas toutes les instructions jusqu'à la déclaration de cette étiquette sont ignorées hormis les déclarations d'étiquette et de fonction.Les étiquettes
Quand une instruction est exécutée, cela est réalisé depuis un point dans l'arborescence de répertoires appelé le répertoire courant (si vous listez le contenu d'un répertoire sans donner un nom de répertoire, cela sera le contenu de ce répertoire courant). Du fait de la manière dont l'exploration est réalisée, il existe une notion de deux répertoires courant:Le répertoire courant
scd 0:\un_repertoire ; A partir de ce point le répertoire courant de la partition explorée et le ; répertoire courant du système de fichier standard sont tous les deux ; "un_repertoire" sur la partition explorée ecd un_sous_repertoire ; Les deux sont maintenant "un_repertoire\un_sous_repertoire" scd .. ; Les deux sont à nouveau "un_repertoire" scd C:\ ; Le répertoire courant de la partition explorée est toujours "un_repertoire" ; et le répertoire courant du système de fichier standard est "C:\" ecd un_sous_repertoire ; Seul le répertoire courant de la partition explorée est modifié en ; "un_repertoire\un_sous_repertoire"
Ce chapitre décrit toutes les commandes qui peuvent être utilisées durant l'exploration. Dans ces descriptions:Les commandes
Commande | Arguments/Description/Exemple |
asfilename | [-k] <chaîne> |
Transforme la chaîne de façon à ce que des caractères spécifiques soient
considérés comme valides dans un nom de fichier (" ", "<", ">", "[",
"]", "?", "*", "/", "\", ":",
les caractères avant " " et les caractères après "~").
Si "-k" est utilisé, les séparateurs de chemin ("\", "/" et ":") sont conservés tel quel. Cette commande peut être utilisée pour éviter qu'un nom de fichier contenant un espace ne soit interprété comme 2 arguments quand il est utilisé avec les autres commandes. |
|
;---------- asfilename un fichier avec des espaces ;----------Affiche "un<20>fichier<20>avec<20>des<20>espaces". |
|
asstring | <chaîne> |
Transforme la chaîne de façon à ce les caractères spécifiques soient
affichés en ASCII (opération inverse de "asfilename").
Si un caractère est un caractère UTF-16, un avertissement est affiché et ce caractère est remplacé par "_". |
|
;---------- asstring un<20>fichier<20>avec<20>des<20>espaces ;----------Affiche "un fichier avec des espaces". |
|
[es]call | <script> <argument>* |
Lit le <script> sur la partition explorée ou le système de fichier
standard et l'exécute avec les arguments donnés. Quand le script se termine,
l'exécution continue à moins qu'il ne se termine avec l'instruction
"exit" ou "quit".
Le script appelé conserve toutes les variables qui existent dans l'appelant sauf celles correspondant aux arguments de l'appelant et celles déclarées locales. Les variables qui sont positionnées ou modifiées durant l'exécution du script ne sont pas récupérées par l'appelant. La même chose s'applique pour le statut d'erreur et pour le répertoire courant. |
|
;---------- ecall mon_script.txt premier second ;----------Lit le fichier "mon_script.txt" et l'exécute avec "premier" et "second" comme arguments. |
|
[es]cat | [-i|-c] <fichier>+ |
Affiche le <fichier> donné. Si plusieurs fichiers sont donnés, ils sont
affichés les uns après les autres. Le nom du fichier peut contenir des caractères
génériques auquel cas tous les fichiers correspondant sont affichés (l'ordre est
l'ordre du répertoire). Les fichiers binaires sont affichés sous forme hexadécimale.
Les options sont utilisées en cas d'utilisation des génériques:
|
|
;---------- ecat fichier1.txt fichier2.txt ;----------Affiche le contenu des fichiers "fichier1.txt" et "fichier2.txt". |
|
[es]cd | [<répertoire>] |
Affiche le nom du répertoire courant de la partition explorée ("ecd") ou du système de fichier standard ("scd") si aucun nom de répertoire n'est fourni ou change le répertoire courant de la partition explorée ou du système de fichier standard pour le répertoire donné. | |
;---------- ecd ;----------Affiche le nom du répertoire courant de la partition explorée. ;---------- scd system ;----------Change le répertoire courant du système de fichier standard pour le sous-répertoire "system". |
|
[es]cp | [-a|-i|-c|-d|-f|-k|-s|-p|-r|-v|-8.3|-asc|-lfn|-u16] <chemin source>+ <chemin destination> |
Copie <chemin source> vers <chemin destination>.
"ecp" copie les fichiers depuis la partition explorée vers le système
de fichier standard et "scp" copie les fichiers depuis le système de
fichier standard vers la partition explorée. Avec "ecp" vous pouvez
copier les fichiers depuis la partition explorée vers elle-même en utilisant
le point de montage de la partition explorée.
Si le nom d'un seul fichier est donné dans <chemin source>, <chemin destination> peut être le nom d'un fichier (copie avec renommage) ou d'un répertoire (copie dans ce répertoire). S'il y a plusieurs noms de fichier dans <chemin source> ou il contient des caractères génériques ou c'est le nom d'un répertoire, <chemin destination> doit être un nom de répertoire:
|
|
;---------- ecp *.txt . ;----------Copie tous les fichiers avec l'extension ".txt" vers le répertoire courant du système de fichier standard. ;---------- ecp un_fichier.ext 0:\ ;----------Copie le fichier "un_fichier.ext" vers la racine de la partition explorée (si celle-ci est montée sous "0:"). ;---------- scp vers_la_racine_exploree.txt \ ;----------Copie le fichier "vers_la_racine_exploree.txt" vers la racine de la partition explorée. |
|
[es]dir | [-on|-oe|-od|-os|+on|+oe|+od|+os|-tb|-tc|-td|-tf|-tl|-tp|-ts|-i|-c|-p|-s]* <chemin>* |
Affiche la liste des fichiers donnés dans "<chemin>".
"edir" liste les fichiers sur la partition explorée et "sdir"
liste les fichiers sur le système de fichier standard. Si aucun "<chemin>"
n'est fourni, le répertoire courant est utilisé. "<chemin>" peut
contenir des caractères génériques. Les options sont:
|
|
;---------- edir ;----------Affiche le contenu du répertoire courant sur la partition explorée. ;---------- sdir -p -tf -td premierrep/* secondrep/*.txt ;----------Affiche tous les fichiers et répertoires de "premierrep" et ceux se terminant par ".txt" de "secondrep". ;---------- set CURDIR_LIST<edir -s ;----------Positionne dans la variable "CURDIR_LIST" le contenu du répertoire courant en s'assurant que chaque mot est le nom d'un fichier. |
|
dispsize | |
Met à jour la taille d'écran que le programme utilise. Si les variables d'environnement LINES ou COLUMNS sont définies, elles sont utilisées, sinon le programme détecte la taille actuelle. Cela est utile avec les commandes ayant une option "-p" pour afficher la sortie par page pour que cette longueur soit correctement gérée. | |
;---------- dispsize ;----------Détecte la taille actuelle de l'écran et l'utilise. ;---------- set COLUMNS=100 set LINES=50 dispsize ;----------Utilise une taille d'écran de 100 colonnes et 50 lignes. |
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echo | <expression> |
Affiche <expression>. | |
;---------- echo %COLUMNS% %LINES% ;----------Affiche la valeur des variables d'environnement "COLUMNS" et "LINES". |
|
end | [<code de fin>] |
Termine le script courant et revient à l'appelant. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le script se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté à son niveau mais au niveau de son appelant). <code de fin> ne peut pas être récupéré par l'appelant (seulement s'il est égal à 0 ou pas). | |
;---------- end ;----------Termine le script sans erreur. ;---------- end 1 ;----------Termine le script avec une erreur. |
|
exit | [<code de fin>] |
Termine le programme. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le programme se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté). | |
;---------- exit ;----------Termine le programme sans erreur. ;---------- exit 1 ;----------Termine le programme avec une erreur. |
|
expr | <expression> |
Calcule "<expression>" et affiche le résultat. Une expression
peut être:
|
|
;---------- expr 3 or 0 ;----------Affiche 1. ;---------- expr 4 + 5 ;----------Affiche 9. ;---------- expr aaa - bbb ;----------Affiche -1. ;---------- expr aaa < bbb ;----------Affiche 1. ;---------- set FIRST<expr 4 + 5 expr %FIRST% * 10 ;----------Affiche 90. |
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fcall | <fonction> <arguments>* |
Appelle la fonction avec les arguments. La fonction doit avoir été déjà définie dans le script courant. <arguments> est une liste de mots séparés par des espaces ou tabulations. Si vous voulez qu'un argument ait des espaces ou tabulations, vous devez les remplacer par <20> ou <09> ou utiliser la commande "asfilename" sur eux (et utiliser "asstring" dans la fonction pour les décoder). | |
;---------- fcall une_fonction ;----------Exécute la fonction "une_fontion". ;---------- set CONTENU_REP<edir -s fcall traite_liste %CONTENU_REP% ;----------Appelle la fonction "traite_list" avec le contenu du répertoire courant en s'assurant que les espaces sont correctement gérés dans le nom des fichiers. |
|
func | <nom fonction> |
Définit une fonction appelée "<nom fonction>". Une fonction ayant ce nom ne doit pas avoir été déjà définie dans le script courant. La définition d'une fonction s'étend jusqu'à la première instruction "endfunc". Elle peut contenir n'importe quel type d'instruction sauf la définition d'une autre fonction. | |
;---------- func affiche_coucou echo coucou endfunc ;----------Définit une fonction qui ne fait qu'afficher "coucou". |
|
goto | <nom d'étiquette> |
Continue l'exécution à partir de l'étiquette nommée "<nom d'étiquette>". Si l'étiquette a déjà été définie, l'exécution continue à partir de celle-ci, sinon le programme attend sa définition. Si le script ou la fonction se termine sans que cette étiquette soit définie, c'est une erreur. | |
;---------- goto étiquette echo Non affiché :étiquette ;----------Continue l'exécution à partir de l'étiquette "étiquette" et donc "Non affiché" n'est pas affiché. |
|
help | [<commande>] |
Affiche un résumé de toutes les commandes si aucune "<commande>" n'est fourni, sinon affiche les options de la "<commande>". | |
;---------- help ;----------Affiche le résumé de toutes les commandes. ;---------- help if ;----------Affiche l'aide de la commande "if". |
|
if | [not] <condition> <commande> |
Exécute la commande "commande" si la condition "<condition">
est vraie (ou fausse si elle est précédée de "not").
"<commande>" peut seulement être une commande unique différente d'une définition de fonction ou d'étiquette. Si vous voulez exécuter plusieurs commandes, vous devez utiliser une commande "goto", "fcall", "scall" ou "ecall". "<condition>" peut être:
Si vous voulez réaliser des conditions complexes, vous devez les réaliser à travers plusieurs commandes "if" en utilisant la commande "goto". |
|
;---------- if error exit ;----------Termine le programme si la commande précédente s'est terminée avec une erreur. ;---------- if exist COLUMNS goto positionne_la_taille if not exist LINES goto ne_positionne_pas_la_taille :positionne_la_taille dispsize :ne_positionne_pas_la_taille ;----------Force la mise à jour de la taille de l'écran si la variable COLUMNS ou la variable LINES est définie. |
|
local | <nom de variable>+ |
Définie la variable <nom de variable> comme locale: tout changement suivant cette commande ne sera pas visible par l'appelant et tout appel à une autre fonction ou script à partir de ce point dans la fonction ne recevra pas cette variable. | |
;---------- func gestion_variable echo %UNE_VARIABLE% set UNE_VARIABLE=modifié dans l'appelant local UNE_VARIABLE set UNE_VARIABLE=plus modifié dans l'appelant fcall une_autre_fonction endfunc ;----------Cette fonction affiche la valeur de la variable "UNE_VARIABLE" puis la modifie avant de la déclarer locale. Pour l'appelant de cette fonction, la variable "UNE_VARIABLE" aura la valeur "modifié dans l'appelant" quand l'appel de cette fonction se termine. Quand cette fonction appelle "une_autre_fonction", celle-ci ne verra pas la variable "UNE_VARIABLE". |
|
[es]mkdir | <répertoire> |
Crée le répertoire <répertoire> sur la partition explorée ("emkdir") ou sur le système de fichier standard ("smkdir"). | |
;---------- emkdir un_sousrep ;----------Crée le répertoire "un_sousrep" dans le répertoire courant de la partition explorée. |
|
[es]more | [-i|-c] <fichier>+ |
Affiche le <fichier> donné en faisant une pause entre chaque écran.
Si plusieurs fichiers sont donnés, ils sont
affichés les uns après les autres. Le nom du fichier peut contenir des caractères
génériques auquel cas tous les fichiers correspondant sont affichés (l'ordre est
l'ordre du répertoire). Les fichiers binaires sont affichés sous forme hexadécimale.
Les options sont utilisées en cas d'utilisation des génériques:
|
|
;---------- emore fichier1.txt fichier2.txt ;----------Affiche le contenu des fichiers "fichier1.txt" et "fichier2.txt". |
|
mount | |
Monte une nouvelle partition sous un numéro de lecteur. La partition à monter est demandée interactivement. | |
;---------- mount ;----------Démarre la requête pour monter une nouvelle partition. |
|
emount | |
Affiche le numéro de lecteur sous lequel la partition explorée est montée. | |
;---------- emount ;----------Affiche "0:" (sous DOS/Windows) ou "//0" (sous Linux) si aucune partition n'a été montée avant celle explorée. |
|
smount | |
Liste tous les lecteurs accessibles. | |
;---------- smount ;----------Affiche C: [...] 0: [...] sous DOS/Windows ou / [...] //0 [...] sous Linux (les parties [...] étant les autres lettres de lecteur). |
|
onerror | continue|end|exit|goto <étiquette>|return |
Définit le comportement si une erreur est rencontrée:
|
|
;---------- onerror end ;----------Positionne que le script doit être terminé en cas d'erreur. |
|
printcmd | none|read|exec|both |
Affiche les commandes qui vont être exécutées ou arrête de les afficher:
|
|
;---------- printcmd exec [...] printcmd none ;----------Affiche toutes les commandes présentes dans "[...]" puis arrête de les afficher. |
|
quit | [<code de fin>] |
Termine le programme. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, le programme se termine sans erreur, sinon il se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté). | |
;---------- quit ;----------Termine le programme sans erreur. ;---------- quit 1 ;----------Termine le programme avec une erreur. |
|
return | [<code de fin>] |
Termine la fonction ou le script si l'exécution n'est pas dans une fonction. Si <code de fin> n'est pas fourni ou est 0, la fonction se termine sans erreur, sinon elle se termine avec une erreur (mais le traitement du statut d'erreur n'est pas exécuté à son niveau mais au niveau de son appelant). | |
;---------- return ;----------Termine la fonction sans erreur. ;---------- return 1 ;----------Termine la fonction avec une erreur. |
|
[es]rm | [-i|-c|-f|-k|-p|-r|-v]* <fichier>+ |
Supprime les fichiers et répertoires <fichier> sur la partition
explorée ("erm") ou sur le système de fichier standard ("srm").
Le nom des fichiers peut avoir des caractères génériques. Un répertoire ne
peut être supprimé que s'il est vide à moins que l'option "-r" ne soit
utilisée. Les options sont les suivantes:
|
|
;---------- erm -f *.tmp ;----------Supprime tous les fichiers se terminant par ".tmp" dans le répertoire courant de la partition explorée sans confirmation. |
|
set | [<nom de variable>[[+]=<valeur de variable>]|[[+]<<commande>]] |
Positionne ou affiche la valeur d'une variable d'environnement. Si aucun
<nom de variable> n'ait donné, toutes les variables sont affichées.
Si un <nom de variable> est donné sans valeur ou commande, la valeur
de cette variable est affichée. Si <nom de variable> est suivi de:
|
|
;---------- set UNE_VARIABLE=coucou set UNE_VARIABLE ;----------Positionne "coucou" dans "UNE_VARIABLE" puis l'affiche. ;---------- set UNE_VARIABLE+<asstring <20>le monde ;----------Exécute "asstring <20>le monde" et ajoute sa sortie (" le monde") à "UNE_VARIABLE" (l'utilisation de "asstring" au lieu de "echo" permet d'avoir un espace en début sinon il aurait été supprimé par la commande "echo"). ;---------- set UNE_VARIABLE+= ! ;----------Ajoute " !" à "UNE_VARIABLE" (donc celle-ci est maintenant "coucou le monde !"). |
|
shift | [<nombre de décalages>] |
Supprime les <nombre de décalages> premiers arguments du script ou de la fonction et décale les suivants en conséquence. Si aucun <nombre de décalage> n'est donné, un argument est décalé. Si le <nombre de décalage> est plus grand que le nombre d'arguments, ils sont tous décalés (il n'y a donc plus d'argument). Les variables "@" et "#" sont mises à jour en conséquence. | |
;---------- func décale_args shift echo %1% shift 3 echo %1% echo %@% endfunc ;----------Si la fonction "décale_args" est appelée avec "un deux trois quatre cinq six", elle affiche "deux", puis "cinq" et "cinq six". |
|
shiftvar | <nom de variable> [<nombre de décalages>] |
Découpe la valeur de la variable <nom de variable> en mots séparés par des espaces, supprime les <nombre de décalages> premiers en les affichant et positionne ceux restant dans la valeur de <nom de variable>. Si <nombre de décalages> n'est pas donné, le premier mot est supprimé. Si <nombre de décalages> est plus grand que le nombre de mots dans la valeur de <nom de variable>, tous sont affichés et la variable est vide. | |
;---------- set UNE_VARIABLE=un deux trois quatre cinq shiftvar UNE_VARIABLE 2 ;----------Affiche "un deux" et "UNE_VARIABLE" vaut "trois quatre cinq". |
|
[es]tofile | <fichier>([[+]=<contenu>]|[[+]<<commande>]) |
Ecrit <contenu> ou la sortie de <commande> dans le <fichier>. Si le <fichier> existe déjà, il est écrasé. Si <contenu> est précédé de "+=" au lieu de "=" ou <commande> est précédé de "+<" au lieu de "<", <contenu> ou la sortie de <commande> est ajouté en fin de <fichier> (s'il n'existe pas, il est créé). | |
;---------- etofile sortie.txt=coucou ;----------Ecrit "coucou" dans le fichier "sortie.txt" du répertoire courant de la partition explorée. ;---------- etofile sortie.txt+<asstring <20>le monde ;----------Ajoute " le monde" en fin du fichier "sortie.txt". |
|
unset | <nom de variable> |
Supprime la définition de la variable <nom de variable>. La valeur de cette variable n'est plus accessible et essayer de l'utiliser génère une erreur. | |
;---------- unset UNE_VARIABLE ;----------Supprime la variable "UNE_VARIABLE". |
20- L'exploration de sauvegarde
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -v ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option vous permet d'explorer le contenu de fichiers de sauvegarde afin que vous puissiez en extraire des fichiers. Elle ne permet pas de modifier les fichiers de sauvegarde.
Les fichiers qui peuvent être explorés sont tous les fichiers contenant soit la sauvegarde d'un disque complet (une partition devra alors être choisie), soit la sauvegarde d'une partition ayant un système de fichier FAT12/16/32, NTFS ou ext2/3/4. Si la sauvegarde a été découpée en plusieurs fichiers, tous les fichiers doivent pouvoir être lus simultanément. Les fichiers peuvent être compressés ou pas.
Son exécution est similaire à celle du chapitre 19 mais avec les étapes a) et b) remplacées par la demande et la vérification de l'ensemble des fichiers de sauvegarde (similaire au chapitre 10).
Notes:
21- Le changement de la partition de démarrage
C'est la partie exécutée lorsque vous utilisez l'option -g ou quand vous la sélectionnez lorsque le programme vous la demande.
Cette option permet de changer la partition utilisée pour démarrer votre ordinateur. Cela peut être nécessaire si vous avez copié le contenu de votre partition de démarrage d'une partition à une autre.
L'exécution permet de choisir le disque sur lequel vous voulez mettre à jour la table des partitions puis quelle partition vous voulez utiliser pour démarrer. L'exécution suit le diagramme ci-dessous:
Choix du disque où est la table des partitions | V Choix de la partition de démarrage | V Confirmation | V Fin
a) Choix du disque où est la table des partitions:Vous devez choisir le disque sur lequel vous voulez mettre à jour la table des partitions pour modifier la partition de démarrage. Dans la plupart des cas, c'est le premier disque dur fixe à moins que vous ayez un gestionnaire de démarrage qui permette de changer le disque de démarrage.
b) Choix de la partition de démarrage:Cette fenêtre vous donne la liste des partition principales sur le disque choisi (seules les partitions principales peuvent être démarrées) et vous informe de la partition de démarrage actuelle. Vous devez choisir celle que vous voulez utiliser comme partition de démarrage.
c) Confirmation:Le programme vous demande la confirmation de la modification de la table des partitions. Vous pourvez avoir un message spécifique si la partition choisie est une partition principale définissant des partitions étendues, car il n'est pas habituel d'avoir ce type de partition comme partition de démarrage du fait qu'elle ne contient pas directement un système de fichier.
22- Créer les fichiers de marquage des lecteurs à utiliser
Cette option permet de créer les fichiers de marquage qui peuvent
ensuite être utilisé avec les options "-fp",
"-fd" ou "-ff". Ces fichiers sont de simples fichiers vides
ou contenant des options (avec un format similaire au fichier d'options) qui
sont utilisés par le programme pour retrouver une partition
lors d'une sauvegarde/restauration. Cela permet de contourner le fait que le
nom des lecteurs puisse être différent selon l'OS utilisé
(c'est à dire que le C:\ sous DOS peut être différent du
C:\ sous Windows). Vous devez donner à ces fichiers un nom unique parmi
toutes les partitions (pour un répertoire donné) de façon
à être certain d'identifier la partition sur laquelle le fichier
est.
L'exécution de cette option se fait en trois étapes:
Une fois que ces fichiers sont créés, vous pouvez utiliser le programme sous un autre OS avec la ligne de commande "savepart -fp <nom du premier fichier> -ff <nom du second fichier>. Dans les deux cas le nom ne doit pas contenir de lettre de lecteur ("marker.par" et non "C:\marker.par"). Il va scanner l'ensemble des partitions pour trouver les deux fichiers ainsi que l'ensemble des lecteurs pour le second fichier (pour le cas où il serait sur CD). S'il ne trouve qu'un seul exemplaire de chacun de ces fichiers, il demande confirmation des emplacements trouvés (sauf si vous avez utilisé l'option "-fnc") puis réalise la sauvegarde ou restauration selon ce que vous avez décidé de faire. S'il ne trouve pas un des deux fichiers ou en trouve un sur plusieurs partitions, il ne fait rien en vous demandant de résoudre le problème.
Notes:
23- Charger un fichier d'options ou de marquage
Cette option permet de charger un fichier d'options si vous n'avez pas utilisé l'option "-f" sur la ligne de commande ou un fichier de marquage si vous n'avez pas utilisé l'option "-fp", "-fd" ou "-ff". Une fois que cette option a été utilisée vous revenez à l'écran pour choisir ce que vous voulez faire.
La première fenêtre vous demande ce que vous voulez charger
en fonction des options que vous avez déjà utilisées (si
vous avez utilisé l'option "-f" ou avez chargé le
fichier d'options, cette option n'apparaîtra plus dans la liste, mais les
options pour donner les fichiers de marquage seront toujours présentes).
Si vous choisissez une des options pour donner un fichier de marquage, vous
pouvez entrer son nom sans la lettre de lecteurs (comme dans
"marker.par", pas "c:\marker.par"). Le programme ne le
cherchera pas de suite, mais seulement quand il en aura besoin (ne soyez donc
pas surpris s'il ne dit pas de suite qu'il ne le trouve pas s'il n'existe pas).
Si vous choisissez l'option pour charger le fichier d'options, vous
pouvez le sélectionner. Vous pouvez le visualiser afin de
vérifier son contenu avec le bouton "Voir fichier".
Lors du chargement du fichier via cette option, les options suivantes sont
ignorées:
24- Format du fichier d'options
Le fichier d'option vous permet de restaurer (ou de sauver à nouveau)
l'élément que vous venez de sauver. Dans ce cas en utilisant savepart avec
l'option -f <nom du fichier d'options>, les différents
paramètres sont lus dans le fichier au lieu de vous être
demandés. Le contenu de ce fichier peut être partiel (ne pas
contenir toutes les options, auquel cas les options manquantes vous seront
demandées), mais il faut que certaines règles
présentées ci-dessous soient respectées.
Le fichier d'options est un fichier texte permettant de définir les
options à utiliser. Chaque option doit être seule sur une ligne.
Si la ligne commence par un ";", c'est une ligne de commentaires
(elle n'est pas analysée).
Le contenu des options peut être défini par une variable d'environnement.
Pour cela la variable d'environnement doit être définie entre %
(exemple: file=%CONF%.PAR, %CONF% sera remplacé par le contenu de la
variable d'environnement CONF). Si la variable d'environnement n'existe pas une
erreur sera générée. Pour pouvoir donner le caractère % dans le
contenu d'une option, il faut le doubler (exemple: file=AVEC%%.PAR, le
nom du fichier pris sera AVEC%.PAR).
Les options ont le format <nom option>=<valeur option>. Les noms et valeurs des différentes options sont les suivantes:
Option | Valeurs | Valeur par défaut |
mouse | yes|no|poll | yes |
Choix de la méthode d'utilisation de la souris
(équivalente à -cm|-nm|-pm sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
check_drive | yes|no | yes |
La vérification que le fichier créé/lu ne soit pas sur
l'élément sauvé/restauré est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -ncd sur la
ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
verify_free_size | yes|no | yes |
La vérification de la taille libre sur le lecteur destination n'est pas
réalisée si cette option est mise à "no" (équivalente
à -ncs sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
verify_disk_write | yes|no | yes |
La vérification que les secteurs sont correctement
écrits est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -nvd sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
verify_file_write | yes|no | yes |
La vérification que les fichiers sont correctement
écrits est désactivée si cette option est mise à "no" (équivalente à -nvf sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
test_disk_size | yes|no|<nombre> | no |
Cette option permet d'essayer de détecter la taille du disque si
elle est mise à "yes" (équivalente à -tds
sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. Si un nombre est donné, c'est le numéro du disque pour lequel essayer de détecter la taille du disque. Dans ce cas, cette option peut être donnée plusieurs fois avec des numéros différents. |
||
lang | en|fr|fr_2 | détection automatique |
Choix de la langue (équivalente à -l
sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
utf8 | yes|no | détection automatique |
Force l'utilisation ou la non utilisation des capacités UTF-8 d'un terminal dans la version Linux. | ||
user_interface | console|text|text_bios|text_ext|text_bios_ext | text |
Choix de l'interface
utilisateur (équivalente à -cui|-tui|-bui|-tuix|-buix sur la ligne de commande). Veuillez vous référer à la description de la ligne de commande pour avoir plus d'informations. |
||
no_crc | yes|no | no |
Désactive la vérification du checksum du fichier de sauvegarde (équivalent à -nocrc sur la ligne de commande). | ||
no_root | yes|no | no |
Désactive la vérification que l'utilisateur a les droits administrateurs (équivalent à -noroot sur la ligne de commande). | ||
hiber | warn|exit|ignore | warn |
Ce qu'il faut faire si un système d'exploitation en hibernation est trouvé (équivalent à l'option -hiber sur la ligne de commande). | ||
disk | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du disque à utiliser.
Le nombre doit être compris entre 0 et le nombre de disques - 1. Lors de
la sauvegarde, cette option remplace la première fenêtre. Lors de
la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à
restaurer correspondant à celui sauvé, au disque donné
(sinon l'élément est cherché sur tous les disques). Lors de la mise
à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven ou des entrées de
démarrage Windows Vista/Seven, cette option remplace la sélection du
deuxième disque (celui qui contient la partition devant être mise
à jour). Lors
de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option
remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "floppy", "device", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée. |
||
floppy | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du lecteur de disquette à utiliser.
Le nombre doit être compris entre 0 et le nombre de lecteurs de disquette - 1. Lors de
la sauvegarde, cette option remplace la première fenêtre. Lors de
la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à
restaurer correspondant à celui sauvé, au lecteur de disquette donné
(sinon l'élément est cherché sur tous les lecteurs de disquette). Lors
de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option
remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "device", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée. |
||
device | DOS/Windows: A-` Linux: <périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre du périphérique DOS/Windows ou du fichier périphérique Linux à utiliser. Lors de
la sauvegarde, cette option remplace les deux premières fenêtres. Lors de
la restauration, cette option va réduire la recherche des éléments à
restaurer correspondant à celui sauvé, au périphérique donné
(sinon l'élément est cherché sur tous les périphériques). Lors
de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option
remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "raw_file" ou "new_raw_file" est donnée. |
||
raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom du fichier brut à utiliser. Lors de la sauvegarde, cette option
remplace les 2 premières fenêtres. Lors de la restauration, cette option réduit
la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé au fichier
donné, celui-ci devant déjà exister pour être mis à jour. Lors de la mise à jour
du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option
remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "device" ou "new_raw_file" est donnée. |
||
new_raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom du fichier brut à utiliser. Lors de la sauvegarde, cette option
remplace les 2 premières fenêtres. Lors de la restauration, cette option réduit
la recherche des éléments à restaurer correspondant à celui sauvé au fichier
donné, celui-ci étant créé ou surchargé. Lors de la mise à jour du fichier
BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, cette option
remplace la sélection du support où se trouvent ces fichiers.
Cette option ne peut pas être donnée si l'option "disk", "floppy", "device" ou "raw_file" est donnée. |
||
main_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro de la partition principale à utiliser.
Le nombre doit être entre 1 et 4 en cas de table des partitions MBR, 1 et
4294967295 en cas de table des partitions GUID. Si jamais l'élément à sauver/restaurer
est directement lié au disque, cette option ne doit pas être donnée.
Pour que cette option puisse être donnée, il faut que l'option "disk" ou "raw_file" soit présente. Dans le cas de l'option "raw_file", si le fichier ne contient pas un disque partitionné, l'option est ignorée silencieusement. |
||
ext_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "main_part" non donnée, 0 sinon |
Donne le numéro de la partition étendue à utiliser.
Le nombre doit être entre 1 et le nombre de partition étendue correspondant à
la partition principale. Il ne peut être utilisé qu'en cas de
table des partitions MBR.
Pour que cette option puisse être donnée, il faut que l'option "main_part" soit présente. Vous ne devez pas donner cette option si vous voulez utiliser une partition principale. L'ensemble des options "main_part" et "ext_part" remplace la deuxième fenêtre pour la sauvegarde, et l'ensemble "disk", "main_part" et "ext_part" remplace la deuxième fenêtre pour la restauration. Lors de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven ou des entrées de démarrage Windows Vista/Seven, l'ensemble des options "main_part" et "ext_part" remplace la sélection de la deuxième partition (celle qui doit être mise à jour). Lors de la mise à jour du fichier BOOTSECT.DOS/BOOTSECT.BAK, ces options remplacent la sélection de la partition où se trouvent ces fichiers. |
||
only_if_same | yes|no | no |
Cette option permet de ne considéré le support destination d'une restauration ou d'une copie comme valide que s'il est identique au support sauvé (lors de la sélection du support destination il a la colonne "Idem" contenant un "X"). Cela permet d'éviter une erreur lors de l'utilisation du fichier d'options si quelque chose a été modifié (par exemple des partitions ont été ajoutées/supprimées depuis la sauvegarde ce qui change leur numérotation). | ||
def_level | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "file" non donné, 0 sinon |
Donne le niveau de compression à utiliser. Le nombre doit être entre 0 et 9. Lors de la sauvegarde cette option remplace la troisième fenêtre. Lors de la restauration cette option n'est pas utilisée (donc peut ne pas être donnée). Si cette option n'est pas donnée et qu'un nom de fichier est donné (voir l'option "file" ci-dessous), le niveau de compression utilisé est le niveau 0 (pas de compression). | ||
file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom de fichier à utiliser pour sauver/restaurer l'élément. Cette option peut être donnée plusieurs fois si la sauvegarde/restauration nécessite plusieurs fichiers. Dans ce cas il faut donner ces options dans l'ordre dans lequel les fichiers doivent être utilisés. | ||
max_size | <nombre> [ko|Mo] ou max | demandé à l'utilisateur si "file" non donné, 2047 Mo sinon |
Donne la taille maximum qu'un fichier doit faire. Si ko|Mo n'est pas donné, la taille est en Mo. Si la taille est en ko, elle doit être comprise entre 1 et 9999 ko, si elle est en Mo elle doit être comprise entre 1 et 2047 Mo. Si "max" est utilisé comme valeur, le programme prendra le minimum entre la taille libre sur le lecteur et 2047 Mo. Cette option peut être donnée plusieurs fois si la sauvegarde/restauration nécessite plusieurs fichiers. Dans ce cas il faut donner ces options dans l'ordre dans lequel sont donnés les fichiers. Si cette option est donnée moins de fois qu'il y a d'option donnant le nom des fichiers, la dernière est utilisée pour tous les fichiers restant. Si elle est donnée plus de fois que de nom de fichiers, les options en trop ne sont pas utilisées. Si cette option n'est pas donnée, alors que des noms de fichier sont donnés, la taille maximale de 2047 Mo est utilisée. Lors de la restauration, cette option n'est pas utilisée (donc peut ne pas être donnée). | ||
check_files_exist | yes|no | no |
Cette option permet de vérifier que tous les fichiers nécessaires à une restauration existent. Cela évite une erreur au milieu de la restauration dans le cas où un fichier manque. Cette option ne peut pas marcher si les fichiers sont sur un support amovible. | ||
filesystem | no|fat12|fat16|fat32|ext2|ntfs|MBR|firstsect|parttable| fat12mem|fat16mem|fat32mem|ntfsmem|ext2mem| fat12swap|fat16swap|fat32swap|ntfsswap| fat12memswap|fat16memswap|fat32memswap|ntfsmemswap |
demandé à l'utilisateur si plusieurs possibilités existent ("no" sinon) |
Donne le type du système de fichier à utiliser lors d'une
sauvegarde ou d'une copie. Si le paramètre est égal à
"no", tous
les secteurs sont sauvés sans se préoccuper du système de
fichier présent sur la partition. Si le paramètre a une valeur
égale aux autres possibilités, le programme vérifie que la
partition que l'on désire sauver correspond au type du système de
fichier demandé. Si c'est le cas, seuls les secteurs occupés sont
sauvés. Si ce n'est pas le cas, une erreur est signalée.
Les options fat12mem, fat16mem, fat32mem, ntfsmem et ext2mem permettent de ne sauver que les secteurs occupés, tout en autorisant que le fichier de sauvegarde créé puisse l'être sur la partition sauvée. Les options fat12swap, fat16swap, fat32swap et ntfsswap permettent de ne sauver que les secteurs occupés sans sauvegarder le contenu des fichiers de swap. Les options fat12memswap, fat16memswap, fat32memswap et ntfsmemswap permettent de concaténer le comportement des options <xxx>mem et <xxx>swap. Lors de la restauration, cette option n'est pas utilisée (c'est la valeur définie à l'intérieur du fichier de sauvegarde qui est utilisée). |
||
swap_dir | <nom de répertoire> | demandé à l'utilisateur |
Cette option permet de donner le nom du répertoire où sont les fichiers de swap. Elle n'est utilisée que lors de la sauvegarde et si le fait de ne pas sauver les fichiers de swap est demandé. <nom de répertoire> doit être un nom de répertoire donné à partir du répertoire racine de la partition et sans lettre de lecteur (exemple: "\" pour le répertoire racine, "\WINDOWS" pour le répertoire WINDOWS). Comme pour la fenêtre demandant cette information, le programme cherchera également les fichiers de swap sur le répertoire racine. | ||
quit | yes|no|nobadsector | no |
Cette option permet de quitter automatiquement le programme ou pas. Si elle est égale à "yes", le programme se termine à la fin de la sauvegarde/restauration/copie (à noter que dans le cas de la sauvegarde, si une option a été modifiée par rapport au fichier de sauvegarde utilisé, la fenêtre demandant si on veut créer le fichier de sauvegarde apparaîtra). Si cette option est égale à "nobadsector", le programme ne se terminera que si aucun secteur incorrect n'a été détecté (sinon l'utilisateur peut consulter la liste des erreurs, puis cliquer sur le bouton "Ok"). Si cette option est égale à "no" ou est absente, l'utilisateur devra cliquer sur le bouton "Ok" pour que le programme se termine. | ||
reboot | yes|no | no |
Cette option permet de rebooter automatiquement l'ordinateur à la fin de l'exécution du programme. Elle n'est active que lors de la sauvegarde ou de la restauration (le programme de copie n'accepte pas de fichier d'options et il n'est pas utile de rebooter dans les autres cas). Si l'option "quit" est égale à "no" ou "nobadsector" avec des erreurs ou est absente, le programme ne rebootera qu'une fois que l'utilisateur aura cliqué sur le bouton "Ok". Si l'option "quit" est égale à "yes" ou "nobadsector" sans erreur, le reboot aura lieu immédiatement. | ||
automatic_naming | yes|no | demandé à l'utilisateur si "file" non donné, "no" sinon |
Cette option permet d'utiliser le nommage automatique. Si aucune option "file" n'est donnée, cela aura pour conséquence que la case à cocher de nommage automatique soit pré-cochée lors de la demande du premier nom de fichier. Si une ou plusieurs options "file" sont données, toutes ces options seront d'abord utilisées, puis s'il est nécessaire d'avoir plus de fichier, le programme utilisera le nom du dernier fichier en remplaçant son extension par le numéro du fichier selon la règle décrite dans le chapitre 6.e (il n'y a pas de vérification si le fichier existe déjà ou pas). | ||
nb_files | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Cette option permet de donner le nombre de fichiers à créer lors de la création de fichiers sur un lecteur NTFS en utilisant le nommage automatique. Le nombre doit être compris entre 1 et 1000. | ||
windows_disk | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du disque où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le disque sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.a). | ||
windows_main_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro de la partition principale où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la partition sur laquelle Windows est installé (cf. chapitre 11.b). | ||
windows_ext_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "windows_main_part" non donnée, 0 sinon |
Donne le numéro de la partition étendue où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la partition sur laquelle Windows est installé (cf. chapitre 11.b). | ||
windows_floppy | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du lecteur de disquette où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner la disquette sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.a). | ||
windows_device | DOS/Windows: A-` Linux: <périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre/le fichier du périphérique où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le périphérique sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.b). | ||
windows_raw_file | <nom de fichier< | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom du fichier où est installé Windows. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour du registre Windows 2000/XP/Vista/Seven pour donner le périphérique sur lequel Windows est installé (cf. chapitre 11.b). | ||
windows_dir | <chaîne> | demandé à l'utilisateur |
Donne le répertoire où est installé Windows (cf. chapitre 11.c). | ||
part_letter | A-` | demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre du périphérique à modifier dans la base de registres pour la partition choisie (cf. chapitre 11.f). | ||
boot_disk | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du disque où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.a). | ||
boot_main_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro de la partition principale où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b). | ||
boot_ext_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "boot_main_part" non donnée, 0 sinon |
Donne le numéro de la partition étendue où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b). | ||
boot_floppy | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du lecteur de disquette où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.a). | ||
boot_device | DOS/Windows: A-` Linux: <périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre/le fichier du périphérique où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b). | ||
boot_raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le fichier d'image où sont les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven pour savoir où celles-ci sont (cf. chapitre 12.b). | ||
boot_BCD_file | <nom de fichier> | \Boot\BCD ou \EFI\Microsoft\Boot\BCD ou demandé à l'utilisateur |
Donne le nom du fichier qui contient les données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven (cf. chapitre 12.c). | ||
boot_entry | <chaîne> | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom de l'entrée de démarrage à mettre à jour dans le cas de la mise à jour des données de configuration de démarrage de Windows Vista/Seven (cf. chapitre 12.e). | ||
source_disk | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du disque où est l'élément à copier. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la copie d'un élément pour donner la source de la copie (cf. chapitre 8.a). | ||
source_main_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro de la partition principale à copier. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source de la copie (cf. chapitre 8.b). | ||
source_ext_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "source_main_part" non donnée, 0 sinon |
Donne le numéro de la partition étendue à copier. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b). | ||
source_floppy | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du lecteur de disquette à copier. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.a). | ||
source_device | DOS/Windows: A-` Linux: <périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre/le fichier du périphérique à copier. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b). | ||
source_raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le fichier brut à copier. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la source (cf. chapitre 8.b). | ||
dest_disk | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du disque où est l'élément destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "disk" mais est utilisée dans le cas de la copie d'un élément pour donner la destination de la copie (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_main_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro de la partition principale destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "main_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination de la copie (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_ext_part | <nombre> | demandé à l'utilisateur si "dest_main_part" non donnée, 0 sinon |
Donne le numéro de la partition étendue destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "ext_part" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_floppy | <nombre> | demandé à l'utilisateur |
Donne le numéro du lecteur de disquette destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "floppy" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_device | DOS/Windows: A-` Linux: <périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Donne la lettre/le fichier du périphérique destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "device" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le fichier brut destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d). | ||
dest_new_raw_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le fichier brut destinataire de la copie. Cette option est équivalente à l'option "new_raw_file" mais est utilisée dans le cas de la copie d'élément pour donner la destination (cf. chapitre 8.d). | ||
mount | <numéro de lecteur>:<numéro de disque>/<numéro de
partition principale>,<numéro de partition étendue>
ou DOS/Windows: <numéro de lecteur>:<lettre de périphérique> Linux: <numéro de lecteur>:<périphérique bloc> |
demandé à l'utilisateur |
Permet de
définir le montage d'une partition ou d'un périphérique.
Dans la première syntaxe, le premier numéro est le numéro sous lequel est montée la partition, il doit être entre 0 et 2147483647. Le second numéro est le numéro du disque sur lequel est la partition à monter, il doit être entre 0 et le nombre de disques - 1. Le troisième numéro est le numéro de partition principale de la partition à monter, il doit être entre 1 et 4 pour une table des partitions MBR, 1 et 4294967295 pour une table des partitions GUID. Enfin le dernier numéro ne doit pas être donné pour une partition principale (s'il n'est pas donné, la virgule avant ne doit pas être donnée également) et est le numéro de partition étendue dans la partition principale si celle-ci est une partition logique, il doit être entre 1 et 255. Dans le deuxième type de syntaxe les numéros de disque et de partitions sont remplacés par la lettre de lecteur/le fichier périphérique pour pouvoir monter le périphérique correspondant. Le numéro de lecteur doit être unique et une partition ne peut être montée que sous un seul numéro. Quand un montage est défini, l'option "file" peut utiliser ce numéro pour définir un nom de fichier. Exemple: mount=0:0/1 monte sous 0: la première partition principale du premier disque, mount=10:3/2,2 monte sous 10: la deuxième partition étendue de la deuxième partition principale du quatrième disque, file=0:\DISK_C.PAR (ou FILE=//O/DISK_C.PAR pour la version Linux) définie un fichier qui se trouve sur la partition montée par le premier montage. |
||
gmt | <heures>h<minutes> | détection automatique |
Cette option permet de positionner la différence d'heure entre votre
heure et l'heure GMT (par exemple: 1h00 en France en hiver). Elle est
utilisée lors de l'écriture de
fichiers sur une partition NTFS car celui-ci stocke l'heure de modification
des fichiers en heure GMT au lieu d'heure locale. Cette option n'est pas
obligatoire, elle permet uniquement d'éviter d'avoir des heures de
modification de fichier dans le futur ou dans le passé. La détection automatique n'est pas possible dans la version DOS, dans ce cas 0 est utilisé. |
||
ask_first_media | yes|no | yes |
Lors de la sauvegarde vers un support amovible, le programme demande le support suivant à chaque nouveau fichier même pour le premier. En positionnant cette option à "no", le programme créera le premier fichier sur le support courant sans rien demander. | ||
max_mem_size | <nombre> [ko|Mo] | mémoire disponible |
Cette option permet de réduire l'utilisation de la mémoire par le programme. Elle n'est utile que si vous rencontrez l'erreur "Error: could not allocate page table memory" (généralement lors de l'exploration de sauvegardes compressées). Cette limitation n'est pas la limite absolue d'utilisation mémoire (il la dépassera donc s'il en a besoin), mais permet de réduire la taille des plus gros buffers. Si vous ne rencontrez pas l'erreur ci-dessus, vous n'avez pas besoin d'utiliser cette option, si vous rencontrez l'erreur, essayez en donnant comme taille la moitié de votre mémoire (réduisez ce chiffre ou essayez de libérer plus de mémoire DOS si cela ne suffit pas). | ||
empty_files | yes|no | no |
Lors de la sauvegarde cette option permet de forcer le programme à vider tous les fichiers qu'il n'utilise pas si les options "file" ou "nb_files" (avec nommage automatique) sont données. Il ne demande aucune confirmation avant de faire cela et s'arrête lorsque tous les fichiers sont traités ou au premier signalant une erreur. Cette option permet de savoir quels sont les fichiers utilisés par la sauvegarde de ceux qui ne le sont plus. | ||
heads_sectors | default|standard|extended|parttable|<nombre de têtes>/<nombre de secteurs> | demandé à l'utilisateur sauf si "fix_first_sector" ou "fix_disk_number" est utilisée |
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur
de démarrage, cette option permet de choisir les valeurs à
positionner. Les trois premières valeurs (standard|extended|parttable)
permettent d'utiliser les valeurs prédéfinies, la dernière
valeur permet de donner vos propres valeurs (le nombre de têtes et le
nombre de secteurs par piste). Si cette option n'est pas donnée et que
fix_first_sector ou fix_disk_number est utilisée, le programme met à jour la valeur
du premier secteur ou du support uniquement. Dans les versions Windows et Linux, cette option permet de forcer le nombre de têtes et de secteurs par cylindres d'un disque dans le cas où ces définitions ne peuvent être obtenues en lisant la table des partitions (comportement par défaut). Pour cela, les nombres doivent être donnés, pas les valeurs prédéfinies. Afin d'avoir un comportement similaire entre les versions DOS, Linux et Windows, utiliser la valeur "parttable" avec le version DOS fera que les valeurs obtenues depuis la table des partitions seront utilisées pour les disques avec un accès étendu. Cette option permet aussi de forcer les définitions lors de l'utilisation d'un fichier brut (le comportement par défaut étant de retrouver ces valeurs via la table des partitions). |
||
cylinders | default|parttable|[+]<nombre de cylindres> | obtenu de par la définition physique |
Cette option est uniquement afin d'avoir une définition similaire entre
les versions DOS, Windows et Linux. Elle est principalement nécessaire
avec la version DOS car le BIOS peut simuler des cylindres cachés qui
étaient utiles avec les premiers disques pour qu'ils puissent stocker
leurs têtes de lectures lors de l'extinction du disque. Si elle est
positionnée à "parttable", la valeur est obtenue à
partir de la plus grande valeur de cylindre trouvée dans la table des
partitions. Si elle est initialisée avec un nombre, ce nombre est utilisé.
Si le nombre est précédé de "+", ce nombre est
ajouté à la valeur par défaut (cela peut donc être
"+1" pour démasquer le dernier cylindre). Cette option est uniquement utilisée avec les disques à accès étendu et les fichiers bruts car le nombre de cylindres n'est pas important (cela ne modifie pas la taille du disque). Pour les disques à accès standard, il faut utiliser l'option "test_disk_size" pour que le programme vérifie s'il peut accèder aux cylindres cachés au lieu de forcer l'utilisation d'une valeur potentiellement incorrecte. |
||
fix_first_sector | yes|no|<nombre> | demandé à l'utilisateur sauf si "heads_sectors" ou "fix_disk_number" est utilisée |
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur
de démarrage, positionner cette option à yes ou à une valeur
permet de corriger la valeur du premier secteur si elle est fausse. Lorsqu'elle est
mise à yes, la valeur du premier secteur est déduite du premier secteur de la
partition, sinon la valeur donnée est utilisée. Si cette option n'est pas
donnée et que heads_sectors ou fix_disk_number est utilisée, le programme met
à jour les nombres de têtes/secteurs ou le numéro de support uniquement. Cette option permet également de forcer la définition lors de l'utilisation d'un fichier brut considéré comme un fichier brut de périphérique. |
||
fix_disk_number | yes|no|<nombre> | demandé à l'utilisateur sauf si "heads_sectors" ou "fix_first_sector" est utilisée |
Lors de la correction de la définition physique du disque sur un secteur
de démarrage, positionner cette option à yes ou à une valeur
permet de corriger la valeur du numéro de support si elle est fausse. Lorsqu'elle est
mise à yes, la valeur du support est déduite du type de support (0 pour un
support amovible, 128 pour un support fixe), sinon la valeur donnée est utilisée.
Si cette option n'est pas donnée et que heads_sectors ou fix_first_sector
est utilisée, le programme met
à jour les nombres de têtes/secteurs ou le numéro du premier secteur uniquement. Cette option permet également de forcer la définition lors de l'utilisation d'un fichier brut considéré comme un fichier brut de périphérique. |
||
stdaccess | <nombre> | détection du type d'accès |
Cette option permet de forcer l'utilisation de l'accès standard pour les
disques supportant les 2 modes d'accès (les disques de moins de
8 Go). Le <nombre> permet
de donner le numéro du disque dont le type d'accès doit
être forcé (cf. l'option "disk"). Cette option
peut être donnée plusieurs fois avec des numéros de disque
différents.
Cette option ne doit être utilisée que très prudemment et uniquement dans le cas où un disque détecté comme supportant l'accès étendu ne le supporterait pas (cas de très vieux disques). Avant d'utiliser cette option il vaut mieux tester les disques avec partinfo.exe avec et sans l'option "-s", puis essayer d'explorer une partition pour tester ce que voit le programme. Cette situation est généralement mauvaise. Elle montre que le disque est mal reconnu ce qui peut entraîner des pertes de données, des partitions qui se chevauchent, ... (surtout en cas d'utilisation avec plusieurs OS). Elle peut éventuellement être corrigée en modifiant les paramètres du disque dans le BIOS, mais cela peut entraîner la perte de toutes les données de ce disque (il est préférable après une telle modification d'effacer toutes les partitions et de les recréer pour être certain qu'elles seront correctement définies). |
||
beep | yes|no|<nombre> | no |
Cette option permet d'émettre deux bips rapprochés à intervalles réguliers (10 ou <nombre> secondes) durant la sauvegarde/restauration quand elle est mise à "yes" ou "<nombre>" (équivalent à l'option -beep de la ligne de commande). Si votre attention est nécessaire un bip simple est émis (comme lorsque l'option est à "no"). Lorsque la sauvegarde/restauration se termine 3 bips (ou 4 en cas de problème) sont émis (attention: vous devez encore quitter le programme si vous n'avez pas utilisé l'option "quit=" pour qu'il vide les données sur le disque). | ||
log_file | <nom de fichier> | demandé à l'utilisateur |
Donne le nom de fichier à utiliser pour stocker les messages d'erreurs. Si cette option n'est pas donnée, elle est demandée à l'utilisateur s'il coche l'option correspondante lors de la demande du fichier de sauvegarde. Vous pouvez lire le chapitre 29 pour avoir plus de détails sur ce fichier de log. | ||
explore_script | <nom de fichier> | aucune |
Lors de l'exploration d'une partition ou d'une sauvegarde, exécute le fichier <nom de fichier> au début de l'exploration comme un script. Toutes les commandes décrites dans le chapitre 19.h sont disponibles. Si le script se termine avec l'instruction "exit" ou "quit" ou si le fichier d'options utilise l'option "quit", le programme est terminé à la fin de l'exécution du script, sinon l'exploration est démarrée en mode interactif. |
Remarques:
En reprenant le partitionnement présenté dans l'exemple de la sauvegarde de partition, et en considérant la sauvegarde de tous les secteurs de la partition correspondant au lecteur D:, le fichier d'options obtenu ressemblera à (en considérant que deux fichiers de sauvegarde sont nécessaires):
;-----------------------------------
; Paramètres pour le lecteur D: ; Sur le deuxième disque: disk=1 ; Partition principale 1 main_part=1 ; On ne compresse pas ; (remarque: dans ce cas cette option aurait pu ne pas être donnée) def_level=0 ; Fichiers: file=c:\lect_d_1.par file=c:\lect_d_2.par ; Taille identique pour tous les fichiers ; (remarque: dans ce cas la deuxième ligne aurait pu ne pas être donnée) max_size=620 max_size=620 ; Tous les secteurs sont sauvés filesystem=no ; Fin du fichier ;----------------------------------- |
Le fichier ci-dessous vous permettra de sauver/restaurer la partition Linux (tous les secteurs de cette partition):
;-----------------------------------
; Paramètres pour la partition Linux ; Sur le premier disque: disk=0 ; Partition principale nº 3: main_part=3 ; Compression standard: def_level=6 ; Fichier: file=c:\linux.par max_size=2047 ; Tous les secteurs sont sauvés filesystem=no ; Fin du fichier ;----------------------------------- |
Si vous avez deux disques dont le premier à un format de partitionnement non reconnu par savepart, vous pouvez utiliser le fichier suivant afin de forcer le programme à ne regarder que le second disque:
;-----------------------------------
; Format de partitionnement du premier disque non reconnu ; => forcer l'utilisation du second disque disk=1 ; Fin du fichier ;----------------------------------- |
Pour modifier la base de registre automatiquement, il faut donner l'ensemble des options pour définir l'élément à modifier et l'élément où est installé Windows. Par exemple:
;-----------------------------------
; Modification de l'entrée du registre pour la partition logique du ; second disque en ayant Windows installé sur la première partition ; du premier disque. ; Paramètres de définition de l'emplacement de Windows windows_disk=0 windows_main_part=1 windows_dir=windows ; Paramètre de définition de la partition à modifier dans le registre disk=1 main_part=2 ext_part=1 part_letter=G ; Fin du fichier ;----------------------------------- |
Le montage de partition permet d'accéder à des partitions qui sont
normalement non visibles depuis l'OS. Au lieu d'utiliser une lettre de
lecteur ou un point de montage comme sous l'OS, les partitions montées par ce moyen se voient attribuer
un numéro de lecteur qui s'utilise de la même façon. Par exemple pour accéder
au fichier DISK_C.PAR qui se trouverait sur la première partition montée (qui
a le numéro 0), il suffit d'entrer "0:\DISK_C.PAR" (le numéro de
montage suivi par ":") pour les
versions DOS et Windows ou //0/DISK_C.PAR (deux "/" suivi par
le numéro de montage) pour celle Linux.
Le processus de montage est similaire au processus du choix de la partition
à sauvegarder: il faut commencer par choisir le disque sur lequel se trouve la
partition à monter, puis choisir cette partition. Une fois cela réalisé, et à
condition que le système de fichier soit reconnu, cette partition se voit
attribuer un numéro de lecteur unique. Si vous essayez de monter plusieurs fois
la même partition, le programme vous donnera le numéro sous lequel elle a été
montée la première fois.
Les systèmes de fichier reconnus sont les partitions de type NTFS, FAT
et ext2/3/4. Le montage de partitions NTFS permet de modifier les fichiers
présents dessus mais ne permet pas de créer ou d'effacer
des fichiers. Le montage de partitions FAT ou ext2/3/4 permet de créer des
fichiers dessus (pas pour les partitions ext2/3/4 utilisant les répertoires
triés par arbre binaire).
Le montage d'une partition qui est endommagée
se fait en lecture seule. Sur les partitions ext2/3/4, les liens symboliques sont
visibles en tant que fichier mais ne sont pas lisibles ni suivis.
Quand vous montez une partition pour y modifier les fichiers qui sont
dessus, il faut laisser le programme se terminer à la fin pour qu'il puisse
mettre à jour le système de fichier en fonction des évolutions que vous y avez
amenées (par exemple ne pas rebooter dès que la sauvegarde est terminée, mais
cliquer sur le bouton 'Ok', créer ou pas le fichier de configuration puis
attendre que le programme se termine).
Notes:
26- Notes sur les
éléments sauvegardables
Ce chapitre décrit les points spécifiques à chacun des éléments sauvegardables. Il décrit notamment les contraintes qui sont vérifiées par le programme lors de la restauration de ces éléments.
a) Le disque complet:Ceci représente la sauvegarde/restauration de l'ensemble du disque sans tenir compte de son organisation.
Lors de la sauvegarde il ne faut pas créer le fichier sur l'une des partitions de ce disque sinon vous risquez d'avoir des incohérences lors de la restauration.
Lors de la restauration il ne faut pas utiliser de fichiers qui sont présents sur ce disque car dans la mesure où il est entièrement réécrit ces fichiers seraient effacés avant d'être totalement lus (donc la restauration se terminerait avec une erreur et les fichiers seraient perdus). La restauration n'est possible que sur un disque ayant une définition physique compatible. Pour cela il faut qu'il ait le même type d'accès, le même nombre de têtes de lecture/écriture, de secteurs par piste et des secteurs de taille identique. Il faut également que le disque possède le même nombre ou plus de cylindres (donc que le disque soit de même taille ou plus grand). Dans le cas où il possède plus de cylindres, les derniers cylindres seront non attribués (par conséquent laissés vides) et il faudra que vous créiez une nouvelle partition ou agrandissiez la dernière pour pouvoir les utiliser lorsque la table des partitions est de type MBR ou que vous agrandissiez la table des partitions lorsqu'elle est de type GPT (un moyen simple de corriger la table des partitions GPT est de restaurer la table des partitions après avoir restauré le disque).
Lors de l'utilisation de l'option "-tds", la taille du disque peut être augmentée selon la taille trouvée dans la table des partitions ou s'il y a des cylindres cachés. Si la table des partitions est de type GPT et apparaît plus petite que la taille du disque, la taille du disque est réduite pour correspondre à cette taille, de façon à ce que le disque paraisse avoir la même taille quel que soit l'OS utilisé (une table des partitions GUID est sensée occuper tout le disque).
Si jamais la taille du disque semble incorrecte (par exemple elle est marquée de 8 Go, alors que le disque fait 20 Go), il ne faut pas le sauver car la sauvegarde ne serait pas complète (dans l'exemple, il manquerait les 12 derniers Go). Cela provient d'une mauvaise détection du disque (par exemple sur la méthode d'accès). Le fait d'utiliser un programme gestionnaire de disque peut résoudre ce problème.
b) Le Master Boot Record (MBR):Ce secteur est le premier secteur du disque dur. Il contient:
Lors de la restauration la seule contrainte sur le disque destination est qu'il ait la même taille de secteur.
Il peut être intéressant de sauver le Master Boot Record pour le restaurer sur un autre disque ou en cas de virus de boot. Cela revient à faire "fdisk /mbr" si on est dans le cas d'un secteur de boot mis en place par Windows 9x/Me. Cela permet de restaurer également un chargeur de boot en cas d'installation d'un système d'exploitation qui le modifie sans préavis.
Le code de boot est restauré tel quel, c'est à dire que s'il contient du code spécifique au format du disque, ce format n'est pas modifié même si le secteur est restauré sur un autre disque.
Vous ne pourrez pas sauvegarder un MBR s'il n'est pas considéré comme valide (ce choix ne vous sera pas proposé).
c) Les premiers secteurs du disque:Ce sont tous les secteurs qui se situent avant la première partition lors de l'utilisation de la table des partitions MBR (il n'y a pas de définition équivalente pour la table des partitions GUID). Cela inclut le Master Boot Record. Ce dernier est restauré de la même façon que dans le cas précédent (seul le code de boot est restauré).
Lors de la restauration les contraintes sont que le disque destination doit avoir la même taille de secteurs et doit avoir une table des partitions valide. Si jamais le nombre de secteurs avant la première partition diverge entre le disque sauvé et le disque restauré, seule la partie commune entre les deux (le nombre minimum de secteurs) sera restaurée.
Il peut être intéressant de sauver tous les secteurs avant la première partition, à la place du MBR uniquement, dans le cas de certains chargeurs de boot qui peuvent utiliser ces secteurs pour stocker leur programme. Cependant si la restauration se fait sur un disque différent ou ayant une définition des partitions différente, le contenu de ces secteurs ne sera pas modifié pour tenir compte de cette nouvelle organisation.
Vous ne verrez pas cette option si le MBR ou la table des partitions n'est pas correct.
d) La table des partitions (MBR):Ce sont tous les secteurs permettant de décrire la table des partitions quand celle-ci utilise le formalisme MBR (4 partitions principales et des partitions étendues). Cela inclut le MBR ainsi que tous les secteurs permettant de décrire les partitions étendues.
Lors de la sauvegarde les secteurs sont sauvés complètement, tandis que lors de la restauration seule les parties concernant la table des partitions et l'identificateur du disque sont restaurées (notamment le code de boot n'est pas modifié). Les contraintes sur le disque destination sont les mêmes que lors de la sauvegarde/restauration d'un disque complet.
Lors de la restauration d'une table des partitions, vous perdez tout le contenu de votre disque; non qu'il soit réécrit hormis les quelques secteurs de la table des partitions, mais car la définition de son organisation est modifiée. A noter qu'il vaut mieux que le fichier de sauvegarde ne soit pas sur le disque destination car le risque qu'il soit effacé existe (il est minime car il faudrait que le fichier soit trop gros pour pouvoir être mis entièrement en mémoire et que l'un des secteurs de la table des partitions corresponde à là où le fichier est stocké).
Si vous restaurez la table des partitions sur un nouveau disque (pas celui d'origine), il est préférable d'éviter de garder les 2 disques dans le même ordinateur car ils vont avoir le même identificateur (Windows va affecter les lettres de lecteur à un de ces disques mais peut-être pas à celui escompté) ou vous devez modifier l'identificateur de l'un des 2 disques avant de démarrer Windows.
e) La table des partitions (GPT):Ce sont tous les secteurs permettant de décrire la table des partitions quand celle-ci utilise le formalisme GPT (GUID Partitions Table) (nouveau formalisme qui doit être utilisé notamment pour les disques de plus de 2 To). Cela inclut le MBR (dont la table des partitions MBR de garde), et tous les secteurs décrivant les partitions ainsi que la copie de ces secteurs.
Lors de la sauvegarde les secteurs sont sauvés complètement et lors de la restauration ils sont complètement réécrits. Au contraire d'une table des partitions MBR, la restauration peut se faire sur un disque n'ayant pas la même définition physique (il faut qu'il ait la même taille de secteur et soit au moins aussi grand).
Lors de la restauration d'une table des partitions, vous perdez tout le contenu de votre disque; non qu'il soit réécrit hormis les quelques secteurs de la table des partitions, mais car la définition de son organisation est modifiée. A noter qu'il vaut mieux que le fichier de sauvegarde ne soit pas sur le disque destination car le risque qu'il soit effacé existe (il est minime car il faudrait que le fichier soit trop gros pour pouvoir être mis entièrement en mémoire et que l'un des secteurs de la table des partitions corresponde à là où le fichier est stocké).
Si vous restaurez la table des partitions sur un nouveau disque (pas celui d'origine), il est préférable d'éviter de garder les 2 disques dans le même ordinateur car ils vont avoir le même identificateur (ainsi que leurs partitions) ce qui peut gêner lors de la reconnaissance des disques par l'EFI ou vous devez modifier l'identificateur de l'un des 2 disques et de ses partitions.
f) Les partitions (tous les secteurs):Dans ce cas tous les secteurs d'une partition sont sauvés sans tenir compte du fait qu'ils sont occupés ou non.
Lors de la sauvegarde, il faut veiller à ne pas créer les fichiers de sauvegarde sur la partition sauvée (pour les mêmes raisons que lors de la sauvegarde d'un disque complet). Cette remarque s'applique également lors de la sauvegarde que des secteurs occupés sauf si vous avez choisi l'option de sauver une partition sur elle-même.
Lors de la restauration, il ne faut pas utiliser les fichiers présents sur la partition restaurée (pour les mêmes raisons que lors de la restauration d'un disque complet). Ceci s'applique également lors de la restauration que des secteurs occupés. La restauration ne sera possible que sur des partitions ayant les mêmes contraintes au niveau du disque que lors de la restauration d'un disque complet. De plus il faudra que la partition soit au même emplacement sur le disque (c'est à dire que la partition commence et finisse au même endroit que celle sauvée). Enfin il faudra que le type de la partition destination soit compatible de celui de la partition d'origine. Pour cela voilà le tableau donnant la compatibilité entre les types des partitions:
0x01 | DOS FAT-12 | |
0x11 | DOS FAT-12 cachée | |
0xc1 | DR-DOS FAT-12 | |
0x04 | DOS FAT-16 < 32Mo | |
0x06 | DOS FAT-16 >= 32Mo | |
0x14 | FAT-16 < 32Mo cachée | |
0x16 | DOS FAT-16 cachée | |
0xc4 | DR-DOS FAT-16 | |
0xc6 | DR-DOS,NT | |
0x0e | Win95 VFAT-16 | |
0x1e | Win95 VFAT-16 cachée | |
0x0b | Win95 FAT-32 (b) | |
0x0c | Win95 FAT-32 (c) | |
0x1b | Win95 FAT-32 cachée(b) | |
0x1c | Win95 FAT-32 cachée(c) | |
0x07 | QNX,OS/2,NT,Unix | |
0x17 | OS/2,NT cachée | |
0x83 | Linux ext2fs/xiafs |
La sauvegarde de tous les secteurs d'une partition peut être utile si la partition possède un système de fichier non reconnu par le programme (par conséquent la sauvegarde uniquement des secteurs occupés n'est pas possible), si le système de fichier est trop endommagé pour que la sauvegarde des secteurs occupés fonctionne ou si vous n'avez pas assez de mémoire.
g) Les partitions (uniquement les secteurs occupés):Cette partie décrit le fonctionnement pour la sauvegarde des secteurs occupés pour les partitions reconnus par le programme. Les parties suivantes présenteront les spécificités propres à chaque type de partition (FAT, ext2fs, NTFS).
Lors de la réalisation de la sauvegarde/restauration de partitions en ne tenant compte que des secteurs occupés, il est nécessaire de connaître la manière dont les informations sont stockées sur le disque pour savoir quels sont les secteurs occupés de ceux qui ne le sont pas. C'est pour cela que la possibilité n'est pas appliquée à tous les systèmes de fichiers, mais uniquement à ceux sur lesquels j'ai pu obtenir des informations et que je possédais afin de pouvoir faire les tests. De plus des vérifications supplémentaires sont faites pour vérifier que le type de système de fichier sera correctement reconnu (s'il ne l'est pas, la fenêtre vous demandant si vous voulez sauver uniquement les secteurs occupés ne sera pas affichée).
La sauvegarde/restauration des secteurs occupés permet de gagner de la place (le fichier de sauvegarde est plus petit), de gagner du temps (moins de données sont lues) et de pouvoir faire une restauration sur une partition de taille différente ou se trouvant sur un disque dur différent de la partition d'origine ou à un emplacement différent sur ce disque. Les contraintes restantes sont que le disque doit avoir la même taille de secteur que le disque d'origine et que les types de partitions doivent être compatibles. Il faut également que la partition respecte des contraintes de tailles minimales et maximales (décrites par la suite pour chacun des systèmes de fichier). Les remarques sur l'emplacement des fichiers lus/créés sont les mêmes que pour une partition pour laquelle tous les secteurs sont sauvés.
La sauvegarde/restauration des secteurs occupés respectent la structure des secteurs de données telle qu'elle est définie au moment de la sauvegarde. Si la partition est restaurée sur une partition ayant une taille différente de celle d'origine, les secteurs du système de fichier peuvent être modifiés pour refléter ce changement de taille.
Exemple:
Avec une partition FAT, imaginons la structure suivante (chaque lettre
représente un secteur avec son contenu, les nombres de secteurs donnés étant
non représentatifs d'une vrai structure d'une partition FAT):
RRRRRRFFFF R: secteur réservé (secteurs de boot et autres)
FFFFDDDD.. F: secteur FAT (ce sont les secteurs qui permettent
DDDDDDDD.. de savoir si les clusters, des groupements de
........DD secteurs, sont occupés)
DDDDDDDDDD D: secteurs de données
DD....DDDD .: secteurs vides
Cette partition fait 60 secteurs. Si on désire la restaurer sur une partition faisant par exemple 120 secteurs, on aurait le résultat suivant:
RRRRRRFFFF
FFFFFFFFFF
FFDDDD..DD
DDDDDD....
......DDDD
DDDDDDDDDD
....DDDD..
..........
..........
..........
..........
..........
Le nombre de secteurs réservés n'a pas été modifié, le nombre de secteurs FAT
a été augmenté pour refléter le fait que plus de secteurs sont adressables, le
nombre de secteurs de données a augmenté, mais l'organisation de ceux-ci n'a pas
été modifiée (seuls des secteurs vides ont été ajoutés à la fin).
Dans cet exemple il n'aurait pas été possible de restaurer la partition sur
une partition plus petite du fait que le dernier secteur de la partition
sauvée est occupé. Pour contourner ce problème, il aurait fallu utiliser un
défragmenteur avant de faire la sauvegarde, afin d'obtenir la structure
suivante:
RRRRRRFFFF
FFFFDDDDDD
DDDDDDDDDD
DDDDDDDDDD
DDDD......
..........
Dans ce cas la partition aurait pu être restaurée sur une partition ayant une taille de 44 secteurs (en réalité moins dans la mesure où le nombre de secteurs FAT se trouvant réduit, on pourrait atteindre quelque chose comme 42 secteurs).
Afin de connaître les tailles minimums et maximums pour lesquels il est possible de restaurer une partition dont on n'a sauvé que les secteurs occupés, vous pouvez soit:
h) Les partitions FAT (12, 16 et 32) (DOS/Windows):Toutes les partitions FAT12 et FAT16 sont reconnues. Les partitions FAT32 sont reconnues uniquement pour la version 0 de ce type de FAT (je n'en connais actuellement pas d'autres).
2 ko | 2 Mo | 4 ko | 4 Mo | 8 ko | 8 Mo | 16 ko | 16 Mo | 32 ko | 32 Mo | 64 ko | 64 Mo | 128 ko | 128 Mo | |
2 Mo | 32 Mo | 4 Mo | 64 Mo | 8 Mo | 128 Mo | 16 Mo | 256 Mo | 32 Mo | 512 Mo | 64 Mo | 1 Go | 128 Mo | 2 Go | |
32 Mo | 128 Mo | 64 Mo | 256 Mo | 128 Mo | 512 Mo | 256 Mo | 1 To | 512 Mo | 2 To | 1 Go | 4 To | 2 Go | 8 To |
Remarques:
i) Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs (Linux):Les partitions ext2fs/ext3fs/ext4fs sont reconnues dans leur version 0 et 1.
256 Mo | 2 Go | 16 Go | |
512 Mo | 4 Go | 32 Go | |
1 Go | 8 Go | 64 Go | |
2 Go | 16 Go | 128 Go | |
4 Go | 32 Go | 256 Go | |
8 Go | 64 Go | 512 Go | |
16 Go | 128 Go | 1 To | |
32 Go | 256 Go | 2 To | |
64 Go | 512 Go | 4 To |
Par exemple, si vous avez une partition de 3 Go avec des blocs de 2 ko, vous
ne pourrez pas la restaurer sur une partition ayant une taille de plus de 4 Go
(par contre vous pourrez la restaurer sur une partition ayant une taille
comprise entre 0 et 4 Go, la limite étant ici le numéro du dernier bloc
utilisé).
De même que dans le cas des FATs, seules les partitions respectant ces
contraintes vous seront données lors d'une restauration.
Remarques:
j) Les partitions NTFS:Les partitions NTFS sont reconnues dans les versions 1.1, 1.2, 2, 3.0 et 3.1 (ce nombre n'est pas en rapport avec la version de NT, mais est la version du système de fichier (1.1, 1.2, 2 <=> NT, 3.0 <=> Windows 2000, 3.1 <=> Windows XP)). Dans la mesure où Microsoft n'a jamais donné une spécification de NTFS, ce système de fichier n'est pas totalement connu et il reste encore des zones d'ombres sur certaines de ces caractéristiques. Cependant, la partie concernant l'utilisation ou non des secteurs est correctement connue et est par conséquent exploitable. Cependant il existe certaines fonctionnalités de NTFS que je ne supporte pas (ce sont des cas de partitions ayant leur système de fichier fortement fragmenté).
Remarques:
k) Le secteur de démarrage/superbloc:Cette option apparaît pour les partitions, disquettes et périphériques pour lesquels le système de fichier est reconnu. Elle permet de ne sauver que le premier secteur dans le cas des systèmes de fichier FAT et NTFS, et les secteurs couvrant les 2048 premiers octets pour les systèmes de fichier ext2, ext3 et ext4 (cela correspond généralement à 4 secteurs). Dans le cas ext2/ext3/ext4 cela signifie qu'un peu plus que le superbloc est sauvé puisqu'il y a aussi les secteurs qui le précédent.
l) Les disquettes:Les disquettes de 360 ko, 720 ko, 1.2 Mo, 1.44 Mo et 2.88 Mo peuvent être sauvegardées. Seules les disquettes ayant un formatage correct et des secteurs de 512 octets peuvent être sauvées.
m) Les périphériques DOS/Windows/Linux:Cette méthode d'accès vous permet de sauver tous les périphériques que l'OS accède en utilisant la notion de secteurs et qui contiennent un système de fichier reconnu par l'OS (uniquement FAT pour le DOS et FAT/NTFS pour Windows NT/2000/...). Ce n'est par exemple pas le cas pour les CDs ou les lecteurs réseaux, mais c'est le cas pour les "super disquettes" comme le Zip. Dans la version Linux, il utilise le contenu du fichier /etc/fstab pour avoir la liste des périphériques à utiliser (en utilisant uniquement les périphériques blocs déclarés dans ce fichier).
n) Les fichiers bruts:Un fichier brut est un fichier standard qui contient une image d'un support, faite octet par octet (par exemple en utilisant le programme "dd"). La contrainte sur ce fichier est qu'il doit avoir une taille multiple de 512 octets.
27- Différences entre les versions DOS et Windows
Du fait des différences entre DOS et Windows, les deux versions de Partition-Saving ne peuvent pas être totalement équivalentes. Les différences majeures sont données ici, en prenant la version DOS comme référence.
a) Toutes les versions de Windows:Windows ne permet pas de protéger un lecteur en cours d'utilisation pour éviter que plusieurs programmes y accèdent simultanément. Par conséquent ces lecteurs ne pourront pas être sauvés ou restaurés depuis Windows. Cela est notamment le cas pour la partition système ou la partition contenant le fichier de swap. Si vous voulez sauver ces partitions avec la version Windows, vous devez soit le faire depuis une seconde installation de Windows, soit depuis un CD WinPE ou BartPE (le manuel en français), soit depuis la console de réparation de Windows Vista/Seven.
Note:
Si la souris ne semble pas utilisable, c'est que la console est
configurée pour le mode d'édition rapide. Vous devez cliquer sur
l'icône de la fenêtre en haut à gauche, choisir
"Propriétés", l'onglet
"Options d'édition" et décocher le "Mode
d'édition rapide".
b) Windows avant Windows 95:Je ne pense pas que la version Windows puisse être exécutée par ces versions de Windows. Cependant si jamais cela marche, veuillez ne pas l'utiliser et utiliser la version DOS en mode DOS plutôt.
c) Windows 95/98/Me:Ces versions de Windows ne permettent pas d'accéder directement aux disques durs. Vous ne pouvez donc sauver que des disquettes ou périphériques. Par conséquent il est préférable d'utiliser la version DOS en mode DOS plutôt.
d) Windows NT/2000/XP/Vista/...:Ces versions de Windows permettant l'accès aux lecteurs NTFS, il n'est pas utile de créer les fichiers de sauvegarde sur une partition NTFS avant, comme cela est le cas pour la version DOS. Cependant, dans le cas où vous sauveriez une partition NTFS sur elle-même, vous devez toujours les créer auparavant, puisque l'accès se fait alors par le mécanisme de montage et non pas via Windows.
e) Windows 64 bits:Les versions 32 et 64 bits de Partition-Saving peuvent être utilisées avec les versions 64 bits de Windows. Si vous utilisez le DVD de Windows ou le CD de secours, vous devrez utiliser la version 64 bits du programme car la couche de compatibilité 32 bits n'est pas présente sur ces disques.
28- Différences entre les versions DOS et Linux
Du fait des différences entre DOS et Linux, les deux versions de Partition-Saving ne peuvent pas être totalement équivalentes. Les différences majeures sont données ici, en prenant la version DOS comme référence.
a) Toutes les versions de Linux:
Linux ne permet pas de protéger un lecteur en cours d'utilisation pour
éviter que plusieurs programmes y accèdent simultanément.
Par conséquent ces lecteurs ne pourront pas être sauvés ou
restaurés depuis Linux. Cela est notamment le cas pour la partition
système. Si vous voulez sauver cette partition avec la version Linux,
vous devez soit le faire depuis une seconde installation de Linux, soit depuis
un liveCD, soit depuis la console de réparation de Linux qui se trouve
sur la plupart des CD d'installation.
Les partitions sur les disques dynamiques Linux peuvent être
sauvées/restaurées en utilisant l'accès via les
périphériques Linux.
Vous devez avoir les droits d'accès root pour avoir un accès
direct aux périphériques, vous devez donc exécuter le
programme soit avec le compte root soit avec la commande "sudo". Pour
vérifier ou explorer une sauvegarde, ceci n'est pas nécessaire
(tous les utilisateurs peuvent utiliser ces options).
La recherche des disques se fait en cherchant des fichiers particuliers dans
le répertoire "/dev" selon un ordre prédéfini.
Par conséquent la numérotation des disques peut être
différente de celle utilisée par DOS (le disque 0 sous DOS peut
ne pas être le disque 0 sous Linux). La définition physique d'un
disque (nombre de têtes, secteurs par cylindres, ...) reposent sur la
table des partitions car les valeurs du BIOS ne sont pas accessibles. Si la
table des partitions n'existe pas ou n'est pas valide, les valeurs
données par l'option "heads_sectors=" du fichier d'options sont
utilisées, sinon ce sont les valeurs
retournées par le noyau ou des valeurs par défaut si celles-ci
sont incohérentes.
Le nommage des périphériques est différent de celui
utilisé sous DOS/Windows: il se base sur le nom du fichier de
périphérique (comme /dev/hda1). Le programme utilise le fichier
"/etc/fstab" pour avoir une liste des périphériques
où chercher. Par conséquent, si un périphérique
n'apparaît pas dans la liste, vous pouvez ajouter une entrée dans
ce fichier pour forcer sa détection (il faut noter que le fichier de
périphérique doit être un fichier de
périphérique de type bloc).
Comme pour le nom des périphériques, le nom des montages est
différent: il n'utilise pas une notation "<numéro de
montage>:" mais une notation "//<numéro de
montage>" pour savoir qu'un montage doit être utilisé et
non un fichier local.
Les options suivantes et leur équivalent dans le fichier d'options ont
le comportement décrit:
b) Les versions sécurisées de Linux:Sur certaines versions avec un haut niveau de protection (aussi connue sous le nom SELinux), il se peut que le fait que le programme soit compressé empêche son exécution. Dans ce cas il faut aller sur le site de UPX (http://upx.sourceforge.net) pour utiliser ce programme pour décompresser le binaire (upx -d spartlnx.run -ospartlnx_unc.run) puis lancer le fichier obtenu.
c) Linux 64 bits:Les versions 32 et 64 bits de Partition-Saving peuvent être utilisées avec les versions 64 bits de Linux si les librairies 32 et 64 bits sont installées. Si seules les librairies 64 bits sont installées, vous devrez utiliser la version 64 bits du programme.
Ce fichier est créé si vous le demandez avec l'option correspondante dans le
fichier d'options ou en cochant l'option correspondante lors de la demande du
fichier de sauvegarde. Ce fichier enregistrera tous les messages d'erreur
affichés par le programme au cours de son exécution (il n'y a pas plus de messages
sauf les messages de démarrage et de fin).
Le fichier commence avec un message "Début d'exécution le <date> à <heure>." et se termine avec un
message "Fin d'exécution le <date> à <heure>." s'il n'y a
pas d'erreur, "Fin d'exécution avec erreur le <date> à <heure>."
s'il y a une erreur empêchant l'exécution complète du programme,
"Fin d'exécution avec avertissement le <date> à <heure>." s'il y
a des erreurs n'empêchant pas l'exécution complète du programme (comme de mauvais
secteurs) ou "Exécution annulée par l'utilisateur le <date> à <heure>."
si l'utilisateur annule l'exécution. Si vous n'avez pas le message de fin, cela
signifie que le programme s'est terminé brutalement, donc avec une erreur qui
n'a pu ne pas être enregistrée (comme lorsqu'il n'y a plus assez de mémoire).
Il n'y a pas vraiment de raison d'utiliser ce fichier de log dans la majorité
des cas. Vous devez savoir qu'en cas de disque endommagé, il va stocker beaucoup
de messages et donc devenir très volumineux (il est donc préférable de le créer
sur un lecteur disposant de beaucoup de place libre).
Les éléments suivants ne sont pas supportés par le programme:
31- Ce qui n'a
pas pu être testé
Les éléments suivants n'ont pas pu être testés:
D. Guibouret <>